La Bipolarisation En 1958

collectivité globale, la nation, qui l’exerce par ses représentants. ( a ) Pour réfléchir Ne trouvez-vous pas ambigüe la phrase suivante : « La souveraineté nationale appartient au peuple […] ? » (ART 3 de la constitution française du 4 octobre 1958 et ART 4 de la constitution nigérienne du 25 novembre 2010) ? Le choix d’un mode de scrutin n’est pas anodin car les résultats varient selon le choix effectué. Classiquement, le scrutin majoritaire est opposé au scrutin proportionnel. I- LE SCRUTIN

sciences de l'éducation Fiche de lecture-Décembre 2009 Raymond Boudon, La logique du social - 1979 - I. Préliminaires – Biographie de l'auteur Raymond Boudon est né en 1934. Il est diplômé de l’Ecole Normale Supérieure et agrégé de philosophie en 1958. De 1962 à 1963 il fut attaché, puis chargé de recherche au CNRS, puis professeur à l’Université de Bordeaux entre 1964 et 1966, puis professeur à la Sorbonne et à l’Université René Descartes entre 1971 et 1980, puis professeur à l'Université de Genève

Pourtant en 1954-1955, le dialogue semblait possible . L’Allemagne obtient les grâces par-ci et par là : la RFA adhère à l’OTAN et la RDA au pacte de Varsovie. On pensait même à un traité de paix avec l’Allemagne . La troïka russe propose , en 1958, que Berlin en soit la capitale … mais menace le camp adverse en cas de refus . Rien ne va plus. La seconde grave crise de Berlin va durer quatre ans. En 1961, les soviétiques construisent «  le mur de Berlin » qui est en

par les deux blocs. Les premiers conflits qui ont était les plus emblématique sont celui de la République populaire de Chine et celui de la guerre de Corée, soit-disons. Ces deux conflits sont ceux qui ont représenté, le plus clairement, la bipolarisation mondiale. Dès les années 20, le PCC (parti communiste chinois) a une base révolutionnaire dans le Sud de la Chine avec pour leader Sun-Yat. Ils recevaient déjà l’aide des Soviétiques. Tchang Kaï-Chek convertit le PCC en le Kuomintang (parti national

 Droit Constitutionnel Ve République Introduction La genèse de la Ve République L’élaboration de la constitution de 1958 Les caractères généraux de la Ve République La nature du régime La Genèse de La Ve République La IIIe et la IVè République ont été caractérisé par l’instabilité gouvernementale. Le fait historique expliquant l’instabilité, a lieu le 16 mai 1877 qui aura des effets jusqu’à la Ive. Cette crise porte sur la responsabilité politique gouvernementale étant

qui se trouve affaiblit (B) A ) La légitimité renforcer du Président de la République Le chef de l’Etat a été conçu à l’origine comme la « clef de voûte des institutions » selon l’expression de Michel Debré dans son discours du 27 août 1958. Le chef de l’Etat n’est plus un spectateur mais acteur au cœur de la vie politique et institutionnelle dont il est le cœur et le moteur. L'élection directe contribue à faire du chef de l'Etat l'homme de la majorité des Français , choisi pour

dont le général de Gaulle avait , dès le 16 juin 1946 , à Bayeux , tracé les grandes lignes dans son discours resté célèbre sur les institutions . Les solutions préconisées ne seraient reportées que de douze ans mais allaient enfin voir le jour en 1958 . L’inspiration est très claire : il s’agit de renforcer les organes exécutifs et d’attribuer au président de la République un rôle nouveau de gardien et de garant de l’Etat . Les constituants - pour l’essentiel , Charles de Gaulle et Michel Debré

est coincée entre ces deux constats : la représentation rend le peuple « moins libre » mais la démocratie directe est impossible. S’impose alors la nécessité d’une synthèse. Elle est particulièrement bien opérée dans l’article 3 de la Constitution de 1958 : « la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par le référendum. » D’une part, au plan théorique, on reconnaît l’entremêlement des théories de souveraineté nationale et de souveraineté populaire ; et d’autre

TROISIEME PARTIE : LA Vème REPUBLIQUE. 1 2 CHAPITRE 1 : INSTAURATION ET CARACTERES GENERAUX DE LA Vème REPUBLIQUE. SECTION 1 : LE 13 MAI 1958 ET SES CONSEQUENCES. I) La crise du 13 Mai 1958 La crise a lieu à Alger et non à Paris. Il s’agit d’une très grande manifestation autour de l’idée que l’Algérie doit rester française. Cela rassemble beaucoup de monde et c’est elle qui provoque la chute de la IVème République. Pierre PFLIMLIN, président du conseil de la IVème République, qui

étant neutralisée, c’est le fondement du régime parlementaire qui se voit bouleversé. Un des effets est donc de neutraliser le mécanisme de responsabilité politique devant la chambre basse. La seconde conséquence est que ce régime aboutit à la bipolarisation, ou bien à la bipartisanisation du monde politique, comme en Grande-Bretagne. En France la situation est plus complexe, les coalitions se formant généralement selon les sujets abordés, bien que l’on puisse distinguer le bloc de droite et le bloc