La Chose

d’Appel d’avoir appuyé la demande des acquéreurs alors que le contrat stipulait qu’un aléa qui s’oppose à toute erreur sur une qualité substantielle de la chose vendu n’est pas à négliger. MM. A, Z, Y et B assignent M.X en annulation de la vente. Ce dernier interjette appel au motif que l’erreur ne repose pas sur une qualité substantielle de la chose vendue. La Cour d’Appel le déboute et il se pourvoi en cassation. Il faut savoir si l’on pouvait admettre, comme cause de nullité, l’erreur sur sa propre

Dans ses Méditations Métaphysiques, Descartes explique avoir été trompé assez de fois par ses sens pour poser un doute sur tout ce qui l’entoure et chercher une seule chose réelle. Il soulève donc le problème suivant : La réalité se réduit-elle à ce que je perçois ? Le problème de la question réside dans la tendance que j’ai à faire confiance à ce que je perçois. Pourtant, ce que je perçois est médiatisé par mes sens, donc suis-je sûre que ce que je perçois correspond à

se rattacheraient point à une loi nécessaire, chose que la raison demande et dont elle a besoin. » Kant, Critique de la raison pure. Kant semble être le premier à fournir une alternative à une telle pensée de la vérité-correspondance. Kant se pose la question de savoir comment la science est possible. Ce problème de la possibilité d’une connaissance s’avère plus aigu encore pour la métaphysique en tant que celle-ci prétend atteindre la chose en soi. Kant rejette les théories empiristes de

comme l’imaginait Schopenhauer, « je veux », comme si dans ce cas la connaissance parvenait à saisir son objet dans un état pur et nu, en tant que « chose en soi », sans nul gauchissement ni de la part du sujet ni de la part de l’objet. Mais je répéterai cent fois que des notions telles que « certitude immédiate », « connaissance absolue » ou « chose en soi » comportent une contradictio in adjecto, et que l’on ferait bien de ne plus se laisser abuser par les mots. Laissons le peuple croire que la

arbitre, responsabilité, perfectibilité. Réalité --------- [Grille d’interprétation du réel] --------- Sujet. Expérience = contact direct avec la réalité. Problème : la conscience est-elle source d’illusions ? Kant : Noumène : chose en soi Phénomène : chose telle qu’elle m’apparait. Enjeu du problème : la vérité. Avoir conscience de soi, c’est savoir que j’existe. Appareil sensitif = perception, sensibilité Appareil cognitif = pensée (raison, mémoire, imagination, entendement)

perçu ou percevoir. ») (Traité sur les principes de la connaissance humaine, 1710). Kant, idéalisme transcendantal : limitation de la raison, distinction entre phénomène et noumène, c'est-à-dire entre l'expérience que nous pouvons atteindre, et la chose en soi qui nous est inconnue. Là encore, il n'y a pas d'idéalisme au sens strict, la position de Kant étant plus nuancée (Kant s'opposant par ailleurs à l'idéalisme pur) : la seule réalité connaissable est phénoménale, donnée dans le cadre transcendantal

c’est-à-dire qu’il fait la différence entre deux substances, la matière et l’esprit. La « res extansa », littéralement la chose étendue autrement dit la matière, serais soumis au déterminisme tandis que la « res caugitant », la chose pensante soit l’esprit, ne le serais pas. L’esprit peut être en état d’indifférence, c’est-à-dire lorsque nous n’avons aucune raison de choisir quelque chose plutôt qu’une autre. Il prend pour cela l’exemple d’un croisement dans un labyrinthe : rien ne nous pousse plus à aller

simplement ce qui précède l'effet : c'est une notion métaphysique complexe. Il distingue ainsi quatre types de causes : 1. cause matérielle (la matière qui constitue une chose), 2. cause formelle (l'essence de cette chose), 3. cause efficiente (ce qui produit la chose), 4. et cause finale (ce « en vue de quoi » la chose est faite). -épicurisme : Doctrine morale, manière de vivre d’Épicure ou des épicuriens. Elle est axée sur la recherche du bonheur et de la sagesse, en évitant les s

pour venir chez vous. Vous voyez, je suis sain et sauf, je n’ai eu aucun ennui. BÉRANGER. – Rien qu’à les voir, ça me bouleverse. C’est nerveux. Ça ne me met pas en colère, ça peut mener loin, la colère, je m’en préserve, mais cela me fait quelque chose là (il montre son cœur), cela me serre le cœur. DUDARD. – Jusqu’à un certain point, vous avez raison d’être impressionné. Vous l’êtes trop, cependant. Vous manquez d’humour, c’est votre défaut, vous manquez d’humour. Il faut prendre les choses à la

acte de synthèse, identique chez chaque individu. Ainsi, l'apperception pure chez Kant, unité du sujet transcendantal n'est guère différent que le Moi pur exposé dans la Doctrine de la Science de Fichte, car il ne saurait être conditionné par autre chose. C'est au contraire ce « Moi » qui conditionnerait toute autre conscience et qui donc serait donc à la base de toute conscience, de toute intuition. Ce Moi absolue, par le fait qu'il ne soit déterminé par rien d'autre, marque aussi les limites de la