La Conscience De Soi Peut Elle être Objective

de la même personne. Mais qu'est-ce qui nous permet de dire qu'elle est toujours la même? Il y a deux manières d'exister, si l'on entend par ce terme "être réel": on peut occuper une place dans l'espace et le temps, avoir telle ou telle capacité. Mais le jeu de la pensée et de la conscience vient enrichir et compléter cette existence objective. Dès lors que nous sommes conscients, nous existons "pour nous même". Notre présence dans le monde et la perception que nous avons de nous même sont alors

amenés à développer une conscience de notre être qui nous définit de par des qualités, des défauts, des vertus ou bien des vices. A première vue, il pourrait sembler naturel de penser avoir conscience de ce que nous sommes. Notre être et notre conscience pourraient en fait nous sembler ne faire qu'un. Ainsi nous avons conscience d'avoir certaine caractéristiques physiques et émotionnelles selon des situations spécifiques. Cependant la conscience que nous avons de nous même peut être trompée par notre

été décidé par la Cour d’appel bien que dans les pourvois furent invoqués le défaut de discernement des victimes quant aux conséquences de leur actes excluaient qu’une faute puisse être retenu à l’encontre d’elle de ce fait le partage de responsabilité n’était pas justifié. La responsabilité de la victime peut elle être engagée malgré son manque de discernement si elle n’a pas pris toutes les mesures nécessaires afin d’éviter la survenance du dommage ? Dans deux cas la cour de cassation rejette

tout, mes sens ne me donnent-ils pas directement la réalité ? Ou bien, devons-nous penser que ce qui est réel, c'est seulement ce qu'objectivement notre raison est à même de déterminer ? Qui est l'autorité du réel ? Mes sens ? Ma raison ? La raison peut-elle me permettre de savoir quand une sensation renvoie à une réalité ? * * * A. Le concept de réalité et l'objectivité Partons donc du sens commun, de l’attitude naturelle, telle qu’elle se déploie dans la vigilance. Je me lève le

voir que la conception cartésienne de la conscience comme pure intériorité, comme "citadelle intérieure", est de nouveau à dépasser. "Autrui" est un terme abstrait, qui est dérivé du terme latin "alter" (autre, étranger, différent). Autrui, pour parler généralement, c'est cet autre ou ces autres avec qui je vis, que je rencontre, etc. Les questions que se posent les philosophes à son sujet sont 1) épistémologiques et 2) ontologiques, i.e. : 1) peut-on connaître autrui? Le connaît-on immédiatement

*N'exprime-t-on que ce dont on a conscience *? Au cours d’une conversation sur un sujet quelconque, il peut arriver que nous évoquions par exemple le thème de la mort. Face à nous, autrui semble troublé, et se met soudainement à pleurer : on apprend alors qu’il a perdu sa mère la semaine dernière ; nous l’ignorions. Ainsi, nous l’avons blessé sans en avoir l’intention. Peut-on alors être tenu comme responsable de ses pleurs ? Avons-nous maîtrisé tous nos dires ? Pouvions-nous prévoir l’effet de

phénomène 2/ La chose en soi 3/ Le noumène 4/ L’objet transcendantal 4 I/ L’aperception transcendantale 1/ L’aperception en général « La conscience de soi-même (l’aperception) est la simple représentation du Moi » (Critique de la Raison pure, Esthétique transcendantale, §8, 2 - AK, III, 70, p.1391) « L’aperception est la conscience de la pensée, c’est-à-dire des représentations telles qu’elles sont installées dans l’esprit » (Réflexions métaphysiques, 7 (Löse Blatter)) « L’aperception

(Intro) (Mise en place du problème) Être le mieux placé, c’est d’abord avoir la meilleure place, spatialement, par rapport à quelqu’un ou quelque chose, pour en parler, l’observer, le connaître. Ainsi, dans un premier temps, il semble que le mieux placé pour connaître quelqu’un sera une personne qui en est proche. Ma famille et mes amis, mes proches précisément, sont mieux placés pour savoir qui je suis, connaître mes pensées, mes sentiments, mon caractère, en un mot tout ce qui constitue ma personnalité

1. Le modèle relationnel de la décision peut être abordé du point de vue idéal, et réel. La modèle relationnel de décision idéal, ou rationalité objective se compose de 3 étapes : La prise en compte total de l’environnement, suivit de l’analyse de l’ensemble des choix possibles, pour finir par prendre la meilleure solution parmi toutes celles existantes, selon les critères valorisés à l’avance. Alors que si l’on s’intéresse au modèle relationnel de décision réel on pourra observer de nombreuses

pas travailler, mais du moins, qu’il faut savoir pourquoi l’on travaille. Or, le propre du travail est d’être aliénant précisément dans la mesure où l’on n’en perçoit pas les raisons. Le boulanger qui travaille dans une petite communauté humaine peut avoir en vue le système des échanges de cette communauté : il sait que son travail sera échangé contre le produit du travail des autres membres de cette communauté (voir cours sur les échanges pour les TES). Mais pour un travailleur dans l’économie