La Crucifixion Blanche

Heurtebise. | | |1927 Opéra. 1934 Mythologie. 1939 Enigmes. 1941 Allégories. 1945| | |Léone. 1946 La crucifixion. 1948 Poèmes. 1952 Le Chiffre sept. | | |La Nappe du Catalan (en collab. avec Georges Hugnet). 1953 |

un visage déjà existant; elle crée un personnage totalement nouveau. Une jeune femme très sérieuse, sans sourire, en vêtements exotiques, mais aux seins nus, se trouve sur un sol fortement incliné et saisit la poignée d’une porte en porcelaine blanche. Elle est précisément située dans l'espace, mais celui-ci est plus imaginaire que réel, avec sa lumière chatoyante, sa récession infinie de portes, et sa perspective extraordinaire. La veste de la femme, froissée et en brocart violet, venue d’une

ampoule qui éclaire violemment casse l’ombre. Quatres flammes lui font une écho lugubre à droite. Sur la table derrière le taureau apparaît une colombe, elle est à la hauteur de la tête du cheval. A première vue elle n’est pas visible à part son aile blanche. En effet elle est de la même couleur que le fond et seule sa silhouette est tracée. Elle a une aile tombée et la tête tournée vers le haut avec le bec ouvert. On peut diviser le tableau en trois parties : le taureau et la femme à gauche, Le cheval

retable d'Issenheim, crée entre 1512-1516 (organisation, réalisme des blessures, caractère expressif, format gigantesque...). Dans le retable d'Issenheim il est question de mort de souffrance et de résurrection puisque le panneau central est une crucifixion (c'est à dire le Christ sur la croix). Cependant dans l'oeuvre d'Otto Dix il est question de dénoncé l'horreur et les atrocité de la guerre GRÜNEWALD choisit de peindre sans rien voiler de la déchéance du corps crucifié : corps amaigri, déformé

l’œuvre dont on voit réellement le visage. Il se tient au centre de la couleur rougeâtre et sombre déjà présente sur les autres panneaux, elle représente cette fois-ci les incendies et la terre des tranchées. De ce sauveur émane une lueur blanche. Ce n’est pas une scène réaliste, car cet homme est en faite : Otto dix, lui-même. Il veut aussi montrer qu’il est un sauveur en dénonçant la guerre pour qu’elle ne se reproduise plus jamais. Il veut sauver l’humanité, encore une référence au retable

chrisme (fusion de deux traditions) se transforme les choses en les schématisant, en les stylisant. Simplification du décor = incohérence architectural. Fronton du bâtiment = incération d'éléments céramiques, motifs sur fond de pierre calcaire blanche. Recréation des frontons des temples antiques. Éléments répond a un terme de l'architecture gréco-romaine. Volonté de reproduire et de se rapprocher de l'antiquité tout en introduisant une sensibilité propre au peuple. Art de syncrétisme, art du

Munich Staatsbiblothek (XVe siècle), on voit trois scènes, une la crucifixion et la transpercions du flan du Christ par Longin, et assimilé avec la seconde qui monde la naissance d’Ève par la côte de d’Adam. Celle-ci mit en relation avec la troisième : la création de l’Église. Donc un parallélisme très présent dans l’époque médiéval. Panneau de l’autel d’Hohenfurth (Vissy-Brod), 1330-55, Prague Narodni Galerie. Montre la crucifixion avec Marie qui reçoit le sang du Christ. * Le Péché et la rédemption

"Meurtre d’Abel par Caïn", "Procession des prophètes du Christ"), il comprend 942 vers et comporte des didascalies latines riches et précises. Les premiers "mystères" et "miracles" De nombreux récits bibliques sont représentés, de la Création à la Crucifixion. Ces pièces sont appelées "mystères de la Passion", "miracles" ou encore "pièces saintes". Des mansions spécifiques sont dressées autour de la nef, le paradis étant généralement situé au pied de l’autel, une gargouille (tête monstrueuse avec une

par le centre de la toile où le rouge du pantalon d’un mamelouk désarçonné contraste avec le blanc de son cheval. La plupart des combattants espagnols sont à terre ou tués, alors que les soldats sont à cheval. Les armes des insurgés sont des armes blanches (couteaux) alors que les Français sont munis de fusils, de baïonnettes, ou de sabres. Mêmes des enfants prennent part au combat. Cependant, il est bien difficile de voir qui combat contre qui : les belligérants s’entremêlent et ne sont pas toujours

symbolise, selon le peintre, le peuple. Comme pour la mère portant son enfant mort, la douleur est exprimée par la langue pointue comme un couteau. La lance qui transperce le flanc du cheval rappelle celle qui blesse la poitrine du Christ. La crucifixion est l'archétype de la souffrance et de l'agonie. (Analyse empruntée à W. Rubin, L'Art dada et surréaliste) Les différents éléments : le taureau. Le taureau est un symbole de la force brute, de la cruauté. Au milieu de la débâcle il apparaît