La Chose

considérer comme biens non seulement des droits réels (pouvoirs exercés par une personne sur une chose) mais aussi des droits personnels (pouvoirs exercés par une personne à l’encontre d’une autre personne). Or il semble difficile à priori de considérer une créance comme un bien car l’aspect personnel, en dépit de l’expression patrimoniale, ne permet pas d’envisager l’obligation comme une véritable chose. En réalité la notion de bien est ambiguë car elle se trouve influencée par des aspects économiques

correspond à la chose visée : l’événement historique, le phénomène naturel. Cependant, il existe des champs du savoir qui ne visent que des notions abstraites (les sciences formelles). Y a-t-il un critère et une méthode d’accès à la vérité ? La vérité de la pensée : l’évidence La vérité qualifie la pensée, non les faits. La vérité n’est pas la réalité La vérité n’est pas une propriété des choses, mais une qualité du discours : (Hobbes). La vérité n’est pas la conformité entre la chose et la pensée

qualité, comme le morceau de cire donné en exemple par Descartes dans les méditations métaphysiques, peut la perdre et m’apparaître autrement. La vérité au contraire doit me montrer ce qu’est la chose même : l’apparence ne fait que m’éloigner de cette chose. L’apparence, que Platon appelle l’ombre de la chose, nous éloigne de l’essence, donc de la vérité. 2. L’illusion. A la limite, les apparences sont le domaine de l’illusion. On pourra songer à n’importe quel exemple d’illusion d’optique ou aux

son objet purement et simplement, sous forme de « chose en soi », comme s’il n’y avait altération ni du côté du sujet, ni du côté de l’objet. Mais je répéterai cent fois que la « certitude immédiate », de même que la « connaissance absolue », la « chose en soi » renferment une contradictio in adjecto : il faudrait enfin échapper à la magie fallacieuse des mots. C’est affaire du peuple de croire que la connaissance est le fait de connaître une chose jusqu’au bout. Le philosophe cependant doit se dire

compréhension et son interprétation est dépendante de nous même. Notre conscience nous relie à notre entourage, elle est donc la seule façon d'accéder à la réalité. La prise de conscience est l'idée de changement, de modification , l'apparition de quelque chose de nouveau ; Cela signifie que la conscience accède à la réalité d’un événement. Cependant contrairement à l'animal, la conscience nous empêche de vivre dans l'immédiateté, en effet selon Kant, on ne peut pas atteindre la réalité des choses en soi

relation entre la conscience et le réel : ce que j'ai conscience est-il révélateur du réel ? Pour répondre à cette question il faut d'abord s'interroger sur le sens du terme "révéler" dans le sujet. Faut-il l'entendre au sens de dévoiler ? Comme si une chose nous était cachée ? Et donc remettre en cause notre conscience qui en définition est censée nous permettre de percevoir ce qu'il y a autour de nous, à représenter les choses. Il y a peut-être des choses appartenant au réel que notre conscience ne nous

             Dans ses Méditations Métaphysiques, Descartes explique avoir été trompé assez de fois par ses sens pour poser un doute sur tout ce qui l’entoure et chercher une seule chose réelle. Il soulève donc le problème suivant : La réalité se réduit-elle à ce que je perçois ?             Le problème de la question réside dans la tendance que j’ai à faire confiance à ce que je perçois. Pourtant, ce que je perçois est médiatisé par mes sens, donc suis-je sûre que ce que je perçois correspond

perçu ou percevoir." (Traité sur les principes de la connaissance humaine, 1710). • Kant, idéalisme transcendantal : limitation de la raison, distinction entre phénomène et noumène, c'est-à-dire entre l'expérience que nous pouvons atteindre, et la chose en soi qui nous est inconnue. Là encore, il n'y a pas d'idéalisme au sens strict, la position de Kant étant plus nuancée (Kant s'opposant par ailleurs à l'idéalisme pur) : la seule réalité connaissable est phénoménale, donnée dans le cadre transcendantal

arbitre, responsabilité, perfectibilité. Réalité --------- [Grille d’interprétation du réel] --------- Sujet. Expérience = contact direct avec la réalité. Problème : la conscience est-elle source d’illusions ? Kant : Noumène : chose en soi Phénomène : chose telle qu’elle m’apparait. Enjeu du problème : la vérité. Avoir conscience de soi, c’est savoir que j’existe. Appareil sensitif = perception, sensibilité Appareil cognitif = pensée (raison, mémoire, imagination, entendement).

jusqu'à quel point ce topos tient. Dans quelle mesure l'art est-il cet entre deux entre réalité quotidienne et évasion – mais s'évader c'est toujours s'évader de quelque chose ?... Dans quelle mesure l'art est-il cet entre deux entre réalité quotidienne et évasion - mais s'évader c'est toujours s'évader de quelque chose ?... Plan : L'art - la réalité quotidienne : une relation d'inclusion réciproque L'art comme fuite par rapport à la réalité L'art comme constitutive de la réalité quotidienne