La Boetie Discours Sur La Servitude Volontaire

Par dignité, Chabert refuse cet arrangement et disparaît.Repoussé par sa femme, condamné pour vagabondage, Le colonel Chabert finira misérablement sa vie à l’asile. Le discours de la servitude volontaire – LaBoétie (1549) court réquisitoire contre l'absolutisme. La puissance subversive de la thèse développée dans le Discours ne s’est jamais démentie. Même s’il serait anachronique de la qualifier d’anarchiste, cette thèse résonne encore aujourd’hui dans la réflexion libertaire sur le principe

Etienne de La Boétie Discours de la servitude volontaire Auteur : Etienne de La Boétie était un écrivain humaniste et poète français du XVIè siècle. L'humanisme est un courant littéraire eurpéen qui se caractérise par la foi en l'homme, en toute les formes de connaissance et par la redécouverte de la littérature de la Renaissance. Il eut une grande amitié avec Montaigne qu'on peut représenter par une citation de Montaigne dans Essais : « Parceque c'était lui, Parceque c'était moi ». Autre œuvre :

Microsoft Word - 4.La Boétie.doc 1 Etienne de La Boétie (1530-1563) DISCOURS DE LA SERVITUDE VOLONTAIRE ou LE CONTR’UN 1548/1576 Un texte fulgurant, rédigé sans doute en 1548 alors que La Boétie, petit gentilhomme périgourdin né à Sarlat, alors âgé de 18 ans, entame des études de droit à Orléans. Licencié en droit civil en 1553, il travaillera comme conseiller pour le Parlement de Bordeaux dont il épousera la fille du président. Il se lie avec Montaigne (1533-1592) d’une grande amitié (Cf

toute émotion en général, court-circuite la pensée, elle paralyse la réflexion. La peur interdit donc la recherche de réponses appropriées. 2. Un peuple s’il est dominé par la peur ne peut pas échapper à la servitude. C’est la thèse de la Boétie dans le Discours de la servitude volontaire. Or la peur, qui peut être justifiée sous certains régimes, néanmoins rend impossible l’organisation d’une révolte ou d’une révolution néanmoins nécessaire au moins à titre d’horizon, même lointain. De plus

pensons à Rousseau et à son Contrat social, à Kant et ses Fondements de la métaphysique des mœurs ou encore à son opuscule Qu’est-ce que les Lumières ? à Schelling et ses conceptions de la liberté, à Spinoza et son Ethique, à La Boétie et son Discours de la servitude volontaire mais aussi à des auteurs plus contemporains comme John Rawls et saThéorie de la justice…Pensez enfin aux Fables de la Fontaine, qui sont toujours une source d’enseignement philosophique (« Le Chien et le Loup », par exemple…)

qu’accomplit le tyran. On pourrait donc percevoir ces tyranneaux comme des amis du tyran, car ils sont désigné par La Boetie comme des “compagnons” mais ils semblent également partager le butin, car ils sont “les bénéficiaires de ses rapines” et profitent donc des biens du tyran. Champ lexical de l’armée : “ hallebardes” “gardes” “guet” “archers” “fantassins” “gens à cheval” La Boétie ne se contente pas de parler du tyran, il aborde également le sujet des personnes qui le protège et qui le soutiennent

les voisins, de réformes économiques qui permettraient la croissance, et surtout de la promotion de l'agriculture et l’arrêt de la production d’objets de luxe. Discours de la servitude volontaire, Etienne de La Boétie (1574) : Le Discours de la servitude volontaire ou le Contr'un est un ouvrage rédigé en 1549 par Étienne de La Boétie à l'âge de dix-huit ans. Ce texte dénonce l'absolutisme et étonne par son savoir et par sa profondeur, alors qu'il a été rédigé par un jeune homme d'à peine dix-huit

d'extraordinaire. La Boétie, et son texte, Le discours de la servitude volontaire, il y a un déplacement du regard porté sur la domination. Chez Machiavel, la question politique est séparée entre les grands qui veulent dominer et le peuple qui veut y échapper. Quand on réfléchit à la politique, il faut prendre en compte le pouvoir comme mouvement qui vient en haut, mais aussi quelque chose à saisir qui vient des individus. La Boétie s’interroge sur la tyrannie

Machiavel, car si nous étions gouverner par la providence nul effort ne serait nécessaire pour transformer nos vies. Machiavel souligne que «…le Prince qui s’appuie totalement sur la fortune s’effondre lorsque celle-ci varie ». Un Prince qui n’est pas volontaire mais qui se laisse « flotter » a beaucoup de chances de s’effondrer si les circonstances ne lui sont pas favorable. Machiavel tente de valoriser en fait l’action du Prince qui ne doit pas se laisser aller à la passivité. Il estime qu’on peut agir

Etienne de la Boétie, auteur du 16ème siècle, est un humaniste qui a écrit en 1548 Discours sur la servitude volontaire pour dénoncer la misère. Mort à l’âge de 44 ans la Boétie n’a jamais énoncé son discours, mais celui-ci n’en est pas moins connu. Trois cent un ans plus tard Victor Hugo, auteur romantique du 19ème, écrit à son tour un discours le Discours sur la misère, engagé contre la misère économique, qu’il énoncera à devant l’assemblée nationale le 9 juillet 1849. Les deux auteurs ont écrit