La Cohabitation Chirac

l'Assemblée Nationale. Pendant deux années de cohabitation, le président devra travailler avec Jacques Chirac comme premier ministre. Il est réélu en 1988 face à ce dernier. En 1993, Mitterrand devra à nouveau cohabiter avec Édouard Balladur comme premier ministre. En 1995, Jacques Chirac succède à François Mitterrand. Il doit également se confronter à la cohabitation pendant cinq ans avec Lionel Jospin comme premier ministre. En 2002, Jacques Chirac est réélu face à Jean-Marie Le Pen. En 2007, Nicolas

présidentialisation, l'éxecutif face au législatif. I- La bipolarisation au détrimant du pluralisme Dans cette première partie, nous verrons, d'abord une évolution vers deux poles dominants et dans une seconde sous partie nous tenterons de comprendre, la cohabitation opposition entre le président de la République et le Premier Ministre. A- Une évolution vers deux pôles dominants De Gaulle a cherché réduire l'influence de tous les partis, et a souhaiter mettre fin au "système des partis", pour minimiser

nationale des républicains et indépendants (FNRI)Union pour la démocratie française (UDF) | François Mitterrand 4 | Reagan Mitterand 1984 (cropped).jpg | 21 mai 1981 17 mai 1995 | Parti socialiste (PS) | Jacques Chirac 5 | | 17 mai 1995 16 mai 2007 | Rassemblement pour la République (RPR)Union pour un mouvement populaire (UMP) | Nicolas Sarkozy 6 | | 16 mai 2007 en cours | Union pour un mouvement populaire (UMP)

1'ministre sous la présidence de Jacques Chirac, dans le cadre de la 3" cohabitation est présent lors de la cérémonie qui tous les ans commémore le souvenir des victimes de la rafle du Vel d'Hiv. A cette occasion, il prononce un discours en tant que représentant de la République puisqu'il est le 2' personnage de l'Etat. Même s'il est d'un camp politique opposé au président de l'époque, ces paroles s'inscrivent dans la ligne de celles de Jacques Chirac qui 2 ans plutôt a reconnu la responsabilité

facilement. Pour cette raison le Général de Gaulle, il organisé en cours de mandat, des référendum de responsabilité ou il mettait en jeu son mandat. Néanmoins ses successeurs n’ont pas repris ces pratiques ce qui donnera lieu a des cohabitation. 2/ la cohabitation Déf : elle constitue la coexistence d’un président de la république et d’une majorité politique qui lui est opposé a l’assemblée nationale. Le chef de l’état perd sa fonction de direction au profit de sa fonction du premier ministre

éternelle ». II. Une présidentialisation toutefois limitée La prééminence du Président de la République est tout de même limitée par les pouvoirs que ce dernier partage avec le Premier Ministre, et par la redistribution des pouvoirs en cas de cohabitation. A. Les pouvoirs partagés du chef de l’Etat avec le Premier Ministre Même si le Président de la République a, en vertu de l’alinéa 1 de l’article 8 de la Constitution, le pouvoir de nommer et révoquer librement le Premier Ministre, en ce

résidence ? Le ministre de l’intérieur. Dans quel cadre le décret relatif à l’état d’urgence est-il adopté ? En Conseil des ministres. Dans quel cas de figure les deux têtes de l’exécutif sontils de camps politiques opposés ? Dans le cas de la cohabitation. Dans quelle ville se trouve l’ENA (l’Ecole Nationale d’Administration) ? A Strasbourg (Depuis une décision de Edith CRESSON,seule femme à avoir jamais été Premier ministre. Mais il reste encore une sorte de succursale de l’ENA à Paris). Dans

de la République Valéry Giscard d'Estaing – Jacques Chirac, puis Raymond Barre – ont toutes les peines du monde à lutter à la fois contre l'inflation et contre le chômage. Le second choc pétrolier en 1979 aggrave la situation économique et sociale du pays. Les années Mitterrand (1981-1995) - L'alternance de 1981 a été rendue possible à la fois par la crise économique – 1,7 millions de chômeurs –,par la querelle des chefs de la majorité – Chirac contre d'Estaing –, par la lassitude des Français

En revanche, si l’opposition remporte les élections législatives, on passe d’un choix libre à un choix imposé. Ainsi, François Mitterrand a été plus ou moins contraint de nommer en tant que premier ministre Jacques Chirac en 1986 et Edouard Balladur en 1993. De même, Jacques Chirac a dû nommer Lionel Jospin premier ministre en 1997. Lorsque le président est libre de son choix, on a constaté la tendance du président à nommer au moins deux premier ministres au cours de son mandat, le premier étant

observe une pratique importante à la compréhension de l’exercice du pouvoir gouvernant : le premier Premier ministre est une personnalité de premier plan ayant contribué à l’élection du président (Debré en 59, Pompidou en 66, Chaban-Delmas en 69, Chirac en 74, Mauroy en 81…), tandis que les suivants sont des personalités au départ plus discrètes et qui n’ont d’autre poids olitique que celui que leur donne le président (Pompidou en 62, Couve de Murville en 68, Messmer en 72, Barre en 76, Fabius en