La Clarté Du Dehors Contemplations

quand. Chez les symbolistes : on ne sait pas d’où viennent les personnages, où on est et quand on est. Tout est fondé sur la parole, ensuite sur l’action. De toute façon ce n’est pas réalisme, donc on peut privilégié l’achronie (= en dehors du temps) et l’atonie (= en dehors de l’espace). Par réaction avec le naturalisme => on renoue avec le sacré du théâtre. Sous l’impulsion de deux auteurs : Vagner et Mallarmé. Quête spirituelle vague. Ce théâtre en dure pas plus que son homologue. Ses bases sont

jersey. En 1843, sa fille Léopoldine meurt noyée, d'où l'écriture de « Demain dès l'aube », un poème des Contemplations. Il vit en Belgique, puis à Jersey et Guernesey sous le second Empire. En 1853 paraissent les Châtiments, qui reviennent sur cette période. Et alors les publications majeures se multiplient : Les Contemplations, La légende des siècles, Les Misérables,... Il expérimente le spiritisme, avant de rentrer en France après vingt ans d'exil. Il décède

voyons encore que l’envers, vierge de toute écriture. Certains ont dressé un parallèle entre Rembrandt et sa vie : Saskia vient de mourir, peu de temps après Rembrandt entretient une relation avec sa servante Hendrik stoffels. C’est une relation en dehors des liens du mariage. Elle fut convoquée par les autorités religieuses et condamnée.  En mettant en parallèle celui conservé à la national galery de Londres on peut reconnaître dans la Bethsabée des traits d’Hendrickje dont il fit de nombreux portraits

à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et, quand j'arriverai

non le plaisant. Par exemple, l’art égyptien est dédaigneux du spectateur et il a gardé pendant des millénaires les mêmes canons : “Ils ont exposé les modèles (des belles figures) dans les temples, et ont défendu aux peintres de ne rien innover en dehors de ces modèles. En visitant leurs temples, tu y trouveras des peintures et des sculptures qui datent de 10 000 ans et qui ne sont ni plus belles ni plus laides que celles que les artistes font aujourd’hui, mais procèdent d’un art identique” (les Lois

explicitement présents ( métaphore in absentia ) : « Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, / Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur » (Victor Hugo, « Demain dès l’aube » in les Contemplations ). La métaphore filée  : on parle de métaphore filée quand, après l’apparition d’un premier terme métaphorique, on continue d’utiliser un champ sémantique appartenant à ce terme. Souvent la métaphore filée commence

devenir : 1. Sortie du néant (cad l’être simple, sans devenir et qui n’est que la forme la plus abstraite des choses, comme dans le dictionnaire qui rassemble statiquement des « définitions ») 2. Mais cette sortie n’est pas à son tour un simple « dehors », elle est moyen du développement qui apporte le contenu véritable : « la nature des choses » ou l’essence. 3. Puis cette nature ou essence qui comprend avec soi le moment du devenir comprend du même coups la vérité du mouvement complet : le concept

Calligrammes, pendant la première Guerre Mondiale, à laquelle il ne survivra pas. Ce poète a été un des premiers à faire émerger le courant surréaliste même s’il n’a pas encore clairement été défini. Nous pouvons voir que déjà l’ordre syntaxique et la clarté sont absents. L’auteur semble avoir écrit ce qui lui passait par la tête et l’a relié en une image importante : le départ du train, synonyme de départ définitif. Ce calligramme traduit la peine de l’auteur face à l’absence de celle qu’il aime. Néanmoins

intellectuelle parce qu'elle extrait leur forme des objets extérieurs ; ce n'est pas la pierre elle-même que l'on voit dans l'âme, mais seulement la forme de la pierre. LA PENSÉE Au sens large, la pensée contient tous les actes de la connaissance en dehors de la sensation, c'est-à-dire aussi bien les images de la mémoire que les opinions et les jugements de la science. La représentation ou imagination (phantasia) est tout ce qui apparaît à l'âme ; elle est généralement fausse, sans correspondance dans

substance. Souvent au milieu du calme et du silence, me disait-il, lorsque nos facultés intérieures sont endormies, quand nous nous abandonnons à la douceur du repos, qu’il s’étend des espèces de ténèbres en nous, et que nous tombons dans la contemplation des choses extérieures, tout à coup une idée s’élance, passe avec la rapidité de l’éclair à travers les espaces infinis dont la perception nous est donnée par notre vue intérieure. Cette idée brillante, surgie comme un feu follet, s’éteint sans