La Boetie Discours Sur La Servitude Volontaire

contrat social pensent que c'est une construction volontaire, artificielle, humaine. On arrive à l’Etat car les hommes veulent quitter l’état de nature, il faut que cet Etat respecte les conditions et les acquis de l’état de nature. a) Le contrat social à la Renaissance Etienne de la Boétie qui théorise pour la première fois le contrat social. C'est un juriste, poète, parlant grec et latin. Il rédige un ouvrage, Discours sur la servitude volontaire( appelé aussi Contr’un) en 1546, lorsqu’il avait

Ricœur : « initier les jeunes gens à la philosophie, c’est les faire entrer dans une enceinte où le langage est déjà constitué, où Platon a déjà eu lieu, et Descartes et Kant. Philosopher, c’est donc s’insérer à un moment donné du discours philosophique, d’un discours dont les significations majeures sont déjà constituées. » Bref, il existe une histoire de la philosophie, comme il existe parallèlement et complémentairement une histoire littéraire, une histoire de l’art ou des théories économiques

« prérogatiVeStde puissance publique ». Avec Peter Blau et s n ouvrage Exchange and Power in Social Life (1964), nombre de théoriciens ont bousc é cette antinomie pour situer la relation elle-même de pouvoir en termes d'échanges réciproques et volontaires d'avantages, le pouvoir se manifestant dans le déséquilibre de l'échange. -Pour Blau, la plupart des relations interpersonnelles supposent concession d'avantages à autrui dans l'attente d'avan­ tages en retour. Or, s'agissant de certains services

au 17ème, 18ème siècle avec quelques exceptions en amont et en aval. C'est la lutte contre les pouvoirs absolus. Ce sont les fondements de la liberté politique qui apparaissent. Le philosophe grec Aristote (-350), l'ami de Montaigne Etienne de la Boétie (1550), le philosophe anglais Locke (1650), le fondateur français de la sociologie des régimes politiques Montesquieu (1740), le génie politique Rousseau (1750), l'observateur français de la jeune démocratie des états unis Tocqueville (1850), tous

maximum et la plupart du temps ravagé... Des élites, des maîtres sans scrupule, des surhommes déshumanisés y font la loi pour leur propre intérêt. Le terme totalitaire vient de soi en les lisant, et l’utopie n’est plus alors que « le chemin de la servitude » comme l’affirme HAYEK5, même si ce pré-libertarien mélange tout, par exemple en positionnant nazisme et dérives utopiques sur le même plan. Même un psychiatre aussi fin que Boris CYRULNIK écrit en 2012, sans nuance et visiblement sans connaissance

puisqu’Antigone est emmurée vivante mais son pouvoir ressort affaibli de cette contestation. C’est là un véritable acte de désobéissance civile, quoique le terme n’existât pas à l’époque. Si cette pratique est rattachée à La Boétie et à son Discours de la servitude volontaire, de façon plus explicite, c’est à Henry David Thoreau que l’on doit l’élaboration du concept. Cet américain du XIXème siècle (1817-1862) prit conscience que, sans participer au gouvernement de son pays, il participait indirectement

profanes, plutôt que de se faire comprendre, d’où l’utilité des sciences politiques. La science politique ne se limite nullement à ce que disent les professionnels du politique, à propos de ce qu’est la politique. Exemple de document politique : discours de Coluche, qui pousse toutes les simples personnes à voter pour lui. Problématique : - comment la science politique (une science des activités sociales à caractère politique) s’est-elle constituée, vis-à-vis d’autres disciplines scientifiques

rebelles. La passivité résulte aussi d’une complexité des situations d’injustices. Et l’on se demande comment réagir face à des injustices très complexes. Dans le Discours de la servitude volontaire Etienne LA BOETIE écrit : « Ce qui fait la force des tyrans, c’est l soumission volontaire et servile des peuples qui, en acceptant, leur joug, dénature la nature ». Doit-on continuer à soutenir, renforcer, faire croître l’injustice par notre passivité ? Non. La Bible ne le permet

1513 il va écrire « Le prince » un ouvrage où il expose sa vision de la politique. Il le dédie à ce Laurent de Médicis. Il donne ses propres idées sur la façon dont doit être dirigé un état. C’est son œuvre principale, il en a fait d’autres : « Le discours sur la première décade de Titelive » (1519). Ces textes sont relativement cours, et donnent des conseils. Avec « le Prince », il casse un peu l’idée du Miroir de Prince (ouvrage dédié au prince centré sur l’idée qu’il faut être un bon prince, le

Cours sur la Justice et l’Etat de droit Lectures conseillées: - Antigone de Sophocle - Roméo et Juliette et Richard 3 de Shakespeare - Le discours de la servitude volontaire d'Etienne de la Boétie - Livre 1 du Contrat social de Rousseau Introduction Justice et vérité: La question de la justice comme celle de la vérité est une des plus anciennes questions de la philosophie: c'est l'une des questions posées par Socrate à ses interlocuteurs, qu'ils soient de condition libre ou servile