La Conscience Bergson

L'art doit-il nous apprendre quelque chose ? « A quoi vise l’art, sinon à nous montrer [...] des choses qui ne frappaient pas explicitement nos sens et notre conscience ? » déclare Henri Bergson en 1938 dans son oeuvre La Pensée et le mouvement. Cette phrase nous exprime la penée de Bergson sur la fonction de l'art selon lui mais elle nous permet de pouvoir nous poser la question suivante : est-ce-que l'art a-t-il réellement quelquechose à nous apprendre ? L'art à etait pendant lontemps une technique

Saint augustin, « le temps n’est rien d’autre qu’une distorsion de l’âme », en effet c’est notre conscience qui fait surgir le temps, car elle est imprégnée des trois dimensions du temps, le présent étant toujours entouré de souvenirs et d’un avenir, et c’est elle qui fait le trait d’union entre ces différents moments. Nous ne pouvons donc pas perdre quelque chose qui est uniquement dans notre conscience : « il y a en effet dans l’âme ces trois instances, et je ne les vois pas ailleurs : un présent

pour être conscient, il faut être libre, » écrit Moffadel Abderrahim, écrivain marocain, dans Suis-je rêve ou réalité . Liberté, conscience et volonté semblent aller main dans la main puisque pour qu’un acte soit volontaire il doit être conscient, mais doit-il être libre? Si je choisis de boire et que j’ai conscience de boire alors mon acte est volontaire. Mais si j’agis par réflexe, pour satisfaire ma soif, est-ce moi qui agis ou bien non ? Lorsque je fais quelque chose

forcément renoncer à la vérité contrairement à ce que croient nos sceptiques et nos relativistes : individualiser authentiquement revient à créer et toute expression créatrice participe qu’elle le veuille ou non d’une évolution consciente de la conscience aussi bien universelle qu’individuelle. Le génie n’est jamais ressenti dans une perspective relativiste car il change celui qui l’expérimente et ceux qui en pénètrent la teneur. Même au sein des sciences les plus grands génies témoignent du fait

La capacité de dire « Je », c’est ce qui fait l’homme. Fin : « Auparavant il ne faisait que se sentir et maintenant il se pense » L’enfant qui prend conscience de lui- même, de son « moi », prend une autre dimension et se situe différemment par rapport au monde, c’est alors qu’il dit « Je ». Usages possibles : 1.Avons- nous conscience de tout ? 2.Peut-on comparer l’enfant avant l’émergence du « Je » à un animal ? Critique de la faculté de juger, 1790 Ouverture : « L’art est distingué

“rien” n’existe pas en lui-même. C’est la thèse avancée par Henri Bergson qui constate que les philosophes ne se sont guère occupés de cette idée du néant. Pourtant, lorsque l’on prononce le mot “rien”, nous avons une idée à l’esprit puisque toute idée et idée de qqch, d’un fragment déterminé par le réel. De fait, comme n’importe quelle autre idée, l’idée qui accompagne le mot “rien” et bien l’idée de “qqch”. Par exemple, Bergson utilise l’exemple d’une chambre sans meuble qu’on présente en disant

dont on n'a pas conscience c'est quelque chose non perçu : par exemple, ce qui se trouve en marge d'une perception ciblée, cf : Sartre, L'être et le néant, dans lequel perception et réalisation résultent d'une abstraction. Par exemple la recherche d'un visage connu dans un café c'est aussi quelque chose de non anticipé (être inconscient, c'est n'avoir pas anticipé les conséquences d'un acte) L'inconscient est donc quelque chose qui nous échappe. Ce « raté » de la conscience n'est pas problématique

complexes. Ainsi peuvent-ils se méprendre sur mon attitude lorsque je ris jaune, alors que je sais d’un savoir immédiat ce que mon rire dissimule. La présence d’autrui ne semble donc pas pouvoir apporter quelque chose d’essentiel relativement à la conscience que j’ai de moi-même. Pourtant en certaines circonstances, autrui paraît plus clairvoyant que moi sur mon propre compte : chacun sait bien qu’il ne lui est pas indispensable de consulter un psychanalyste pour apprendre sur lui-même des vérités qu’il

vivre… cf. Bergson. - communiquer et parler : cf. texte Descartes (la différence se comprend surtout à propos du problème du langage animal) - penser et parler : la pensée pré-existe-t-elle au langage ? peut-on penser indépendamment des mots ? On répondra (cf. Hegel) que la pensée qui préexiste au langage n’est qu’une pensée confuse, qui se cherche : on ne peut penser avant d’avoir recours aux mots ; c’est que penser, ce n’est pas percevoir, sentir, ou avoir conscience en général

la minutie, etc. Georges Bataille a d'ailleurs dit que « le travail est aussi la voie de la conscience par laquelle l'homme est sortie de l'animalité. C'est par le travail que la conscience claire et distincte des objets nous fut donnée ». De plus, selon Bergson, à la différence de l'animal, l'homme crée ses moyens de travail car l'homme est d'abord un « homo faber » c'est-à-dire un technicien. Bergson : « l'intelligence, envisage dans ce qui en paraît être la démarche originel, et la faculté de