La Boetie Discours Sur La Servitude Volontaire

Assurément, il faut être méfiant, mais demandons-nous pourquoi. Si nous laissons l’Etat gérer sans prêter attention, nous risquons de nous y habituer sans prendre recul, sans juger le pour et le contre de ses décisions. La Boétie dans Discours de la servitude Volontaire dénonce cette façon d’être, dans une Tyrannie, le Tyran est « Seul […], il est envers eux tous, inhumain et cruel, telle est pourtant la faiblesse des hommes » : Cette faiblesse est due à cette non-méfiance

de tout pouvoir n’est-elle pas la tyrannie ? Tout gouvernant usant du pouvoir ne tend-il pas naturellement à en abuser ? Tout gouverné ne tend-il pas, dans la mesure où il courbe l’échine, à la courber toujours plus ? La Boétie, dans son célèbre Discours de la servitude volontaire, écrit : « Chose vraiment surprenante (et pourtant si commune, qu’il faut plutôt en gémir que s’en étonner)! c’est de voir des millions de millions d’hommes, misérablement asservis, et soumis tête baissée, à un joug déplorable

lui, l'entendement n'est pas spécifique à l'homme. Les animaux ont en effet la faculté eux aussi de former des idées, bien qu'ils n'atteignent pas les idées générales. Seule la liberté, distinguée de l'instinct, est naturelle et propre à l'homme. [Discours sur l'inégalité] S'il est naturel à l'homme d'être libre, voilà qui pourrait fournir le fondement d'un droit naturel à la liberté. C'est le raisonnement, par exemple, de John Locke. Rousseau semble ici prendre position sur la question de savoir

lui-même a gardé diverses caractéristiques. La faculté propre à l’Homme de pouvoir penser et réfléchir a inévitablement entraîné un certain orgueil. L’homme s’est convaincu d’exister grâce à sa pensée. Descartes dit d’ailleurs en 1637 dans le Discours de la méthode “Je pense, donc je suis“ (cogito ergo sum), résumant l’idée que l’homme a de soi. En effet, les hommes ne peuvent pas imaginer qu’on puisse remettre en cause leur raison. Cependant, c’est ce que fait Montaigne dans ses Essais : il

LE DISCOURS DE LA SERVITUDE VOLONTAIRE OU LE CONTR’UN* Etienne de LA BOÉTIE (Sarlat [Dordogne – France], 1er novembre 1530 – Germignan, 18 août 1563) Manuscrit de Mesme Retour à la table des matières D’avoir plusieurs seigneurs aucun bien je n’y voy, Qu’un sans plus soit maistre, et qu’un seul soit le roy ; ce disoit Ulisse en Homere parlant en public. S’il n’eust rien plus dit, sinon, D’avoir plusieurs seigneurs aucun bien je n’y voy, c’estoit autant bien dit que rien

l’êtes à travers moi,tout ce que je suis,je le suis à travers vous seul »(Hitler). Ce n’est pas le gang où les conflits d’intérêt personnels surviennent et se règlent par des exécutions ,ce n’est pas la tyrannie où le cynisme accompagne une servitude vigilante ,ni une soumission idolâtre à un être transcendant :tous sont impliqués, complices soudés dans un seul organisme agissant. III /Le totalitarisme au pouvoir. Son défi c’est la confrontation au Réel qu’il faut dénier :le chef peut

justice repose aussi sur la fides ( la bonne-foi), le respect de la parole donnée dans les contrats. « que soit fait ce qui a été dit ». Il y a à côté de cette justice a proprement parler la Caritas : la bienfaisance. Aider les autres par un acte volontaire mais au delà de ce qu’on leur doit strictement. Pour Cicéron cette bienfaisance fait partie de la nature humaine. La justice est la charité ont donc pour fonction de maintenir la communauté des hommes Cicéron est un des premiers écrivains penseurs

préféré durant ces années-là, surtout à travers les traductions de Jacques Amyot (1513-1593). L'humanisme devient politique. Cela se reflète dans les Discours de Ronsard (1562) ou dans les oeuvres de Michel de l'Hopital (1505-1573) qui dénonce la guerre civile. Les idées de Machiavel sont mises à mal dans les Discours de la servitude volontaire de la Boétie, dans les textes de François de la Noue (1531-1591), Innocent Gentillet et Jean Bodin (1530-1596). Avec Montaigne (1533-1592), l'humanisme se transforme

chef de la nation avait obligation de convoquer les états généraux. Ouvrage de la Boétie le Contre-un (issu du discours de la servitude volontaire) il s'agit moins d'une contrainte que l'abandon d'1 contrainte libre et volontaire des Hommes de leur liberté, au profit d'un pouvoir. Pourquoi les peuples consentent ils à être esclave alors qu'il leur suffirait à dire non. La servitude forcée n'est rien sans la servitude acceptée qui repose sur la passivité, l 'accoutumance et l'habitude des sujets. Pour

dans la crèche selon le milieu ( rural ou urbain), qui contribuent à intégrer à l’enfant d’autres valeurs et principes tels que le respect de l’autre, l’honnêteté, la patience, le patriotisme et plus généralement de la citoyenneté. Ainsi, En sus du discours influent du maître ou de l’éducateur, des programmes scolaires appropriés sont bien établis à cet effet (éducation civique, éducation islamique, histoire du pays ou de la région, langues, dialectes…etc). Enfin, il est à signaler que la famille et