La Beauté Est Elle Subjective

ses « Traurigkeiten », c'est à dire ses tristesses, ses « Wünsche », entendons par là ses souhaits, ses « vorübergehenden Gedanken », soit ses pensées fluctuantes, et ses « Glauben an irgendeine Schönheit », c'est à dire sa foi en une quelconque beauté. L'objet poétique doit donc être personnel et intérieur au poète, de ce fait il est essentiellement inconstant. La suite de la lettre du 17 février 1903 tombe ensuite sous le sens : « Gebrauchen Sie, um sich auszudrücken, die Dinge Ihrer Umgebung

favorisent la création poétique ? Nous verrons tout d’abord comment le lyrisme, la forme poétique la plus souvent exploitée, est propice à la création artistique, puis nous étudierons la façon dont Baudelaire et d’autres poètes ont su mêler le sordide à la beauté dans leurs oeuvres. Enfin, ne peut-on pas assigner une finalité de pure esthétique à la poésie ? Le fond et la forme, en d’autres termes la fin et les moyens sont-ils vraiment dissociables dans une oeuvre d’art ? *** La poésie a pour

artistiques. Un fauteuil « Louis XIV » ou une chaise dessinée par un designer comme Philippe Starck sont des œuvres d’art, des œuvres de l’art. On trouve, dans la réalisation d’une affiche publicitaire, d’un tag, d’une décoration un même souci de la « beauté » qui en font, sans conteste, en partie du moins, des arts. La gastronomie, par exemple, est-elle un art ? Mais qu’entend-on par « art » généralement ? L’étymologie (latin « ars ») désigne l’art comme talent ou savoir-faire (exemple :

d’emblée le nom de l’héroïne. C’est au contraire par une sorte d’énigme que débute le portrait, l’apparition d’une inconnue dans le microcosme de la cour : Il parut alors une beauté à la cour qui attira… marque un effet de rupture dû à l’irruption de la fiction dans la chronologie. Tous les regards se portent vers cette beauté parfaite qui, surpassant toutes les autres, suscite leur admiration. Le récit marque alors un temps d’arrêt. En revenant sur le passé de la jeune fille mystérieuse, l’auteur

féminité que son caractère objectif. Or la féminité n’est pas une détermination objective. Elle ne vient pas seulement comme une détermination dont la cause serait le corps-objet de la biologie. La féminité est essentiellement {text:bookmark-start} subjective {text:bookmark-end} , elle se comprend de l’intérieur, non de l’extérieur, et elle se comprend dans l’expression de l’intériorité en extériorité. On ne s’expliquerait pas le contraste entre le corps objectif et le sentiment intérieur sans cela.

sont le reflet de leurs époques nous montrent la vision subjective de l’auteur sur son époque. Par exemple Karen Rose dans son roman Les Roses écarlates (2010) nous montre les dangers de la société en effet son héroïne Eve Wilson, s’est fait agressée (poignardée, étranglée et violée) et tandis qu’elle s’est réfugiée dans un monde virtuel un prédateur rôde sur Internet. Evidemment cette vision d’Internet « dangereuse » est une vision subjective puisqu’on peut aussi voir en Internet un magnifique outil

Harmonie: Rapport de convenance: ordre des parties par rapport au tout, composition de l’ensemble. « La beauté est un accord et un tempérament si juste de toutes les parties ensemble qu’il n’y en doit avoir aucune qui l’emporte sur les autres. » Balzac. Convenance d’une harmonie qui s’impose tant à la vue qu’à l’intelligence. Elle est découverte par une perception réfléchie (+ ou -): « la beauté, c'est-à-dire la justesse, la proportion de l’ordre ne s’aperçoit que par l’esprit, dont il ne faut pas

trouver le point commun entre toutes les oeuvres d'art. Exemple: Quel est le point commun entre les fresques de Michel Ange et le « Land art » ou même le carré blanc sur fond blanc ? Dans l'usage courant, on associe souvent le thème art à celui de beauté. Une oeuvre d'art pourrait être définie comme la représentation d'un idéal esthétique. Mais problème : Toutes les oeuvres ne sont pas belles et certains artistes revendiquent le non esthétique. Toutes fois, quand nous pensons à quelque chose de

l'on s'y intéresse. II- Une image neuve et poétique de la pluie. 1- Une démarche réflexive. Le « je » du poète présent. Ecriture en même temps que l'observation. Réflexion sur son écriture, « je regarde », entraîne une vision qui s'annonce subjective. Hésitation, tâtonnement dans l'écriture= parenthèse. Juxtaposition, recherche de l'image juste. Volonté de coller au plus près de l'observation : modalisation « mais », presque. Subjectivité qui se montre, modalisation du discours : probablement

certaine relativité apparente du jugement du goût car dans la mesure où la beauté caractérise l’œuvre d’art, apprécier une œuvre, c’est juger sa beauté. Or, la beauté ne semble être qualité « objective », inhérente à l’objet lui-même que l’on juge. C’est plutôt un sentiment qui traduit le plaisir qu’un objet produit sur notre sensibilité et qui diffère selon le goût de chacun. Il ne sert alors à rien de « disputer » de la beauté ou, comme l’écrit David Hume « Tout individu devrait être d’accord avec