La Clarté Du Dehors Contemplations

blanchit la campagne, 
 Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. 
 J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
 Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. 5 Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, 
 Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, 
 Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, 
 Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. 
8
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, 
 Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, 


Bien que Chrétien de Troyes n'emploie à aucun moment le terme de "contemplation" , celui demeure néanmoins le terme le plus exact pour désigner l'attitude de Perceval. Si l'on se penche sur l'étymologie latine on reconnaît un dérivé de "contemplatio"1qui signifie "action de regarder ou considérer attentivement par les yeux et la pensée", idée que le christianisme développa au sens de "regarder dieu et les choses divines". La contemplation conduit donc l'homme à voir le divin, c'est à dire les cieux,

marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Victor Hugo, extrait du recueil «Les Contemplations» V 20ème siècle : poèmes. Le Salon. Par Émile Nelligan

longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. VICTOR HUGO, Les Contemplations Doc B: Si je mourais là bas... GUILLAUME APOLLINAIRE, Poème à Lou

avait en leur compagnie, ces si beaux souvenirs qui font sourire. On peux vraiment voir l'amour qu'il leur porte et je trouve ça réellement très beau, d'où mon choix pour cette anthologie. Mes deux filles Victor Hugo (1802-1885) Recueil : Les Contemplations livre I *** Dans le frais clair-obscur du soir charmant qui tombe, L'une pareille au cygne et l'autre à la colombe, Belles, et toutes deux joyeuses, ô douceur! Voyez, la grande sœur et la petite sœur Sont assises au seuil du jardin, et sur

(Hugo, Lamartine par exemple, prêchent un idéal de pitié pour les humbles, les victimes de la société, et une large et fraternelle humanité . III/ Sources d'inspirations En rupture avec les siècle classiques ayant pour valeur la logique, la clarté, la raison, la mesure, l'ordre, les romantiques explorent :  L'imaginaire : rêveries, rêves nocturnes, fantastique  Les forces de la nuit, les hallucinations, les montres  La déraison et la folie  Vers l'exceptionnel, l'excessif

universels : l’amour, la nature avec son « ciel », son « soleil », ses « saisons… ». Le jeu des oppositions : l’évocation de deux mondes en opposition, dedans et dehors ; le désir d’évasion L’évocation de l’univers carcéral est mise en valeur dans les quatre poèmes par un jeu d’oppositions, par la mention en contraste du monde du dehors, synonyme de liberté, de vie simple et de bonheur. Du Bellay parle de la © Hatier 2007 « maison », de la « dame ». Musset évoque une activité domestique de tous

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Victor Hugo, extrait du recueil «Les Contemplations»,1856 Ce poèmes ma impressionner car en le lisant on peux imaginer

je me brûle et me noie ». - Donne naissance à la poésie baroque (célèbre la beauté de la nature, vie simple). *POESIE CLASSIQUE (XVIIème) : - Le classicisme, Boileau codifie la poésie dans son Art poétique en 1674 : le classicisme prône la clarté, la rigeur, l’ordre et la mesure. - « Plaire et instruire » de la Fontaine. - S’exprime tjrs en vers au théâtre. - Fable, apologue : Jean de la Fontaine. Ds les fables la poésie est morale et didactique. - S’ecrit en sonnet 2 quatrains

puis Sénateur. Il a été le plus populaire des écrivains de son époque. Il mourut en 1885. Œuvres majeures : Romans : Notre Dame de Paris (1831), Les misérables (1862) Théâtre : Cromwell (1827), Hernani (1830) Les châtiments (1853), Les contemplations (1856) b. Alphonse de Lamartine : Biographie : Alphonse Marie ; Louis de Prat de Lamartine est un poète, écrivain, homme politique, et historien français. Né à Mâcon le 21 octobre 1790. Il fait partie intégrale du mouvement romantique