La Colline Oubliée

il faut préserver le moral de l’arrière ! mensonge par omission... La première victime de la guerre, c’est la vérité. « Tu m’avais dit ta participation à l’assaut de la colline 875, à Dak to, Vietnam, une bataille très dure. Tu  m’avais raconté qu’après cela, tu t’étais assis un  long moment sous un arbre, en haut de la colline. En  te demandant ce que tu faisais là »1. Il est étonnant que les photographies de Jacob Riis dénonçant les conditions de vie des nouveaux immigrants à New York, en 1890

emprunta la route du sud, puis un simple sentier bordé d’herbes hautes qui lui arrivaient à la taille. Le chemin montait vers un tertre - 20 - presque invisible sous l’ombre protectrice d’un bosquet d’ormes. Lorsque le garçon eut gravi la colline, une maison éclairée lui apparut : c’était la ferme de Garrow. Son foyer. La demeure avait un toit de bardeaux et une cheminée en brique. Un avant-toit plongeait devant les murs blanchis à la chaux. À droite, il recouvrait des bûches de chauffage

Les plaines sont exiguës, sauf la Thessalie que dominent le mont Olympe et les dieux qui l’habitent. Les pâturages y permettent l’élevage, surtout celui des chevaux, si précieux pour la cavalerie grecque. Dans ce relief cloisonné de montagnes et de collines, les chemins gagnent difficilement la Grèce intérieure. Aussi un millier de cités s’isolent, s’individualisent en États minuscules, rarement alliés, surtout fiers de leur indépendance et de leur monnaie propre. Sparte et Athènes sont les cités-États

tranquilles et peu d’événements extraordinaires ont traversé ma route. Cependant, une fois, alors que j’étais encore jeune, j’ai vécu une bien tragique et étrange expérience. — Ah ! soupira Joyce Lemprière, déjà alléchée. — Je ne l’ai jamais oubliée tant j’en fus impressionné à l’époque, au point qu’aujourd’hui encore, il ne me faut faire qu’un bien petit effort pour me souvenir de la crainte et de l’horreur que j’éprouvais alors, lorsque je vis un homme frappé à mort d’une manière absolument

mont Lozère, devant le « labyrinthe de collines bleues » qui s’étale à ses pieds, il note : « Au sens large, j’étais dans les Cévennes au Monastier et durant tout mon voyage, mais il y a un sens restreint et local dans lequel seulement ce pays désordonné et broussailleux à mes pieds a droit au nom, et c’est en ce sens que les paysans l’emploient. Ce sont là les Cévennes au sens plein : les Cévennes des Cévennes. C’est dans ce labyrinthe indéchiffrable de collines qu’une guerre de bandits, une guerre

événements qui, de fil en aiguille, me conduiront au récit de mes misères. Lorsque je cherche à m'expliquer la naissance de cette passion qui devait influer sur ma destinée, je la compare à une rivière de montagne dont les sources sont obscures et oubliées. Mais cette rivière se gonfle, devient un torrent et, tandis que son débit augmente, elle balaye tous mes espoirs et toutes mes allégresses. La philosophie naturelle est le génie qui a eu raison de mon destin. Je désire donc, dans ce récit, établir

événements qui, de fil en aiguille, me conduiront au récit de mes misères. Lorsque je cherche à m'expliquer la naissance de cette passion qui devait influer sur ma destinée, je la compare à une rivière de montagne dont les sources sont obscures et oubliées. Mais cette rivière se gonfle, devient un torrent et, tandis que son débit augmente, elle balaye tous mes espoirs et toutes mes allégresses. La philosophie naturelle est le génie qui a eu raison de mon destin. Je désire donc, dans ce récit, établir

événements qui, de fil en aiguille, me conduiront au récit de mes misères. Lorsque je cherche à m'expliquer la naissance de cette passion qui devait influer sur ma destinée, je la compare à une rivière de montagne dont les sources sont obscures et oubliées. Mais cette rivière se gonfle, devient un torrent et, tandis que son débit augmente, elle balaye tous mes espoirs et toutes mes allégresses. La philosophie naturelle est le génie qui a eu raison de mon destin. Je désire donc, dans ce récit, établir

mont Lozère, devant le « labyrinthe de collines bleues » qui s’étale à ses pieds, il note : « Au sens large, j’étais dans les Cévennes au Monastier et durant tout mon voyage, mais il y a un sens restreint et local dans lequel seulement ce pays désordonné et broussailleux à mes pieds a droit au nom, et c’est en ce sens que les paysans l’emploient. Ce sont là les Cévennes au sens plein : les Cévennes des Cévennes. C’est dans ce labyrinthe indéchiffrable de collines qu’une guerre de bandits, une guerre

yeux et s'enfonça dans le cuir souple et le sommeil. C'est la sensation du ralentissement de la voiture qui l'éveilla. Il ouvrit les yeux et vit un village de pêcheurs, la mer bleue, des collines verdoyantes et un ciel sans nuage. On aurait dit un puzzle ou une brochure touristique vantant une Angleterre oubliée. Des mouettes tournoyaient en criaillant. Un vieux remorqueur à la peinture écaillée accostait au quai. Quelques autochtones, des pêcheurs et leurs femmes, le regardaient s'amarrer. Il était