La Descente d'Orphée

I] Le défi de la mort a) La mort, seul ennemi Si la musique veut « réveiller les morts » (p. 115), elle se doit de défier le trépas. Comme dans la mythologie grecque, défier la mort suppose la descente aux Enfers, comme le fit Ulysse dans l'Odyssée, comme le firent aussi Enée et Orphée. Cette descente aux Enfers est une transgression nécessitant le franchissement du célèbre fleuve, l'Achéron, sur la « Barque de Charon ». D'ailleurs, ce nom est aussi celui d'une des compositions de Sainte Colombe

sexuelle inconsciente des garçons envers leur mère, ainsi que la jalousie à l'égard de leur père. D'autres psychanalyses ont avancé ensuite le concept parallèle de complexe d'Électre[->21] comme son équivalent féminin, légèrement différent. MYTHES D'ORPHEE Orphée est un héros légendaire de la mythologie grecque. Fils du roi de Thrace Œagre et de la muse Calliope, il aurait reçu du dieu Apollon une traditionnelle lyre à sept cordes et y aurait ajouté deux cordes en hommage aux neuf Muses. Dans les

Jean Anouilh et jouée pour la première fois en décembre 1942. Il s’agit d’une pièce tragique, genre qui met en scène des personnages hors du commun en proie à un destin exceptionnel mais malheureux. Jean Anouilh s’inspire du célèbre mythe antique d’Orphée, récit épique et tragique sur l’amour intense et les limites que les humains sont prêts à franchir pour le capturer. Dans la reprise qu’en fait le dramaturge, Eurydice est actrice dans une troupe de comédiens tandis qu’Orphée est violoniste. Ils

« sa seule étoile ». Les femmes sont distinguées des unes des autres, elles lui permettent d’échapper à la folie. « La lyre d’Orphée » seul élément non-néantiser, lui permet de vaincre sa folie de dompter ses monstres comme Orphée. Nerval utilise souvent le mythe d’Orphée : relation Orphée/Eurydice similaire a Nerval/Aurélia amour impossible ; descente aux enfers d’Orphée rappelle la folie de Nerval ; La lyre est le symbole de la fonction poétique que Nerval revendique car elle lui permet de lutter

 ». Ainsi à travers cette citation nous allons nous demander comment le Lyrisme, via Orphée, peut-il être associé au terme « exclamation ». Pour cela nous commencerons par définir ce qu'est le Lyrisme, nous verrons ensuite ce qu'est le mythe d'Orphée puis via un poème de Joachim Du Bellay nous tenterons d'imager la citation ci-dessus à travers son analyse. Le mot Lyrisme est dérivé du mot lyre. La lyre est un instrument de musique à cordes associé dans la mythologie à Hermes qui en est son

l’Antiquité au XXème siècle. Elle a pour but de montrer un ensemble de poètes qui ont écrit l’amour, présenté sous différentes formes, mais appartenant à des mouvements littéraires différents. Les Géorgiques IV de Virgile est un poème antique racontant la descente aux Enfers pour y chercher sa bien aimée Eurydice. On peut relever plusieurs éléments pouvant mettre en évidence la façon dont l’amour est évoqué dans cet extrait. En effet, différents registres sont présents et s’opposent comme l’indique les verbes

Microsoft Word - Orphée chez Virgile et Ovide - Dalibon-Berry-Pille.docx 1 Le mythe d’Orphée des Géorgiques de Virgile aux Métamorphoses d’Ovide, une étude comparative BERRY Maëva, DALIBON Nicolas, PILLE Juliette Résumé : Le mythe d’Orphée et d’Eurydice est l’un des plus connus et réécrit depuis l’Antiquité. Cette étude compare les versions de Virgile et d’Ovide, dans les Géorgiques et les Métamorphoses, en mettant en évidence les similarités et les différences entre les textes, et en analysant

Parfums éclos d'une couvée d'aurores Qui gît toujours sur la paille des astres, Comme le jour dépend de l'innocence Le monde entier dépend de tes yeux purs Et tout mon sang coule dans leurs regards. Capitale de la douleur, 1926 Le mythe d’Orphée : ------------------------------------------------- Qui était Orphée ? ------------------------------------------------- ------------------------------------------------- Orphée est un héros légendaire de la mythologie grecque. Fils du

est dans une certaine mesure une réécriture du mythe d’Orphée.[3] Le mythe d’Orphée dessine le cadre du récit selon le double mouvement de la descente aux enfers et de la remontée dans le monde des vivants. Jean Rouaud ne se contente pas de reprendre, il en renouvelle aussi le sens de ce mythe fondateur : la mère incarne la figure d’Eurydice, « victime d’une morsure d’amour »[4] et descendue aux enfers. Mais elle incarne aussi la figure d’Orphée, trouvant un salut que la légende a refusé à Eurydice

les funestes nuances de la vie. Son père Georges Cocteau se suicide dans son lit. Jean n'a alors que 9 ans, mais la mort, le suicide et le sang vont à tout jamais préfigurer ses oeuvres ("Le Sang d'un Poète", "L'Aigle à Deux Têtes", "Le Testament d'Orphée"...). Le tragique restera l'une des préoccupations majeures du poète, une exorcisation jamais comblée. Sa mère élèvera donc seule cet être difficile qui refuse de grandir, trouvant dans les états pathologique un moyen de se faire choyer. Aidée