La Boetie Discours Sur La Servitude Volontaire

traduits traitent de la politique : La République de Platon, la Politique d’Aristote, La Cité de Dieu de Saint-Augustin. Il ne s’agit pas au XVI°s de remettre en cause la monarchie mais d’explorer le domaine de la politique. La Boétie publie le Discours de la servitude volontaire en 1576 : il propose une réflexion sur les tyrans et l’obéissance de leurs sujets. Anti-traité machiavélien, l’auteur s’attache à développer dans le peuple la capacité à critiquer le pouvoir autoritaire et à inventer des moyens

projet commun de vivre ensemble, projet plus ou moins explicité d'ailleurs et parfois même sous la contrainte relative d'un leader qu'il soit laïc ou religieux voire les deux à l'époque. C'est avec étonnement qu'Étienne de la Boétie dans son "discours sur la servitude volontaire" au XVIe siècle, s'interroge sur ce qui pousse les hommes nés libres et égaux à abandonner ainsi une part de leur liberté pour vivre ensemble. Sans doute parce que cette vie ensemble est la seule façon pour l'homme d'avenir

diabolique conseiller. Contre quoi il faut comprendre qu’il n’y a point de pensées en nous sinon par l’unique sujet, Je ; cette remarque est d’ordre moral. Il ne faut point se dire qu’en rêvant on se met à penser. Il faut savoir que la pensée est volontaire ; tel est le principe des remords : « Tu l’as bien voulu ! » On dissoudrait ces fantômes en se disant simplement que tout ce qui n’est point pensée est mécanisme, ou encore mieux, que ce qui n’est point pensée est corps, c’est-à-dire chose soumise

puisqu’Antigone est emmurée vivante mais son pouvoir ressort affaibli de cette contestation. C’est là un véritable acte de désobéissance civile, quoique le terme n’existât pas à l’époque. Si cette pratique est rattachée à La Boétie et à son Discours de la servitude volontaire, de façon plus explicite, c’est à Henry David Thoreau que l’on doit l’élaboration du concept. Cet américain du XIXème siècle (1817-1862) prit conscience que, sans participer au gouvernement de son pays, il participait indirectement

relation sexuelle maître-élève normale) B/ Un objet de discours pratiques et engagés 1.La politique comme un art et savoir-faire => pas traité comme tel La politique des acteurs => un « art » politique ; peut également être un métier (ses ficelles, ses fins, ses règles). Thomas de Quincey : politique peut s'apprendre, comme art de jetter de la poudre aux yeux 2.La politique comme une science de la doxa (opinion) politique des médias, discours a demi savant ; politique comme spectacle => sensationnel

intermédiaire, qui peut être matériel ou humain. La première technique est l'observation documentaire, elle consiste à analyser tout objet susceptible de porter la trace de phénomènes sociaux (ici politiques), ces documents peuvent être des textes (livres, discours, articles), des statistiques, des photographies, des films, des disques. La technique de l'entretien, situation, face à face ou pas (téléphonique) au cours de laquelle l'enquêteur essaye d'obtenir des informations en posant des questions à un membre

Sauvage, Bernard et Helmotz sont emmenés par la police. , tant de nations endurent quelquefois un tyran seul, qui n'a puissance que celle qu'ils lui donnent[…] Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres. Ét. de La Boétie, Discours de la servitude volontaire, pp. 132–139 Commentaires. Devant ces êtres tous identiques, soumis et déshumanisés, John comprend le rôle joué par le soma dans l’acceptation de leur condition. Privés de toute émotion, caractéristique même de l’individu, ils

de pensées. A) Etienne de la Boétie (1530 – 1563) : 16e s. Il s’interroge sur la société de son siècle en France et en Europe, sur l’organisation autoritaire qui repose sur la tradition. Cette société qui est légitimé par dieu, c’est ce qu’il remet en cause. Il fait de la société un objet ‘interrogation. Il nous la décrit comme un système extrêmement complexe et s’interroge sur son fonctionnement. Il part d’un grande question : Pourquoi l’Homme vit-il en servitude ? Il s’interroge sur la relation

préconisant l’entente entre catholique et réformés. → Quelqu’un de critique par rapport à l’Eglise. Il s’est toujours détaché de Luther. Etienne de la Boétie 16e s. Écrivain français, collègue de Montaigne au parlement de Bordeaux, il lui inspire une amitié profonde. Montaigne le soignera jusqu’à sa mort et publiera ses écrits La servitude volontaire. Thomas More 15e-16e s. Chancelier d’Angleterre, il s’initie au mouvement humaniste et devient juriste. Henri VIII le nomme chancelier du royaume. Resté

puisqu’Antigone est emmurée vivante mais son pouvoir ressort affaibli de cette contestation. C’est là un véritable acte de désobéissance civile, quoique le terme n’existât pas à l’époque. Si cette pratique est rattachée à La Boétie et à son Discours de la servitude volontaire, de façon plus explicite, c’est à Henry David Thoreau que l’on doit l’élaboration du concept. Cet américain du XIXème siècle (1817-1862) prit conscience que, sans participer au gouvernement de son pays, il participait indirectement