La Cour Du Lion Satire Morale Ou Politique

Nous avons là un corpus de 4 textes, tous relatant une idée de souveraineté. Le premier texte, de Jean de La Fontaine est intitulé « La cour du Lion », extrait du recueil Fables. Ce poète français de la période classique fût retenu dans l’histoire littéraire grâce à ce recueil ayant essentiellement pour personnages principaux des animaux. Notre deuxième texte de Voltaire est extrait du recueil  Candide ou l’Optimisme (1759), c’est le chapitre 18. Après des études de rhétorique et de philosophie chez

travers de la société de son temps. Il a pu les observer grâce à sa position privilégié à la cour. La Fontaine s’inspire d’abord des auteurs anciens comme le fabuliste grec Esope ou le latin Phèdre, mais il enrichie progressivement son art et ses œuvres d’inspiration en faisant de ces fables un miroir de la société dans laquelle il vit. Nous allons voir comment JDLF parvient dans cette fable à faire une satire de la Monarchie absolue et de la justice sociale. I-La portée allégorique de la fable.

représentée mais qu'elles soient en même temps le juste reflet de l'univers dans toute sa diversité? Pour y répondre, nous verrons dans un premier temps que les fables sont effectivement une comédie, une mise en scène de fiction pour plaire à la cour, mais qu'en deuxième temps, les fables sont aussi le reflet juste et véritable de la société et du monde dans sa diversité et qu'en troisième temps, les fables sont une « ample comédie » qui dépeint fidèlement la réalité à travers le prisme du poète

d’Esope, textes souvent plus complexes qu’il n’y paraît; il est également l’auteur de contes licencieux. Dans son recueil (les fables), il écrit « les animaux malades de la peste ». Cette fable amène une réflexion sur l'injustice, sur une décision politique qui consiste à trouver un "bouc émissaire" dont le sacrifice sauvera la société du fléau qui l'accable (la peste qui est en relation directe avec la peste qui frappa Thèbes). Comment la Fontaine parvient-il à faire de cette fable un texte argumentatif

énoncés (ce ne sont pas des personnages types). Il associe très nettement le Lion au Roi : « le roi Lion » v31 La périphrase : « la femme du Lion » v1 montre que la « Reine » (v26 v37) n’existe que par son mari. Le champ lexical du roi se poursuit : «Prince » v3 v12 v19, « Roi » v30 …, « Monarque » v33. Au vers 13, l’ « antre » désigne la tanière du Lion. La cour semble un endroit de rivalité et de mesquinerie. Le « Lion » v1 est le « Roi » v30 Les « Loups » v36 sont les « prévôts » v8 « Les

Noboru Harano et Satoru Suzuki Présenté et traduit par Gabriel Bianciotto Paris, librairie générale française, 2005 Dès le XIIe siècle, la bourgeoisie possède sa propre littérature, véritable satire sociale avant la lettre. Elle est par essence malicieuse, pittoresque, parfois grivoise ou, à l'inverse, morale, mais le plus souvent réaliste. Il nous en reste essentiellement des fabliaux (Estula, Le lévrier et le serpent, Maître Pathelin, Les belles amours du chevalier de Faublas,…) dont le Roman de

doute au dernier rang de la Cour. Psychologiquement, c'est un naïf, qui prend au sérieux le discours du Roi, et ignore la règle du jeu courtisan. Honnête, un peu ridicule dans son sérieux, il est condamné d'avance, sans pour autant susciter la pitié du lecteur : La Fontaine a l'art de raconter les faits les plus horribles avec le sourire ! La première faute de l'âne est de vouloir imiter les grands : "l'âne vint à son tour, et dit" est strictement parallèle à "Le Lion tint conseil, et dit". Son

Les animaux malades de la peste Jean de la Fontaine Introduction : Au XVIIème siècle, la France est fortement marquée par les bouleversements politiques et les guerres de religion. Dans un sentiment d'instabilité, deux courants s'opposent. Le baroque qui s'exprime par le désordre, une volonté de rupture avec les modèles passés, et le classicisme, qui se caractérise comme étant un mouvement d'ordre. L'homme est alors un être social qui se trouve confronté au pouvoir. Ce thème se retrouve dans

fl Le lion , le loup et le renard Intro : Jean de la fontaine est un moraliste et un auteur classique du 17 eme siècle ; - tenu à l'écart du roi louis 14 pour des raisons politiques -protégé par Mme de montespan la favorite de louis 14 afin de continuer sa critique envers le roi -Jean LF imitait Esope et phèdre (auteurs de l'antiquité ) -2 intrigues : le roi qui veut détenir l'éternel jouvence covoque deux charlatans / deux courtisans rivalisent de cruauté pour s'éliuminer mutuellement

pourrait être "non" (morale pour adulte, une grammaire complexe, référence aux fables par certains adultes (;)), morale implicite).Après celà, je suppose que je peux en arriver à la conclusion mais dois-je dire ceci : "Oui parce que certaines sont lus aux enfants (la cigale et la fourmis, le corbeau et le renard (La Fontaine)) mais d'autres, Non, qui ne peuvent être comprises à cause du niveau de langage employés ou de la morale (Les animaux malades de la peste, Les obsèques de la Lionne (La Fontaine))