La Bete Humaine Une Machine Monstrueuse

Question 1 : En quoi consiste la personnification de la machine ? (Qu’est-ce qui permet de la personnifier ? Tout d’abord, la personnification est une figure de style qui consiste ici à attribuer des propriétés humaines à une chose inanimée : Le Voreux. Emile Zola compare le Voreux qui n’est autre que le puits de mine en train de s’écrouler dans lequel travaillent les mineurs à « la bête mauvaise », un monstre. Il emploie le champ lexical de l’horreur, qui fait référence

épave » (l. 7), « pareille à un mât dans l’ouragan » (l. 20-21), « couler » (l. 26) ; - la guerre : « détonations, artillerie monstrueuse canonnant le gouffre » (l. 10-11), « ainsi qu’un homme fauché par un boulet » (l. 15-16) ; - l’agonie d’un monstre mangeur d’hommes : « convulsion du sol » (l. 10), animation de la machine luttant contre la mort (l. 17-19), « la bête mauvaise, accroupie … » (l. 24-25). Le nom même du puits, « le Voreux », suggère un monstre qui dévore. b. L’ampleur, la démesure

La Bête humaine (1890) est un roman très célèbre d'Emile Zola (1840-1902). Il s'inscrit dans le cycle romanesque constitué par vingt romans, l'ensemble des Rougon-Macquart. Dans le roman qui nous intéresse ici, Zola suit un mécanicien de locomotive, Jacques Lantier, un homme marqué dès son plus jeune âge par des pulsions sexuelles et meurtrières, la fameuse « fêlure héréditaire ». Naturalisme et volonté d'étude du crime marquent le passage que nous allons étudier. Dans ce texte, Jacques s'interroge

infligées ainsi que la haine et le mépris adressés aux prisonniers leur fait perdre peu à peu toute leur humanité. La faim, la soif, le froid, la fatigue, le travail,… tout cela fait partie de leurs misérables quotidiens, dans un monde où la valeur humaine n’existe plus… Ce titre nous appelle à la réflexion : dans de telles conditions, peut-on encore parler d’Hommes ? Ne sont-ils pas plutôt traités comme des bêtes ? Pour commencer, les prisonniers sont bien des hommes en tant que tels, du

Après 1850, la science triomphante –la médecine et la psychologie notamment- influence les écrivains. Le roman « La Bête Humaine », est le dix-septième volume de la série des Rougon-Macquart écrite par Emile Zola. Celui-ci fait donc le portrait des générations de cette famille, avec la branche Rougon et la branche Macquart. La branche Rougon est la partie de la famille la plus sage, se préoccupant en majortié de son argent ou de sa réussite sociale, tandis que la branche Macquart regroupe une famille

qui représente l'opinion de l'alcoolique (l. 9 à 17). - Enfin, on revient dans une troisième partie à un point de vue moins nettement situé : c'est sans doute Gervaise qui rêve, mais c'est aussi Zola qui pose son regard visionnaire sur la machine monstrueuse.(l.17 à 22) Gervaise éprouve d'abord un sentiment de curiosité ( ligne 2) devant l'alambic, dont Coupeau lui explique le fonctionnement. La taille imposante de l'appareil la surprend, ainsi que la forme , " étrange " (l.6) ; de ses récipients

personnifie se déploie inéluctablement : les usines se nourrissent des « morceaux de chair » (v. 39) des travailleurs qui se blessent « sur la matière carnassière » (v.50) des machines, et qui abreuvent de leur sang le monstre prédateur. C’est en effet un monstre qui surgit de la comparaison aux vers 18 à 20 : « Telle une bête énorme […] Le ronflement s’entend… ». Ces vers évoquent l’environnement tonitruant des usines, préparent l’entrée dans les « hangars tonnants » (v. 34) et renforcent l’image

Proposition de lecture méthodique La Bête humaine, Zola Chapitre II : p.84-85 « Alors Jacques …… à la bête enragée » La Bête humaine, dix-septième roman du cycle des Rougon-Macquart, a été publié en 1890. Au-delà de la peinture du monde ferroviaire de son époque, Emile Zola met en scène Jacques Lantier, jeune mécanicien, en proie à son hérédité. Dès le chapitre 2, d’où est extrait notre passage, nous apprenons que malgré ses efforts et sa bonne volonté, Jacques, personnage principal, comprend

pas de la table »,elle reste à l’écart pour observer la scène mais aussi sûrement pour espionner une personne (certainement son amant Auguste Lantier). Elle assiste à une scène très désagréable pour elle car Gervaise est témoin d’une destruction humaine du à l’alcool que ces hommes ingurgitent pour oublier leurs problèmes ou soulager leur conscience. Le point de vue narratif est interne car Gervaise est celle qui observe et voit la scène puis le style d’écriture est indirect libre. Ensuite, le

enchanteresse. Le prince essaya de se faire pardonner, mais il était trop tard car elle avait compris la sécheresse de ce cœur déserté par l’amour. En punition, elle le transforma en une bête monstrueuse et jeta un sort sur le château ainsi que sur tous ses occupants. Horrifiée par son aspect effroyable, la Bête se terra au fond de son château, avec pour seule fenêtre sur le monde extérieur un miroir magique. La rose qui lui avait été offerte était une rose enchantée qui ne se flétrirait qu’au jour