La Conscience Peut Elle Rendre Malheureux

PASCAL, PENSÉES QUELQUES REPERES SUR LE PROJET DE JUIN 1658 On peut diviser la partie des Pensées qui est à votre programme en quatre grandes étapes : (1) LA CONDITION HUMAINE : MISÈRE ET GRANDEUR I. [La liasse-table de juin 1658] II. Ordre : réflexions sur l’organisation de l’ouvrage III. Vanité : faiblesse de la raison humaine, aveuglée par les « puissances trompeuses  » (l’imagination « maîtresse d’erreur et de fausseté  », la coutume, l’amour-propre) IV. Misère : la vertu, la justice

L’homme est un être de désir. Cela est un fait. On peut même penser que c’est la conscience qui rend possible le désir, au sens où seule la représentation de ce qui comblerait un manque ferait naître le désir. Or pour quelles raisons sommes-nous capables de désirer ce qui n’est pas nécessaire ? Qu’est-ce qui, en effet, peut motiver cette recherche de ce qui n’est plus de l’ordre du besoin, lequel recherche plutôt tout ce qui nous est nécessaire ? Pourquoi, qui plus est, désirer ce que l’on n’est

isolement. On peut alors se demander si la présence de l'autre, du prochain, avec son identité propre et ses différences, permet à l'homme d'échapper à la condition nuisible et désagréable d'un isolement physique ou moral. Nous verrons tout d’abord qu’effectivement la présence d’autrui est une condition nécessaire pour s’affranchir de la solitude car elle nous donne des repères et nous permet d’exister sous un autre regard ; mais nous verrons qu’elle n’est pas suffisante et qu’elle peut même aggraver

nous ne pouvons pas qualifier cette pratique de « crime ». Regardez bien ces images, voici un embryon à ..... semaines de grossesse. Trouvez-vous vraiment que cela ressemble à un être humain? À ce stade de croissance, l'embryon n'a encore aucune conscience, il ne souffre pas et ne se rend donc pas compte de ce qu'il lui arrive. Et les méthodes utilisées alors, parlons-en un peu s'il vous plait. Elles sont purement et simplement barbares! Dans la plupart des cas, le médecin pratique l'intervention

fonde son immobilité : « j’attends mon maître » (Voltaire veut nous montrer que le noir à terre n’a que le droit d’attendre, de végéter, alors que Candide et ses compagnons ont la liberté de voyager, par exemple ici en Guyane hollandaise). Il s’agit peut-être aussi d’un signe de sa fatigue physique. Le dénuement de l’esclave se signale par des manques (la moitié de son habit, une jambe, une main). Les mutilations, comme l’explique la victime ont deux origines : l’accident et la répression. Pour éviter

les êtres humains qui ont besoin ou qui recherchent la compagnie des autres hommes donc on ne peut pas affirmer que tous les êtres humains sont par nature des êtres sociaux (problème d’acceptabilité). Contre-réfutation : Toutefois, même les ermites qui choisissent de vivre isolés ont eu besoin de d’autres êtres humains pour atteindre la maturité. En effet, étant enfant, comme tous les enfants, on peut supposer qu’ils ont recherché l’affection de leurs parents (ex. il faut alors citer de véritables

pas à faire sa décision. Suite à son vol du quarante sous auprès du Petit-Gervais, il sentait la crasse s’imposer sur son cœur fragile. Intimider un petit juste pour quelques sous lui semblait si lâche qu’il sentait son âme frémir. Il prit vite conscience qu’il ne voulait pas continuer la vie d’un sale brigand. Il ne pouvait pas aller contre la volonté que Dieu lui avait si généreusement tendue. Il chassa tout fiel incrusté dans son âme et dans son cœur. Ce fut pour lui deux points de déviation

« On est toujours tenté de croire qu’on est le seul, le seul à être bête, malhabile, malheureux, et un peu trop mal à l’aise. » De plus, il reproche la parole à ceux qui veulent « se justifier », plutôt que de « se tirer au clair », car l’écriture aide à mieux se cerner, comme si poser les évènements par la plume éclaircit le rapport entre le je et le monde, mais aussi entre le « moi », c'est-à-dire la conscience individuelle et le « je », principe auquel l’individu rapporte ses états, ses actes

l’unique intérêt que peut avoir la mort puisqu’on va peut-être le rencontrer. Le bonheur semble toujours nous culpabiliser, comme si nous le prenions à quelqu’un d’autre, comme s’il n’existait qu’en une seule unité et que l’on ne pouvait le partager, comme s’il existait une interdiction divine de présenter des instants heureux. Il est vrai que les religions se nourrissent davantage du malheur que du bonheur car le malheur contraint et induit ensuite le pardon du malheureux qui se croit entaché

soit le maître, et qu’un seul soit le roi. (.) Mais, à parler à bon escient, c’est un extrême malheur d’être sujet à un maître, duquel on ne se peut jamais assurer qu’il soit bon, puisqu’il est toujours en sa puissance d’être mauvais quand il voudra ; et d’avoir plusieurs maîtres, c’est, autant qu’on en a, autant de fois être extrêmement malheureux. (.) Il y a trois sortes de tyrans : les uns ont le royaume par élection du peuple, les autres par la force des armes, les autres par succession