La Cohabitation Chirac

dans la pratique. En 1986, la désignation d’une majorité parlementaire opposée au chef de l’Etat (cohabitation) a provoqué une interrogation : Comment ce régime peut-il fonctionner lorsqu’un président est politiquement en opposition avec son gouvernement et avec la majorité de la chambre basse ? On va s’apercevoir que le passage d’une période de fait majoritaire à une période de cohabitation va révéler que le président voit son rôle devenir extrêmement réduit dans la pratique. Ceci se traduit

fois élu en 1981 et 1988 François Mitterrand dissout l'assemblée nationale pour obtenir de la part de corps électoral une majorité pour le soutenir. II. La durée de la fonction présidentielle - de septennat au quinquennat Le président Jacques Chirac aura été le dernier président à exercer un mandat de sept ans. Cette règle est apparue sous la IIIe République et s'imposait aux républiques suivantes. Cette règle est vite apparue comme dépassée et en opposition avec les règles qui existaient dans

Longtemps inenvisageable, la cohabitation est cependant devenue réalité 28 ans après la promulgation de la Constitution de 1958 et ce, par l'interaction de plusieurs facteurs : La volonté des électeurs qui, à trois reprises (1986, 1993, 1997), ont imposé cette situation au sommet de l'Etat. La spécificité du texte constitutionnel qui organise une dyarchie à la tête de l'Etat, accentuée par l'instauration en 1962 de l'élection du Président de la République au suffrage universel direct

république : 1) L’irresponsabilité du Président gage de la continuité de l’action de l’Etat : Le Président de la république n’est pas le premier ministre : il n’a pas vocation a exécuter mais à commander. Ainsi l’illustre les propos tenu par Jacques Chirac envers son ministre de l’Intérieur au cour de la cérémonie du 14 juillet : « Je commande, il obéit. ». La responsabilité de l’action gouvernementale incombe clairement au Premier Ministre qui peur voire son action sanctionnée par le Parlement par

décisions qu’il (le président) a arrêtées en étroite collaboration avec le gouvernement ». La collaboration entre les deux personnages est tellement importante qu’elle pourrait même abaisser l’autonomie du premier Ministre. Ainsi, lorsque Jacques Chirac, alors premier Ministre de François Mitterrand démissionna à l’été 1976, n’était-ce pas à cause de cette trop forte collaboration, qui laissait sur le banc de touche son autorité propre et nécessaire pour exercer sa mission ? Le Premier ministre

présidence du conseil des ministres qui lui avait toujours échappé jusque-là), sauf en période de cohabitation. Son élection au suffrage universel direct décidée par la réforme constitutionnelle de 1962, puis le passage du septennat au quinquennat à partir de 2002 (qui entraîne l'organisation des élections législatives quelques semaines après les présidentielle, rendant difficile toute nouvelle cohabitation) renforcent encore son poids politique. L'article 5 de la Constitution fait du président le

variables déterminantes du Professeur Cohendet, il est possible d'observer que la France dispose de deux systèmes politiques différents sous la V ème République, l'un en période de « hors cohabitation » ( A ) et l'autre en période de cohabitation ( B ). A) Un système semi-présidentiel en période de « hors cohabitation » De par la pratique institutionnelle des gouvernants, et depuis 1962 avec la mise en place du suffrage universel direct pour l'élection du Président de la République, on est passé

Mitterrand : le maintient de la logique présidentialiste : 1981-1986 ; 1988-1993 107 a) La période 1981-1986 107 b) La période 1988-1993 108 c) Le mandat de Chirac : La période 1995-1997 109 §2 Les périodes de cohabitation 111 A) La cohabitation affrontement : mai 1986-1988 111 B) La cohabitation de velours : 1993-1995 112 C) La cohabitation provoquée : 1997-2001 113 Chapitre 2 : La remise en cause programmée et en pratique réelle du Parlement 115 Section 1 : La désignation des parlementaires

peine dissimulées. Dans ce panier de crabe, Jacques Pilhan fait presque figure de modérateur. Ce précurseur de la mise en scène médiatique du politique, s’efforça sans cesse durant ces quinze années d’abord aux cotés de Mitterrand et Rocard puis de Chirac de contenir les pulsions de ses clients pour leur construire une image savamment étudiée qui leur colle à la peau et dont ils ne doivent pas se défaire Outre l’atmosphère d’une époque parfaitement rendue, entre l’arrivée à maturité de la « Société

censure…) Nveauté : Conseil Constitutionnel (9sages pour 9ans) LES PDTS : o CDG (1958-1965) o CDG (1965-1969) o G. Pompidou (1969-1974) o V.G. d’Estaing (1974-1981) o F. Mitterrand (1981-1988) o F. Mitterrand (1988-1995) o J. Chirac (1995-2002) o J. Chirac (2002-2007) o N. Sarkozy (2007-2012) Les années De Gaulle (1958-69) CRISE ALGÉRIENNE : CDG a une opinion qui évolue à ce propos. 1959 : autodétermination 1960 : indpdce négociée  dbt des pourparlers avec le FLN 1961 : référundum