La Cantatrice Chauve Didascalie

 Introduction : Ionesco est un dramaturge roumain, chef de file du mouvement de l’absurde, naturalisé français en 1950. Il a commencé sa carrière théâtrale avec La Cantatrice Chauve en 1950. Dix ans plus tard, Ionesco va adapter au théâtre une nouvelle qu’il intitulera Rhinocéros. Cette pièce est mise en scène, pour la première fois en France en 1960. Elle connaît alors une véritable notoriété, Ionesco sera d’ailleurs élu plus tard à L’Académie Française. Le dramaturge met en scène dans cette

spatiotemporel de l’action. En ce sens, l’ouverture de Rhinocéros reste en partie classique , si on la compare à d’autres pièces des années 50/ 60 qui ancrent volontiers l’action dans un lieu et un temps indéterminés. En effet, dès la première phrase de la didascalie initiale , le lieu est posé « Une place dans une petite ville de province ». Une série d’éléments visuels est ensuite proposée avec une extrême précision : « épicerie, clocher situé au second plan, café et terrasse. L’identification des éléments

La leçon-Eugène Ionesco : Né à Slatina (Roumanie) le 26/11/1909 ; Mort à Paris (France) le 28/03/1994 Après une enfance partagée entre la Roumanie et la France, Eugène Ionesco s'installe en France en 1942 et y publie sa première pièce, la Cantatrice chauve, en 1950. Cette œuvre, inspirée du surréalisme, initie le "théâtre de l'absurde" en mettant en scène des personnages loufoques aux dialogues décousus, dans une histoire dont la logique est absente. Cette "anti-pièce" est plutôt mal accueillie

questions concernant l'humanité et la condition humaine. Représenté par de fameux dramaturges tels que Samuel Beckett ou Eugène Ionesco, le théâtre de l'absurde connut un vif succès dès son apparition avec des pièces restées célèbres telles que La Cantatrice chauve (1950) ou Rhinocéros (1959) de Ionesco, ou encore En attendant Godot (1952) de Beckett. « Il ne faut pas uniquement intégrer, il faut aussi désintégrer. C’est ça la vie. C’est ça la philosophie. C’est ça la science

entre France et Roumanie. En France, il écrivit à onze ans ses premiers poèmes, un scénario de comédie et un « drame patriotique ». Ionesco est une figure du théâtre de l’absurde, il a écrit de nombreuses œuvres dont les plus connues sont La Cantatrice chauve (1950), La Leçon (1951) Les Chaises (1952) ou bien encore Rhinocéros (1959). Il entra, en 1970, à l’Académie française. De ses œuvres, on peut aussi compter Macbett (1972). Macbett est une reprise du Macbeth de Shakespeare (1606). Cette pièce

l’époque. Il y a quelques références au cinéma muet dans les gestes, les mouvements et déplacements des personnages que l’on assimile aux grands comme Charlie Chaplin ou Buster Keaton. Pour finir, l’univers de la musique est très présent avec des didascalies comme « un temps » ou les jeux entre le silence et les temps de parole. On revient donc à l’essence du théâtre qui est le comique visuel. En plus de « déconstruire » la pièce elle même, on peut remarquer que les personnages eux même sont détruits

Baudelaire". Plus tard Ionesco dit: "J'ai écrit cette thèse en forme de théâtre". Sa fille Marie-France naît en 1944. Son père décède en novembre 1948. Entre 1948 et 1949, il écrit le manuscrit de « La Cantatrice chauve ». La Première de "La Cantatrice chauve" a lieu le 11 mai 1950, au Théâtre des Noctambules. Tandis que le 20 février 1951, a lieu la

(chap. I.2 « Les Murs absurdes »). La répétition est aussi à l’œuvre dans les œuvres théâtrales des années 50 : dans En Attendant Godot, et dans certaines pièces de Ionesco où la pièce même est amenée à se recommencer à la fin : La Leçon, La Cantatrice chauve…, sorte de manège, d’enchaînement cyclique dont on ne sort jamais. L’absence de changement est la caractéristique de l’absurde. - Le sentiment de l’absurde On peut distinguer deux types de « personnages absurdes » : les personnages

suite à cette affreuse guerre. Nous sommes tous dans cet état d'esprit de non sens de l'existence de l'homme mais aussi les doutes religieux qui entourent notre époque comme dans "De quoi s'agit-il?" ou "La Méprise" de Jean Tardieu. Dans "La Cantatrice Chauve", Ionesco joue avec la double énonciation qui n'et qu'une illusion dans le théâtre classique, alors que dans l'absurde, elle est représenté par l'acteur qui s'adresse directement au spectateur. Ce jeu sur l'énonciation est une particularité

et de fasciner le public, les spectateurs. Dans les didascalies, les auteurs mettent parfois des éléments qu’ils jugent nécessaires pour la mise en scène. Cela leur assure également une représentation un peu plus fidèle par rapport à leur point de vue. Dans Mademoiselle Julie de Strindberg : « La scène représente une grande cuisine, dont le plafond et les murs latéraux son cachés par des frises et des pendrillons […] » ; dans La Cantatrice Chauve de Ionesco : « Intérieur bourgeois anglais, avec des