La Cohabitation Chirac

exécutif bicéphale. Cette dyarchie faisait horreur au Général de Gaulle. Titre 1 : Le Président de la République C’est l’organe clé du régime dont le rôle est prépondérant en période des concordances majoritaires mais plus effacé en période de cohabitation. Chapitre 1 : Le statut du Président de la République Section 1 : Les modalités de son élection Depuis la révision constitutionnelle de 1962, le Président le la république n’est plus élu par les chambres mais directement

de voutes de toutes les institutions. Seul les différentes expériences de cohabitation vont démentir, cette tendance présidentialiste. Cette prééminence présidentiel va s’exercer sur la personne du 1er ministre mais elle s’exerce aussi sur l’AN. Lorsque le régime fonctionne normalement ce qu’on appelle le fait majoritaire, permet d’envoyer à l’AN des majorité parlementaire qui st fidèles au président. En k de cohabitation la souplesse de la constitution va quand mm permettre aux instit de fonctionner

de réaction de l’exécutif. Cependant, l’histoire de la Ve fit apparaître des alternances entre cohabitation et prééminence présidentielle. Il semble bien que la théorie des cycles ne soit plus opératoire et que nous ayons une alternance binaire entre gouvernance et cohabitation. 2. Le poids d’une histoire cinquantenaire. L’histoire a modelé le régime de la Ve république : ex, la cohabitation. Dès 1958, les concepteurs et les observateurs établirent la certitude que la constitution était

(article 20) A l’évidence, le Gouvernement occupe le centre de gravité de l’exécutif. Longtemps ignorée, cette lecture parlementaire s’est imposée avec la cohabitation (principalement entre 1997 et 2002). « On ne saurait accepter qu'une dyarchie existât au sommet de l’Etat. Mais justement, il n’en est rien ». S’exclama De Gaulle le 31 janvier 1964 Sous

payés, la semaine de 39 heures, la retraite à 60 ans. La crise perdure : la droite l’emporte aux législatives de 1986. La cohabitation fragilise le pouvoir présidentiel. L’exécutif doit être partagé entre le premier ministre et le président Mitterrand réélu en 1988, connaît une deuxième cohabitation ( E. Balladur, 1993-1995). La droite de retour depuis 1995 Jacques Chirac, élu gaulliste en 1995, affiche une politique de rigeur qui le rend impopulaire. Il dissout l’Assemblée (1997) dans l’espoir

domination. En période de concordance de majorités, le premier ministre apparaît réellement subordonné au président de la République, c'est en fonction de ce que décide le président que la marge de manoeuvre est plus ou moins large. Pendant les cohabitation en revanche on retourne à une véritable application des articles 5 et 20 de la Constitution et donc si le premier ministre est toujours nommé par le président de la République (article 8), l'allégeance du premier ministre à l'égard du président

Mais ce régime de la 5ème république a aussi fonctionné lors des trois périodes de cohabitations après 1986, donc après le présidence de Gaulle , plus précisément lancée par François Mitterrand qui désigna Jacques Chirac (président du RPR) en tant que premier ministre. Ce régime a connu sept président qui furent le Général de Gaulle,Georges Pompidou, Valéry Giscard d'Estaing , Jacques Chirac , Nicolas Sarkozy, dont deux présidents de gauche qui sont François Mitterrand

II. Une Présidentialisation limité quand même La prédominance du Président de la République est tout de même limitée par les pouvoirs partagés en étroite collaboration avec le Premier Ministre, et par la répartition des pouvoirs en cas de cohabitation. A. Une étroite collaboration des pouvoirs entre le chef de l'Etat et le Premier Ministre La caractéristique la plus inhabituelle de la constitution sous la Vème République, c'est l'existence de deux cadres, un Président et un Premier Ministre

chef de l’Etat France Le chef de l’Etat est le président de la république. Il est élu au SUD (légitimité populaire). Il a des pouvoirs de représentation mais aussi, l’initiative législative. Il dispose de pouvoirs important sauf en cas de cohabitation dans lequel il les partage avec le 1er ministre. Il est le chef du pouvoir exécutif, il ratifie les traités, promulgue les lois, nomme à l’administration… Il dispose de certains pouvoirs propres (qui ne sont pas soumis au contreseing ministériel)

politiques conjoncturelles donne naissance à une politique hésitante et fluctuante de 1974 à 1982. Certains évènements comme les deux chocs pétroliers engendreront des choix difficiles pour les gouvernements de droite. Les hésitations du gouvernement Chirac se sont manifestées par la succession de deux politiques opposées, le « plan de refroidissement  » ( c'est-à-dire de lutte contre l'inflation ) de juin 1974 étant abandonné en septembre 1975, au profit d'un plan de « soutien » visant à relancer l'économie