La Beauté Intemporel

montrait comment s’habiller : le costume était donc particulièrement raffiné et luxueux. Les dentelles, les broderies en relief, les tissus riches et épais, les bijoux et tous ces éléments de parures contribuaient à la même aspiration : amplifier la beauté de ceux qui les portaient. Il n’y a pas vraiment d’information pour la tenue des paysans au moment de la renaissance Au XVIIème siècle le pantalon devient de plus en plus courant pour les hommes. Au XIXème siècle, de grand changement apparaissent :

"moi" (vers 3, 4, 7, 14) désignent l'homme, le poète. Le poème est écrit à la première personne du singulier => marque du lyrisme. b) La femme est brièvement présentée et c'est à travers le champ lexical de la beauté qu'on dresse un portrait physique : "regard suprême" vers 5, "beauté" vers 6, "la belle folâtre" vers 11, "la belle fille" vers 15. c) La répétition du mot "regard" insiste sur le jeu de regard qui s'installe entre les deux personnages : "je cru voir" vers 3, "elle me regarda" vers

force créatrice chez Baudelaire reste néanmoins une sensation destructrice. Ce n’est pas pour rien que la dernière section des Fleurs du Mal est la mort. La première étant Spleen et Idéal, tout part du spleen. Dans Spleen et Idéal, la définition de la beauté est un habile mélange entre l’idéal antique et l’idéal moderne, qui est morbide et amoral. Baudelaire admire l’antiquité (on le voit surtout dans son poème “J’aime le souvenir...”) mais il est nostalgique de cet idéal puisqu’il sait qu’on n’arrivera

une restitution de la réalité. Elle montre également le présent tout en se détachant des normes académiques. Les toiles de Renoir se peuplent de femmes et de leur beauté. En 1877, lorsque Renoir présente le tableau La Balançoire au troisième Salon organisé par ses amis impressionnistes, il touche le public parisien par l'éclat de la beauté féminine transparaissant dans ses toiles. Le chef d'œuvre d'un jeune peintre Les personnages de La Balançoire semblent sortis du Bal du Moulin

Le narrateur fait également l’éloge de la pureté de Mme de Rênal : «  la plupart du temps, elle ne donnait aucune attention aux actions des personnages grossiers  » (p 52) ; il loue sa beauté et se moque légèrement de sa naïveté. Il fait l’éloge de la beauté de Mathilde, (même si Julien n’y est pas immédiatement sensible), de son esprit, de sa curiosité intellectuelle vive et passionnée (« avec des yeux brillants de plaisir qui prouvent la sincérité de l’admiration »

idéalisation du néo-classicisme. Le réalisme s’oppose aussi au romantisme. 1- Ingres, La source (1856) et Courbet, La source (1868) : fig. 1 & 2 Ingres : peinture allégorique. Il a représenté une nymphe. On est dans la beauté idéalisée, un canon de proportion (déf.). C’est une beauté figée qui a l’air d’une statue figée. On est dans l’idéalisation avec cette femme qui marche sur l’eau. La peinture allégorique s’inscrit dans la peinture d’histoire. Courbet traite le sujet complètement différent. Ce

amours de son héros Frédéric Moreau, partagé entre Madame Arnoux qu'il idéalise et la courtisane Rosanette qu'il méprise. En outre, le roman inscrit son intrigue dans des données sociales et historiques, ce qui n'est pas le cas du poème qui se veut intemporel. Les amours des héros du XIX e siècle sont souvent gouvernées par l'ambition, comme c'est le cas pour Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir ; celles des héros de la seconde moitié du XX e siècle souffrent de l'emprise de la société de consommation

correspond en réalité aux filtres grâce auxquels le poète nous dépeint sa réalité, qu'il s'agisse de son état d'esprit, de l'éloge d'une certaine muse, ou encore la place qu'il estime posséder dans l'irrémédiable fuite du temps. Ce temps, le poète intemporel a maintes fois tenté de l’arrêter; en vain diront la plupart, mais cette anthologie nous permettra de démontrer que les poètes et chanteurs ont parfois réussi à s'approprier la force des vers et des rimes, afin d'en faire leurs armes, leurs boucliers

dessinés, l’artiste sculpte jusqu’aux veines les plus apparentes, les cheveux sont d’une incroyable finesse… L’art manifeste donc une connaissance anatomique très poussée, tout en montrant un aspect crucial de la culture grecque : le summum de la beauté est incarné par le nu masculin (kouros). Mais à l’opposé, bien que le corps soit parfaitement humain, le visage reste quant à lui tout à fait impassible. L’art est donc caractérisé par la quête de fidélité mais aussi paradoxalement par une idéalisation :

compagnon de tous les moments, confident de nos rêves et de nos secrets » ? d- Au plus près du texte… Le monde référent est très peu présent dans le texte : le récit n’a pas besoin d’ancrage temporel ou géographique. C’est une histoire intemporelle, qui parle de l’humain et s’adresse à tous, ce qui renvoie encore aux premiers mots de la citation en exergue « Je ne sais en quel temps c’était… ». Le texte peut être découpé en 4 scènes : la vie avec Lola : du début jusqu’à j’étais