La Connaissance De Soi Par Le Doute

« Est-on » fait allusion à l’être humain ou du moins ce qu’il en est. Or le fait d’être suffit-il à une bonne connaissance de soi ? Il existe en chacun de nous une combinaison allénique qui nous assure la spécificité de notre être, de notre « Moi ». Par ailleurs, « Est-on » représente l’être conscient de lui-même et des autres, soit l’être conscient d'exister. Cette conscience enveloppe une connaissance et un travail de réflexion : on est donc dans la capacité de prendre conscience de nos préjugés, ou des

progressivement, et d’établir un ensemble de connaissances sûres, valides, qui permettent de mieux appréhender et structurer l’existence. L’ignorance a permis ici d’établir avec certitude deux choses fondamentales. La première est la connaissance de l’ignorance, selon Platon, ce qui permet d’avoir un point de départ dans l'acquisition du savoir. Si je ne sais pas, c’est qu’il est possible de savoir, et ainsi est stimulée la volonté d’apprendre. La deuxième est la connaissance de l’existence de soi, de la subjectivité

fait la métaphysique, ou ancrée dans le sens commun). 2) et si on peut y avoir accès : après Descartes, la tradition française a continué et consisté à considérer le moi comme un objet, qui, de surcroît, est le fondement privilégié de toutes nos connaissances et de tout ce qu’on peut savoir. Le problème est ici celui de savoir si avoir conscience de soi, c’est vraiment se connaître soi-même Qui est Descartes ? Celui –ci est un grand philosophe du 16e siècle il est décédé en 1650. Il fut étudiant

possibilité lorsque l'on mène une telle quête de se passer du doute. Or le doute en philosophie n'est pas l'incertitude qui de manière négative nous éloigne du vrai. Le doute est une méthode, une exigence de faire correspondre son discours à la réalité sans précipitation mais avec le recul nécessaire de la réflexion. C'est en ce sens que le doute nous permet de rechercher le vrai et que cette recherche ne peut pas s'en passer. Le doute est le sûr moyen pour philosopher , c'est-à-dire pour mettre à

sinon, de quelle façon elle est obtenue. Dans un premier temps, la question examinée est donc celle de l'essence de la vertu. Néanmoins, après plusieurs vaines tentatives de réponse, Socrate et Ménon examinent la question plus générale encore : la connaissance est-elle seulement possible ? Et comment ? L'interrogation sur la vertu se poursuit dans un troisième temps, avec l'examen de la question posée initialement par Ménon, celle de l'enseignement de la vertu. Le Ménon est un des dialogues de Platon

de nos jours un sujet de débat chez nos philosophes. La connaissance est-elle nécessaire pour bien vivre? La conception du mot connaissance est la majorité du temps très différente d’une personne à une autre, c’est un ensemble de savoir que l’on peut acquérir et qui nous amène à connaître obligatoirement la vérité absolue. Bien vivre représente une façon de vivre dans laquelle confort et sagesse sont réunis. Pour Socrate la connaissance est nécessaire pour bien vivre puisque << une vie

statut du sujet. Posté comme vérité première de la métaphysique chez Descartes, le sujet sera néanmoins contesté comme illusion (Hume, Kant), ou même comme superstition (Nietzche), avant d'etre réintroduit comme condition transcendantale de la connaissance ou de la constitution du monde qui s'accomplit dans l'histoire (Hegel). La question du statut du sujet nous donnera donc l'occasion de comprendre un aspect essentiel de l'évolution de la philosophie depuis les Temps Modernes jusqu'a nos jours.

la résolution de la question. B. Le doute méthodique DESCARTES décide de pratiquer un doute méthodique « parce que nous avons tous été enfant, avant que d'être homme, » l’enfance étant l’âge de toutes les influences et de tous les préjugés. Il faut se défaire des opinions reçues. Le doute doit être universel. La méthode de DESCARTES va consister à tenir provisoirement pour fausses les opinions dans lesquelles il trouvera la plus petite raison de doute et cela, jusqu’à ce qu'il découvre quelque

obstacles à son élaboration ? Y a-t-il des connaissances dont on ne peut douter ? L’opinion qui désigne une croyance incertaine est un obstacle à l’élaboration de la vérité. En effet, elle réalise une confiance naïve dans les données qui lui sont présentées. Elle plonge l’individu dans une illusion de connaissances : il croit savoir alors qu’en réalité il ne sait pas. Selon Bachelard, « L’opinion pense mal ; elle ne pense pas : elle traduit des besoins en connaissances ». La personne va laisser échapper

conscience de nos pensées? De plus, les pensées ne sont-elles pas les manifestations de nôtre conscience? Et si cela se révélait comme vrai a-t-on conscience de nôtre propre conscience? La conscience ne se révèle-t-elle pas à la limite de nos connaissances? Mais les pensées sont aussi séparées des actions du corps, ne nous permettent elles pas dès lors d'évaluer nos actions futures et donc ne sommes nous pas conscient de nos pensées à travers nos actes? On peut alors examiner notre environnement