La Compassion

testament. c) La poésie tragique : L’œuvre la plus représentative est « La Ballade des pendus ». Connue aussi comme « Epitaphe Villon » est le poème le plus connu de Villon. Villon fait parler les morts, qui s'adressent aux vivants, dans un appel à la compassion et à la charité chrétienne. Le but est solliciter l’indulgence et le pardon. 3) Le tragique de l’existence Villon crée une œuvre personnelle qui annonce thèmes de la poésie moderne. Inspiré par sa propre expérience de mauvais garçon il exprime

Ce texte est un des premier de la littérature française. François Villon écrit avant le moment de son exécution dans le but d'obtenir la compassion du peuple. I – Le rapprochement de plusieurs mondes 1- La situation d'énonciation

- Emploi du pronom «nous» pour évoquer l'énonciateur : «nous» désigne les pendus (12,15,17) ou leurs os (8), l'énonciation prend alors la forme d'une prosopopée.

Vous n'auriez pas tant à souffrir : Je vous défendrai de l'orage ; Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. - Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci : Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ; Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté

interrogations et les exclamations manifestent le bouleversement du personnage et visent à apitoyer l’interlocuteur, le lecteur ou le spectateur. * 3 – L’apostrophe L’apostrophe permet d’invoquer une puissance supérieure ou de solliciter la compassion des autres. 1. Le registre tragique (Une caricature) a) Définition Implique nécessairement la mort. Tragique veut dire que l'homme est en marche inexorable vers son destin mortuaire. Les grandes tragédies antiques ou classiques expriment

caractérisation qui montre la compassion envers le crapaud. Vers 32, on comprend que le poète a pris part avec les autres enfants à la torture de l’animal. Les personnages humains qui sont convoqués sont censés incarner : Le prêtre : la piété, la compassion La femme : la beauté extérieure ne reflète pas la beauté intérieure, bien au contraire elle se montre cruelle, donc laide à l’intérieur. Les enfants : l’innocence Le genre humain est donc cruel et incapable de compassion, leur première réaction à

curiosité, la surprise, le soulagement, la compassion. Champs lexical des sentiments + opposition entre le champs lexical de la peur « mourir de frayeur » (hyperbole) et les expressions telles que « Belle fut bien rassurée », « elle n'avait presque plus peur » . On s'identifie à la jeune femme car on retrouve les mêmes sentiments qu'elle : sympathie, compassion (registre pathétique, champs lexical de la tristesse, interjections + hyperbole « Grande compassion ». II2-Le refus des préjugés : l'écart

nouveau dans le troisième texte qui permet de mettre en évidence la compassion devant le destin exemplaire que doit suivre Bérénice qui pourtant engendrera de forte douleur, « adieu, seigneur, résignez : je ne vous verrai plus » v.21. Le second est le registre pathétique. Suite à cet amour impossible Oreste perd la raison et devient fou, il exprime sa douleur a l’aide de nombreuses interrogations ou exclamations entraînant de la compassion « Quels affreux regards elle jette sur moi ! » v.27, ce sentiment

pathétique : «pauvre » (l.3), « horrible » (l.5), « abomination » (l.22), « mal » (l.25), « versait des larmes » (l.25), « pleurant » (l.25). Avec l’apostrophe « mon ami »= fraternité, compassion, familiarité Le discours sobre du nègre qui semble résigné à son état de soumission interpelle une fois de plus la compassion du lecteur car il traduit une déshumanisation frappante de l’esclavage. Attitude de soumission et de passivité « j’attends mon maître » (l.5), «c’est l’usage » (l.7) présent de vérité

éprouver les mêmes sentiments que lui, ce qui engendre de la sympathie. En me créant une situation imaginaire, irréelle mais semblable à la sienne, je peux donc comprendre ses sentiments et ressentir dans une certaine mesure ses émotions, c’est la compassion. II. Autrui, étant autre que nous, différent, on ne peut pas se mettre totalement à sa place. La différence entre ce que l’autre pense et ce qu’il dit ne nous permet pas de nous mettre réellement à sa place, c’est la limite du langage. Autrui

Selon les principes de l’éthique médicale, les vertus nécessaires à un bon soignant sont : la compassion, le discernement, la loyauté, l’intégrité et être consciencieux LA COMPASSION | * Du latin signifiant « souffrir avec » * Attitude attentive envers le bien être d’autrui * Tendresse + malaise =pitié face à la souffrance d’autrui * Capacité à l’empathie * Risque : être trop dans la compassion = trop penser à l’autre = ↘rationalité * La décision peut être moins rationnelle car trop