La Cohabitation Chirac

insatisfaisant par la gauche, elle perd les législatives de 1986 et provoque la première cohabitation avec Jacques Chirac en tant que Premier Ministre. Malgré les périodes de cohabitations, les socialistes restent au pouvoir, mais les conflits internes au sein du parti pour la succession de François Mitterrand les amènent à une défaite électorale en 1993. La dissolution entreprise par Jacques Chirac en 1997 espérant éviter la prépondérance de gauche dans les années à venir, a eu un effet

Les fonctions du président de la république en période de cohabitation est le chef de l’opposition ainsi que chef de l’état.ce sont ces deux casquettes qui vont le guider durant son mandat A. Un chef d’état politiquement désavoué 1. Les conséquences de la sanction des urnes La cohabitation est surtout le résultat du désaveu du président, car juridiquement prérogatives très mince. En étant désavoué par le peuple il va perdre une certaine légitimité car on retire la confiance placé en lui. Avec

ministres qui lui avait toujours échappé jusque là), sauf en période de cohabitation. Son élection au suffrage universel direct décidé par la réforme constitutionnelle de 1962 puis le passage du septennat au quinquennat à partir de 2002 (qui entraîne l'organisation des élections législatives et présidentielles à quelques mois d'intervalles l'une de l'autre, la première suivant la seconde, rendant difficile toute nouvelle cohabitation) renforcent encore son poids politique. Les deux lectures de la Constitution

Fabius (2) 1991 : E. Cresson (2) 1992 : P. Bérégovoy (3) 2005 : D. de Villepin (2) 1959 : M. Debré (1) 1965 : G. Pompidou (1)* 1969 : J. Chaban-Delmas (1) 1974 : J. Chirac (1) 1981 : P. Mauroy (1)** 1988 : M. Rocard (1)** 1995 : A. Juppé (1) 2002 : J.-P. Raffarin (1) 2007 : F. Fillon (1) 1968 : M. Couve de Murville (2) 1986 : J. Chirac (3)*** 1993 : E. Balladur (4)*** 1997 : L. Jospin (2)*** Les chiffres entre parenthèses indiquent le « rang de succession » du Premier ministre durant le même septennat

gage de tempérance : cf tous les pouvoirs partagés (6) article 8 président nomme membre du gouvernement sur proposition du 1er ministre (période de concordance, le président choisi Mauroy / Mitterrand 1981, période de cohabitation : un réel compromis doit s'établir (Mitterrand / Chirac avec Léotard). + pouvoir de promulgation de la loi (parlement) art 10 (ou demander une nouvelle délibération) + art 9 il préside le conseil des ministres (art 13 il signe les décrets et les ordonnances délibérés dans

pas de gouverner. Art 20 de la constitution : le gouvernement détermine et conduit la politique de la nation. Le chef de l’état ne conduit donc pas la politique de la nation. Mais, sous De Gaulle la constitution n’est pas respecté sauf sous la cohabitation. Les auteurs de la constitution non gaulliste quand ils ont écrit l’article 20 dit que le parlement conserve une main sur le gouvernement. Mais, ils ont oublié l’article 5 : le président de la république arbitre les conflits entre le pouvoir publiques

peuple par rapport à sa réforme sur les régions et le Senat. Cohabitation : président et premier ministre de couleurs différentes 86-88 Mitterrand /Chirac 93-95 Mitterrand /Balladur 97/2002 Chirac / Jospin : après 2 ans de son mandat Chirac a dissout l’Assemblée National pour en avoir une nouvelle jusqu’à la fin de son mandat. Cependant la nouvelle Assemblée était de couleur différente. Contrairement à ce qu’à fait De Gaulle Chirac a décidé de continuer son mandat tout de même. La suprématie

tandis que l’histoire institutionnelle française a été très instable, la Ve République perdure depuis plus de cinquante-six ans. Il est donc pertinent de s’interroger sur cette figure présidentielle qui, malgré les évolutions et les périodes de cohabitation, semble assurer encore aujourd’hui la stabilité politique recherchée originellement. La conception gaullienne du pouvoir voulant que le président de la République soit au dessus des partis politiques n’a pas été respectée dans la pratique, étant

suppression de la censure et de la dissolution. Sous Georges Pompidou, un autre argument en faveur de la mise en place du quinquennat est invoqué en raison de la probabilité de se trouver en présence de majorités divergentes, en l’occurrence d’une cohabitation amoindrissant le pouvoir présidentiel, en l’isolant et en le cantonnant dans ses pouvoirs régaliens. En 1973, il avait souhaité réduire la durée du mandat de sept à cinq ans. Un projet de révision constitutionnelle, présenté suivant la procédure

(cinq ans) afin de diminuer les risques de cohabitation. Cette révision de la constitution n’écarte pas toute possibilité de cohabitation (en cas de de démission ou de décès du président de la République, ou en cas de dissolution de l’Assemblée nationale) et pourrait, modifier l’équilibre entre les différentes institutions. Le septennat est trop long au regard des exigences des démocraties modernes. Le quinquennat permettrait d'éviter certaines cohabitations, comme se fut le cas auparavant. Le cumul