La Bureaucratie Du Mali

guerre archaïque pour la transformer en une armée moderne, dotée d’une force de dissuasion nucléaire. La bombe A française fut d’ailleurs expérimentée au Sahara. En 1960, le Général accorda l’indépendance à toutes les colonies d’Afrique noire : Sénégal, Mali, Guinée, Togo, Dahomey, Côte-d’Ivoire, Cameroun, Gabon, Congo, Centrafrique, Tchad, Madagascar. Certains territoires voulurent obstinément rester français : ce furent les départements et territoires d’outre-mer. La France est aujourd’hui, avec les

parapubliques et privées, mais aussi de la part d’une grande partie des institutions publiques – la monnaie se donnant, une fois encore, comme le médium et l’enjeu central de ces conduites captatrices. D’autre part, il y a l’évolution d’une partie de la bureaucratie d’État. En particulier, une fraction très puissante de l’élite bureaucratique convertit son capital administratif en capital politique et/ou économique, en s’inscrivant ainsi dans le cadre de relations de connivence et de clientèle avec les détenteurs

terroriste dont l’échelle d’action est le monde, qui a déterritorialisé le conflit. Il montre le déplacement des bases et des zones d’action du Moyen Orient/ Asie centrale vers d’autres « zones grises » d’États défaillants en Afrique sahélienne (Niger, Mali). Ceci peut amener à poser la question d’une difficulté ou d’un renouveau de l’organisation. I. Une internationalisation marquée = « Globalisation de la lutte » 1. Opérations couvrant tous les continents : Moyen-Orient, Afghanistan, Asie du Sud-Est

utilisant son compte courant.    Les caractéristiques principales des systèmes informels de transfert de fonds.  80   Les  caractéristiques  principales  des  systèmes  informels  de  transfert  de  fonds  tiennent  dans  l’absence  de  réglementation  et  de  bureaucratie  ;  il  n’y  a  aucune  trace  écrite  des  mouvements  de  fonds, et plus important encore, il y a transfert de fonds sans mouvement de fonds ; l’argent ne se  déplace  pas.  Les  hawaladars  se  contenteront  d’une  somme  moins  importante 

navigateurs s’étaient aventurés jusqu’en Afrique orientale, à découvrir le monde, et sans doute à rayonner sur lui, elle lui tourna le dos. La décision de cet enfermement, que l’on peut dater de 1434, incombe au « conservatisme absolu de la bureaucratie confucéenne » hostile à 82 LES THÉORIES GÉOPOLITIQUES l’armée et à la marine, mais aussi au commerce et à toute activité spéculative, bref à tout ce qui pouvait faire de l’ombre à l’administration impériale 257. Tandis que la Chine close

équipements de loisirs, etc.). La réorientation de la politique d’aménagement urbain mis en place dans le cadre de la réalisation de la grande trame foncière de MbangaJapoma s’inscrit dans une logique de gestion concertée de terroir expérimentée au Mali. Le Roy, (1991) présente la trame foncière comme un outil d’analyse. Au sein de la matrice spatio-temporelle, chaque trame spatiale peut entraîner son propre régime d’affectation de l’espace et, dans la mesure où plusieurs trames cohabitent, divers

de redistribution. ENCADRÉ 3-1 : Production de coton pour l’exportation au Sahel En 1983-84, alors que la sécheresse et la famine s’installaient dans la région sahélienne de l’Afrique, cinq pays du Sahel – Burkina-Faso, Niger, Sénégal, Tchad et Mali – ont produit des quantités record de coton. Ils ont récolté 154 millions de tonnes de coton-fibre, contre 22,7 millions en 1961-62. Dans son ensemble, le Sahel a établi un autre record en 1984 : il a importé une quantité sans précédent de 1,77 millions

redistribution. ENCADRÉ 3-1 : Production de coton pour l’exportation au Sahel En 1983-84, alors que la sécheresse et la famine s’installaient dans la région sahélienne de l’Afrique, cinq pays du Sahel – Burkina-Faso, Niger, Sénégal, Tchad et Mali – ont produit des quantités record de coton. Ils ont récolté 154 millions de tonnes de coton-fibre, contre 22,7 millions en 1961-62. Dans son ensemble, le Sahel a établi un autre record en 1984 : il a importé une quantité sans précédent de 1,77

raison du coût des énergies importées. Pour ces pays, la raison est la hausse des cours des autres matières premières qui ont compensé le surcoût énergétique. Le fait de transformer sur place a apporté un surcoût de ressources à la Zambie, à la RDG, au Mali, au Gabon ou à Madagascar. • En dehors de la hausse du prix des matières premières qui leur est favorable, beaucoup de ces pays vont de l’avant grâce à l’adoption de mesures démocratiques, créant un climat attractif pour les investisseurs étrangers