La Bete Humaine Tragique

Le point de vue d’Oreste (il frappe au hasard, c’est le pire des meurtres, un matricide  son propre effroi, il a l’impression de tuer une mère innocente car elle crie "Chrysothémis") B) Un sacrifice sanglant Comparaison de Clytemnestre à une bête qu’on saigne (le verbe est répété  brutalité insupportable) : lexique de la boucherie Clytemnestre est égorgée, Oreste = bourreau, "et" sépare les étapes de la mise à mort, Clytemnestre est dépouillé de sa dignité de mère et de femme C) Les commentaires

à l’aide d’un merlin).] Le mot a ensuite fait référence à un déluge de coups : « Sa bête brute de père […] assommait aujourd’hui la fille comme il avait assommé la maman autrefois ». Enfin, il prend un sens figuré : accabler de fatigue, d’angoisse, plonger dans l’abattement, l’hébétude, un état qui affectera de plus en plus Gervaise. Ce mot rappelle aussi que tout le roman est traversé par la métaphore de la bête qu'on mène à l'abattoir pour se faire "assommer". Et d'ailleurs l'abattoir est mentionné

conscience du héros. Ensuite, a bien des égards, le roman ressortit au drame romantique dont Hugo a été le grand initiateur. On retrouve : un héros romantique présentant tous les signes de la damnation, son assimilation au Christ, le mélange des genres, tragique et comique ( « Champmathieu se mit à rire lui-même » ), des styles bas et élevé ( le langage familier des bagnards, de Champmathieu et l'éloquence du président ou l'érudition de Mère Innocente : « Quand elle s'exprimait en latin, Fauchelevant répond

dans lesquels l’auteur a vécu. I Un monde binaire 1 L’opposition entre damné et élu qui s’oppose aux autres oppositions : connotations religieuses critiquées ici. 2 l’application au camp * Régit par les instincts primaires * Les valeurs humaines n’existent plus : absence d’amitié et de considération pour ceux qui n’ont pas de chance de survie (on en revient à la théorie d’Hobbes) * La force d’adaptation est la règle dominante symbolisée par l’oxymore : loi inique. II Ce que devrait

et naturel. Instruire le lecteur tout en le divertissant. Retrouver le naturel et l’universalité des caractères et des passions. Théâtre, fable et portrait qui favorisent l’analyse morale et psychologique. Peinture des caractères et des sentiments humains. L’individu face aux contraintes sociales, politiques et morales. Idéal d’équilibre et d’honnêteté. Maximes et formules générales. Litote : permet le respect de la bienséance. Effets de parallélisme et symétrie. BOILEAU Art poétique CORNEILLE (le

cruel et passionné qu’il crée, les destins tragiques sont, en partie, nécessaires à l’ascension des ambitieux1, proche de Madame Bovary (transposition artistique de l’affaire Delamare), ce type de roman — dont s’inspireront les romans et les films policiers d’origine américaine ou anglaise — s’efforce de cerner au plus près la condition humaine, sous des cieux vides, pour en extraire toute l’obscurité. Conçu comme « le moyen privilégié de l’expression du tragique contemporain » (Malraux), il trouvera

de bon ton de voir dans la philosophie une activité intellectuelle, ou dans les débats philosophiques qui se plaisent à souligner les paradoxes qui peuvent entourer la sagesse : « Qui veut faire l’ange, fait la bête » dit-on. Ce mot de Pascal nous rappelle que l’homme n’est ni ange, ni bête, mais qu’à vouloir trop bien faire, on risque de dévaloriser notre pensée ou nos actions et d’en arriver à un résultat contraire à nos intentions. C’est sans doute à l’aune de ce constat, qu’un philosophe a estimé

passage sale, sombre, humide: les personnages qui y habitent y sont comme enterrés vivants. b) Les hallucinations : Le double ou le spectre restent des éléments privilégiés dans un roman fantastique puisqu’ils reflètent l’obsession humaine liée à la notion d’invisibilité et d’inconnu. La nuit de leur noce, Laurent et Thérèse ne parviennent pas à dormir. Ils imaginent que le fantôme de Camille est dans leur chambre. La situation se reproduit toutes les nuits. À chaque fois qu'ils veulent

les ont « teintes de leur sang » : le vocabulaire qui appartient au registre tragique, qui va crescendo, et qui culmine avec la métaphore du bain de sang qui indiquant bien que leur violence est contagieuse : effet de violence qui grossit, hyperbolique. lexique de l’horreur et de la démesure (=hubris) associe les Eur. à des héros tragiques ; or, si vous vous souvenez de ce qu’on a dit sur la catharsis, le héros tragique est puni de son excès de mauvaises passions, afin d’inculquer aux spectateurs

attachée, auquel elle voue une passion exclusive et dévorante, qu'elle oriente ses moindres faits et gestes. Si Léonie vit avec le couple, c'est parce que, jadis, elle et Georges se sont aimés. Mais il lui a préféré Yvonne et elle a été assez héroïque et bête pour le laisser partir, trop amoureuse cependant pour le quitter tout à fait. Elle a même consacré à la famille sa fortune personnelle. Par son goût de l’ordre et sa raison, Léo est le pilier de la maisonnée, qu’elle dirige. L'équilibre précaire