L étranger La Fatalité Du Soleil

consentir Qu’il en vinst un qui me peust dementir. (J. Peletier du Mans, Oeuvres poétiques, 1547) * Chi vuol veder: Qui vouldra veoir tout ce que peult Nature, Contempler vienne une qui en tous lieux Est ung soleil, ung soleil à mes yeulx, Voire aux ruraulx qui de vertu n’ont cure. En vienne tost, car mort prent (tant est dure) Premier les bons, laissant les vicieux, Puis ceste cy s’en va du reng des dieux: Chose mortelle et belle bien peu

où le soleil, de la montagne fière, Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme: Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main

Thérèse Raquin, j’ai voulu étudier des tempéraments et non des caractères. Là est le livre entier. J’ai choisi des personnages souverainement dominés par leurs nerfs et leur sang, dépourvus de libre arbitre, entraînés à chaque acte de leur vie par les fatalités de leur chair. Thérèse et Laurent sont des brutes humaines, rien de plus. J’ai cherché à suivre pas à pas dans ces brutes le travail sourd des passions, les poussées de l’instinct, les détraquements cérébraux survenus à la suite d’une crise nerveuse

sang des bouchers. Le soleil matinal est trop faible pour égailler cette vue. Plus loin, le narrateur parle d'une « grande lueur, une poussière de soleil » (l.73-74 GF).  Zola fait donc appel à plusieurs sens pour rendre compte de la réalité. En y regardant de plus près, on décèle ici et là dans le passage une fusion des sens, une sorte de synesthésie : entre l'odorat et la vue : l'odeur des abattoirs est « fauve » (l.66), entre la vue et l'ouïe : « la poussière de soleil pleine du grondement matinal

j’ai voulu étudier des tempéraments et non des caractères. Là est le livre entier. J’ai choisi des personnages souverainement dominés par leurs nerfs et leur sang, dépourvus de libre arbitre, entraînés à chaque acte de leur –5– vie par les fatalités de leur chair. Thérèse et Laurent sont des brutes humaines, rien de plus. J’ai cherché à suivre pas à pas dans ces brutes le travail sourd des passions, les poussées de l’instinct, les détraquements cérébraux survenus à la suite d’une crise nerveuse

Raquin, j’ai voulu étudier des tempéraments et non des caractères. Là est le livre entier. J’ai choisi des personnages souverainement dominés par leurs nerfs et leur sang, dépourvus de libre arbitre, entraînés à chaque acte de leur –5– vie par les fatalités de leur chair. Thérèse et Laurent sont des brutes humaines, rien de plus. J’ai cherché à suivre pas à pas dans ces brutes le travail sourd des passions, les poussées de l’instinct, les détraquements cérébraux survenus à la suite d’une crise nerveuse

personnages dans le récit : Mme de Chartres, le Roi, le Prince, et bien sûr de l'héroïne à la fin. - Impossibilité des personnages de lutter contre leur destin. La passion est présentée comme une fatalité, contre laquelle elle ne peut résister. - Dilemme entre la passion et la raison (comme dans toutes les tragédies de Corneille, auteur du 17ème siècle) - la princesse n'est ni tout à fait

glaive de la justice, le 9 mars 1762, est un des plus singuliers événements qui méritent l'attention de notre âge et de la postérité. On oublie bientôt cette foule de morts qui a péri dans des batailles sans nombre, non seulement parce que c'est la fatalité inévitable de la guerre, mais parce que ceux qui meurent par le sort des armes pouvaient aussi donner la mort à leurs ennemis, et n'ont point péri sans se défendre. Là où le danger et l'avantage sont égaux, l'étonnement cesse, et la pitié même s'affaiblit;

Thérèse Raquin, j’ai voulu étudier des tempéraments et non des caractères. Là est le livre entier. J’ai choisi des personnages souverainement dominés par leurs nerfs et leur sang, dépourvus de libre arbitre, entraînés à chaque acte de leur vie par les fatalités de leur chair. Thérèse et Laurent sont des brutes humaines, rien de plus. Enfin, parce que Thérèse Raquin a inspiré dessinateurs, graveurs – comme Castelli (1825-1889), artiste de renom du XIXe siècle, qui fournit la plupart des illustrations

vérité des personnages, aux hommes et aux femmes de la vie réelle. Ceci simplement, parce que le dessein des créateurs, c’est de révéler des mœurs, des traditions, de présenter des mondes, de signaler des formes de vie pour séduire un lectorat étranger à l’Afrique. Ce qui fera dire au professeur DIOUF que « ces personnages qui ne servent qu’à l’élaboration de la fresque, qu’il s’agisse de présenter des mœurs modernes ou le mouvement de leur mutation, de dénoncer des préjugés raciaux et le constat