La Bête Humaine Vision Du Monde

-Et je l'ai injuriée. Je me suis armé contre la justice. Je me suis enfui. Ô sorcières, ô misère, ô haine, c'est à vous que mon trésor a été confié! Je parvins à faire s'évanouir dans mon esprit toute l'espérance humaine. Sur toute joie pour l'étrangler j'ai fait le bond sourd de la bête féroce. J'ai appelé les bourreaux pour, en périssant, mordre la crosse de leurs fusils. J'ai appelé les fléaux, pour m'étouffer avec le sable, le sang. Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je

Je me suis armé contre la justice. Je me suis enfui. Ô sorcières, ô misère, ô haine, c'est à vous que mon trésor a été confié! Je parvins à faire s'évanouir dans mon esprit toute l'espérance humaine. Sur toute joie pour l'étrangler j'ai fait le bond sourd de la bête féroce. J'ai appelé les bourreaux pour, en périssant, mordre la crosse de leurs fusils. J'ai appelé les fléaux, pour m'étouffer avec le sable, le sang. Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans

se faire pardonner, mais il était trop tard car elle avait compris la sécheresse de ce cœur déserté par l’amour. En punition, elle le transforma en une bête monstrueuse et jeta un sort sur le château ainsi que sur tous ses occupants. Horrifiée par son aspect effroyable, la Bête se terra au fond de son château, avec pour seule fenêtre sur le monde extérieur un miroir magique. La rose qui lui avait été offerte était une rose enchantée qui ne se flétrirait qu’au jour de son vingt-et-unième anniversaire

cette référence à l'univers de la chasse? Quel éclairage projette-t-elle sur nos œuvres? Si elle est riche de sens, c'est d'abord parce qu'elle illustre et souligne les liens qui raccordent l'homme gracquien, au-delà du présent socio-historique, au monde naturel et à un passé immémorial: on associe volontiers chasse, nature et tradition, c'est bien connu— sans oublier la pêche, qui n'est qu'une variété de chasse et qu'il ne faudra donc pas négliger. C'est ensuite parce que ce modèle de la chasse fournit

La curée 112 – 115 - Fou génial - Ridicule -> un nain - Il décrit Paris comme un champ de bataille, comme une bête, un monstre, un être humain -> personnification, mythique, écriture épique - Saccard très violent - Descriptions de la réalité -> projets d’Haussmann -> passage historique - Pièces de vingt francs qui tombent du ciel -> le merveilleux, métaphorique, attention aux couleurs, à l’esthétique picturale -> rivalise avec la peinture impressionniste - Il défit Paris - Il traite sa

Germinal, I, 3 Situation du texte Le passage proposé se situe au début du roman. Etienne Lantier, machineur sans travail, arrive à la mine de Montsou et découvre le Voreux. Avec cette plongée dans le monde des mineurs, Zola ouvre tout un pan de la société moderne, celle de la lutte du Capital et du Travail. Mais au sein de la peinture réaliste et souvent technique du travail des mineurs, le romancier construit aussi une représentation mythologique, donnant un souffle épique à ses descriptions et

L’écrivain justifie son point de vue littéraire par une référence systématique aux sciences de la nature. La méthode naturaliste devient un outil de connaissance. Le romancier est à la fois un observateur et un expérimentateur des lois de la nature humaines telles que l’hérédité physiologique, la lutte pour la vie face à l’emprise d’une sélection naturelle. On retrouve les principes d’une démarche scientifique. Un problème est posé, par rapport aux lois de la nature, alcoolisme, perversité, prostitution

Roubaud? À vous la parole! --Souvent dans son roman, Zola se sert d'un vocabulaire ferroviaire pour exprimer le sentiment et le désir aveugle. Où en voyez-vous des exemples? Où voyez-vous des passages où les machines se transforment en bêtes humaines et les hommes en machines? --Faites une analyse du paragraphe suivant en le comparant à la description du port de Marseille dans le roman de Daudet (I, xiv). Quel était le but du passage descriptif du port chez Daudet? Quel est le but d'une telle

masses ne sont-elles point cultivées, et pourquoi les préjugés sont-ils toujours là, présents sous différentes formes ? Eh bien, déjà parce que la foule, par le seul fait d'être foule, est bête. Comme le disait Adolf Hitler : « La propagande doit [en s'adressant aux masses] être comprise par l'individu le plus bête qui compose cette masse. Mais je reprendrais plutôt la conception de Gustave le Bon, qui dans son ouvrage Psychologie des foules (excellent ouvrage, que je n'ai pas encore terminé), énonce

Dans L'espèce humaine, Robert Antelme témoigne de son expérience dans les camps de concentration allemands. Privilégiant un style neutre, il choisit de limiter son récit aux mois passés dans le camp et cherche à inscrire son expérience personnelle dans un contexte global plutôt que de l'individualiser. Dans son témoignage, il fait la démonstration du processus de déshumanisation entrepris dans les camps, qui toucha non seulement les détenus mais également leurs bourreaux; les prisonniers se transforment