La Conscience Selon Pascal

1. L’idée principale du texte et sa structure argumentative : Dans ce texte, Pascal cherche à établir ce qui fait la spécificité humaine. Il en vient à considérer l’homme –ce que condense la première phrase du texte- comme un être intermédiaire compris entre la misère et la grandeur : du point de vue de l’ordre sensible, il est sous le signe de la faiblesse (il est physiquement faible, sans cesse trompé par son imagination, par ses sens ; il est agité, mouvant, asservi à l’opinion, sujet aux maladies

es pensées, œuvre posthume publié en 1670, Pascal est très pessimiste sur la condition de l’homme après la chute. Dans plusieurs de ces fragments pour montrer la misère ainsi que la grandeur de l’homme il utilise beaucoup le rapport entre l’homme et la bête. Pascal affirme dans le fragment 112 : «  Il est dangereux de trop faire croire à l’homme combien il est égal aux bêtes, sans lui montrer sa grandeur. Il est encore dangereux de lui trop faire voir sa grandeur sans sa bassesse. Il est encore plus

Pascal, Préface pour un Traité du videGroupe d’études « La philosophie au sens large » Animé par Pierre Macherey 07/12/2005 Pascal et l’idée de science moderne : la Préface pour un Traité du vide de 1651 (suite) Les étapes suivantes de l’investigation que Pascal a consacrée à cette même question du vide, se situent en 1651, où il a esquissé sa Préface pour un Traité du vide, et où il a eu une importante correspondance avec M. de Ribeyre, un notable de Clermont-Ferrand, dans laquelle

document utilisé pour l’analyse philosophique Oeuvre : La mort d’Ivan Ilitch de Tolstoï (page 56 à 60) Ivan Ilitch, personnage principal de l’histoire, se rend compte qu’il est en train de mourir et il est dans un désespoir des plus intenses. Selon la logique de Kiesemetter qui mentionnait : « Caius est un homme, tous les hommes sont mortels, donc Caius est mortel ». Ivan ne considérait pas que cette affirmation s’appliquait pour lui. Ainsi, il ne veut pas penser à la mort puisque celui-ci considère

la citation, sur l’individualisme, la vanité de la nature humaine. Pascal, auteur du XVIIème siècle, tente de réfléchir sur cette misère dans les Pensées. Sur certains points, les idées des deux auteurs se rejoignent et notamment sur celui de la vanité. « Quelle vérité que ces montagnes bornent, qui est mensonge au monde qui se tient au-delà _ Quelle bonté que le trait d'une rivière fait crime » écrit Montaigne, tandis que Pascal reprend : " plaisante justice qu'une rivière borne : vérité en deçà

Léon BRUNSCHVICG Membre de l’Institut (1869-1944) Descartes et Pascal lecteurs de Montaigne (1942) Éditions de la baconnière, Neuchâtel Un document produit en version numérique conjointement par Réjeanne Brunet-Toussaint, et Jean-Marc Simonet, bénévoles. Courriels: rtoussaint@aei.ca et jmsimonet@wanadoo.fr. Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://www.uqac.ca/Classiques_des_sciences_sociales/ Une collection développée en collaboration

Fiche complémentaire Cours sur la conscience Textes de Locke pp.40-41 Locke se demande ce qui fait le fondement de l'identité personnelle. Cette question a un intérêt théorique : qu'est-ce que le " je " ? Mais également un intérêt pratique : comment établir les responsabilités, si, toutes les caractéristiques d'une personne ne cessent de changer. Pourquoi ne pourrait-on pas dire, aux forces de police qui viennent m'arrêter, que je ne suis plus le même homme que celui qui a commis un crime quelques

L’objet de ce texte de Pascal est l’Homme. Il compare l’animal, capable d’agir instinctivement pour sa survie, à l’Homme qui doit s’éduquer pour agir. La question implicite à laquelle il répond pourrait être l’Homme est-il un animal en quête d’apprentissage ? Pour répondre à cette question, l’auteur procède de la manière suivante: Dans une première partie l’auteur montre que les connaissances des animaux n’évoluent pas dans le temps et ne se transmettent pas. La nature leur fixent des limites

et domination, ceux qui veulent faire prospérer leur esprit, qui tentent de comprendre l’univers et ceux qui se vouent à la charité, qui aspirent à l’amour de Dieu. Pour Pascal, l’homme doit avoir l’ambition d’accéder à l’ordre des esprits, et à l’ordre de charité. Le seul bonheur est donc en Dieu et l’homme lui doit tout. Pascal défend l’idée janséniste (le salut dépend de la grâce que Dieu accorde ou non à ses créatures mas l’incertitude de cette grâce ne doit pas éloigner l’homme). Il est libre

| Blaise Pascal, mathématicien et philosophe de renom du XVIIème siècle, entreprit d’écrire en 1658 une apologie de la religion chrétienne, mais sa mort en 1662 laissa l’ouvrage inachevé. Les Messieurs de Port-Royal se lancèrent alors dans la publication posthume des quelques huit cents fragments laissé par l’auteur, et donnèrent à cette œuvre le titre de « Pensées ». Le but principal de cette apologie est, pour Pascal, de convaincre le libertin de la nécessité