La Cohabitation Chirac

majoritaire uninominal à deux tours, qui permet de dégager des majorités au parlement. Le chef de l'État peut alors s'appuyer sur une majorité disciplinée. Ce qui fut le cas pour De Gaulle en 1958 et en 1968, pour Mitterrand en 1981 et en 1988, pour Jacques Chirac en 1995. Le président peut alors nommer un premier ministre sans référence au Parlement, par exemple avec la démission de Michel Debré en 1962 et son remplacements par Georges Pompidou, où le renvoi de Jacques Chaban-Delmas en 1972 alors qu'il disposait

(Jacques Chirac le 21 avril 1997). Le régime présidentiel concentre le pouvoir entre les mains du chef de l’état en raison de son mode d’élection au suffrage universel et de la disposition d’une majorité parlementaire. Il met en avant que le président a un statut renforcé par l’élection au Suffrage Universel et de plus, le système fait qu’il a pour le soutenir en plus une majorité parlementaire soumise. Cette position s’est trouvée contredite dans les années 80 avec le phénomène de cohabitation : au

Président ». Si les résultats des élections législatives vont de paire avec le souhait du Président, ce dernier dispose de pouvoirs réels. Sa prépondérance est certaine car elle correspond à sa qualité d'élu national. Cependant, en période de cohabitation le chef de l'Etat, n'ayant pas le soutien de la majorité parlementaire – ou du moins cantonnée, celui-ci doit alors s'effacer devant cette majorité législative et son premier ministre. Ainsi c'est ce dernier qui, par la force des textes constitutionnel

(psd peut faire référendum) et article 12 de la C° (dissolution mais un tabou depuis la crise du 16 mai 1977)… La Ve République : restaure le régime parlementaire dualiste (sur le papier). Mais dans la pratique : tantôt en régime parlementaire (cohabitation), tantôt en régime mi-parlementaire et mi-présidentiel (coïncidence). Ccl sur la notion de pouvoir d’Etat : art 5 de la C° = fondamental car il définit le rôle du Président en donnant l’idée de DG (psd fort). Le psd est élu mais il y a un effet

Giscard d’Estaing (1974-1981) Bien qu’appar tenant au centre-droit , il choisit comme Premier ministre un gaulliste. • Le gouvernement de Jacques Chirac (19741976) : des réformes sociales (majorité à 18 ans, loi Veil sur l’avortement) sont réalisées, mais elles divisent les gaullistes. Désapprouvé sur la politique économique par le président, J. Chirac démissionne. Il deviendra maire de Paris en 1977. • Le gouvernement de Raymond Barre (19761981) : économiste, R. Barre, qui n’est pas un homme politique

Delmas puis élu justesse (50,8%) face Mitterrand. Comment expliquer victoire ? = bénéficié division gaulliste, soutien Chirac + sa notoriété ? VGE = homme connu gaullistes, brillante ascension (Inspecteur Finance 28 ans, député Puy Dôme 30 ans, sert de Gaulle budget 59-62 74 : devient ministre finances Pompidou. – 1ère fois psdt rep, doit nommer 1er ministre autre parti (Chirac UDR) mais tous 2 de droite = situa° délicate VGE doit ménager 1er ministre. => Une volonté de chgt dans continuité

notamment dans le temps car des modifications comme celle du mode d’élection du Président de la République ont pu altérer son fonctionnement ; mais aussi variable en fonction des circonstances et notamment celles découlant de la possibilité d’une cohabitation voire, plus récemment, celles découlant de l’instauration du quinquennat et de l’inversion du calendrier électoral faisant que l’élection présidentielle intervient avant les élections législatives. Il n’en demeure pas moins que dans toutes ces

        2. Les politiques conjoncturelles                  a/ Des choix difficiles, une politique hésitante et fluctuante de 1974 à 1982 Les gouvernements de droite confrontés aux 2 chocs pétroliers de 1974 à 1981  Les hésitations du gouvernement Chirac se sont manifestées par la succession de deux politiques opposées, le « plan de refroidissement  » ( c'est-à-dire de lutte contre l'inflation ) de juin 1974 étant abandonné en septembre 1975, au profit d'un plan de « soutien » visant à relancer l'économie

sil la Président propose un référendum c’est qu’il pense qu’un grand projet politique va être adopté par les Français. Par conséquent, s’il est désavoué la démission est naturelle. Mais les président succédant DEGAULLE (POMPIDOU, MITTERRAND, CHIRAC) n’ont pas mis leur mandat en jeux. 28 Octobre 1962 : finalement le OUI recueille 62% des suffrages exprimés. _Est-ce une majorité faible, médiocre, _aléatoire ? DEGAULLE prend le temps de la réflexion et décide de rester en fonction

république est contraint de signer les ordonnances et les décrets délibérés lors du conseil des ministres. Il ne peut refuser cette signature. (Bien que François Mittérand l'avait fait en refusant de signer une ordonnance que lui avait présenté Jacques Chirac.) Cela dit, l'outil le plus représentatif de la limite du président est le contreseing. En effet le président de la république n'est pas responsable. Lorsqu'il prend de actes, il doit les faire contresigner par le ministre ce que cela concerne,