La Beauté Est Elle Une Qualité Des Choses

Mais y arrive t-on vraiment ? Est-ce possible? Pourquoi est ce plutôt paradoxal ? Une oeuvre d'art est un objet spécifique qui, avant même de posséder une quelconque valeur esthétique (la "beauté") se définit comme symbolique et expressif, très différent en ce sens de l'objet naturel ou de l'objet technique. La beauté, que l’on attribue notamment aux œuvres fait l'objet d'un jugement dit « esthétique » qui semble etre personnel, surtout si on le compare au jugement « éthique » (portant sur le bien) ou

qui caractérisent son bel aspect : la régularité, la proportion, l’harmonie, la finalité externe ou interne - du sujet et de son expérience pour s’interroger sur la nature du plaisir esthétique 1. La beauté idéale Platon définit le beau comme la manifestation sensible de l’Idée. Les choses ne sont pas dites belles en fonction d’un jugement relatif à chacun, mais les hommes les déclarent belles parce qu’ils parviennent à les rapporter à une idée absolue, éternelle, immuable. La chose sensible

richesse sémantique. Le travail du poète consiste alors à trouver le mot juste. Mario Luzi dans la préface d'une édition des Poésies de Mallarmé déclare « Si la faculté première du poète est la dénomination des choses, il est vrai également que cette faculté ne peut s'étendre à toutes les choses de l'univers, comme il est de sa nature de le vouloir, mais qu'elle est forcée de se restreindre aux limites de l'expérience individuelle […] forcée mais pas résignée ». Dans cette citation Luzi fait allusion

terme « beaux-arts » apparaît au XVIIIe (18) siècle et est employé jusqu'au XIXe. Aujourd'hui, c'est devenu une expression désuète; on lui préfère le mot « Art » qui désigne un ensemble de production signifiante, sans utilité pratique; entités ou choses qui ne permettent pas de recouvrir les besoin primaires de l'Homme. Beaucoup de savants tiennent à cette définition car ils voient là le propre du genre humain (ce qui le différencie des animaux). Cette activité donne à l'existence humaine

jugement) est beau pour lui ? Car il ne doit pas appeler beau ce qui ne plaît qu’à lui. Beaucoup de choses peuvent avoir pour moi de l’attrait et de l’agrément, personne ne s’en inquiète ; mais lorsque je donne une chose pour belle, j’attribue aux autres la même satisfaction ; je ne juge pas seulement pour moi, mais pour tout le monde, et je parle de la beauté comme si c’était une qualité des choses. Aussi dis-je que la chose est belle, et si je m’attends à trouver les autres d’accord avec moi dans

quitte en 1947 le parti communiste Le Parti pris des choses est un recueil de poèmes en prose qu'il écrit, c'est un grand projet pour lui. Ce recueil paru en 1942, dans celui ci Francis Ponge décrit des « choses », des éléments du quotidien, qu'il choisi par leur banalité, L'objectif qu'il porte à ce receuil est de rendre compte de la beauté de ces objets du quotidien, en l'exprimant à sa manière. Il se considère Le Parti pris des choses est un recueil de poèmes en prose écrit par Francis Ponge

parmi les choses produites celle qui le sont "par nature" et celle qui le sont "par art" ou par technés. Les choses produites par nature, les "réalités naturelles" sont celle qui on en elle même leur origine, leur principe de développement, de changement... L'homme a en lui même sa propre origine, est un produit de la nature, ce qui amène Aristote à écrire "l'homme engendre l'homme". A côté des réalités naturels il existe des choses produites par "art" (par techné), c'est a dire des choses ou des

la poésie n’est pas forcée de n’évoquer que la beauté des choses et des êtres, sans pouvoir aborder le mal ou la laideur du monde. La poésie ne doit-elle parler que de ce qui est beau ? Sa seule fonction se limite-t-elle à louer le monde ? D’autre part, si le poète cherche à créer de la beauté, ne saurait-il le faire qu’à partir de ce qui est déjà beau ? Nous verrons tout d’abord en quoi la poésie, semble en effet destinée à exalter la beauté des choses et des êtres ; puis nous verrons comment la poésie

production des techniques d’acquisition. Si le pêcheur à la ligne dispose d’une bien d’une technique, celle-ci doit être rangée parmi les techniques « d’acquisition », c’est-à-dire l’ensemble des techniques qui ne fabriquent pas mais capturent des choses ou des produits. Au contraire, le peintre, la sculpteuse disposent d’une technique qui doit être rangée parmi les techniques dites « de production », c’est-à-dire l’ensemble des techniques faisant passer quelque chose de l’inexistence à l’existence

et apprécie avant tout la beauté. Avec ce souhait, le thème « Faust » est introduit. Au moment où Dorian a fait le souhait qu’il ne pensait pas que ce contrat lui apporterait autre chose que la beauté de la jeunesse et que ce qu’il paie en échange de cela est en fait son âme. Il vend véritablement son âme au diable. « L’idée que le portrait s’occupe des péchés d’un homme est une parabole parfaite, consciente ou non, de la corruption et de la cruauté au cœur de la beauté et du pouvoir de l’art de