La Domination Feminine

valeurs, d’une hiérarchie sociale, intellectuelle, morale. C’est ne pas faire cas, tout en faisant le contraire, c’est-à-dire en prenant le soin de dé-valoriser l’objet de son mépris et, ce faisant, de s’instituer en position de supériorité, de domination symbolique : le valeureux. Le mépris comporte une contradiction : mépriser, c’est ignorer quelqu’un ou quelque chose (un autre que soi, ou un danger, une peur) en le faisant sciemment, volontairement. Ce n’est donc plus une ignorance, c’est une

sexualisation précoce qui a augmenté le nombre de symboles représentant l’exploitation sexuelle. Par conséquent, on retournerait peu à peu aux mêmes valeurs de l’époque. Actuellement, on ajoute la beauté comme un impératif de réussite et de l’éducation féminine ce qui intensifie la pression exercée sur les femmes par les publicités. Au cours du dernier siècle, le stéréotype de la femme est passé de la femme au foyer à libérée et nous serions entrain d’assister à la sexualisation de son image. Pourquoi y

Renaissance le statut de la femme a été dénigré. Etait-ce la conséquence d’une forte militarisation du monde médiéval, où la prédominance du masculin guerrier s’est affirmée, au détriment du féminin? Il y a comme un cycle, une balance entre le féminin et le masculin. Si le XVIIe siècle a vu un retour en force du féminin par le libertinage assumé, une certaine liberté sexuelle des femmes comme des hommes, une féminisation des hommes (perruques, poudre, mode vestimentaire), le XVIIIe et surtout le XIXe siècle

cette division). Le processus de féminisation a des effets paradoxaux : les femmes, qui se dirigent vers des emplois plus qualifiés en essayant d'échapper à l'organisation sexuelle des tâches, contribuent à durcir la frontière entre les tâches féminines et masculines. La voie publique devient alors le lieu du travail viril (légitimation des comportements professionnels virils sur la voie publique). *De la frontière de genre à l'assignation sexuelle des taches -segmentation genrée du travail

Thèse  : Il y a une écriture journalistique spécifiquement « féminine ». Les compétences des femmes journalistes différents de celles des hommes et de

Pour ce livre de Nochlin, je vais tenter de présenter les trois essais qui m’intéressent le plus : « Femmes, art, pouvoir », « Érotisme et images du féminin dans l’art du XIXe », « Pourquoi n’y a-t-il pas eu de grands artistes femmes ? ». Ces essais ont été rédigés à partir de 1970 jusqu'à leur publication en 1989, dans une optique de continuation qui ne s’achèvera jamais selon son auteur. Sa quête a commencé par l’article qui s’intitule « Pourquoi n’y a-t-il pas eu de grands artistes femmes

politique semble être incompatible avec le pouvoir des femmes.» Nous souhaiterons que cette étude ait un impact sur l’avenir politique des femmes, visant une émulsion parfaite de la vie politique sénégalaise qui bannirait deux obstacles de taille : la domination masculine de faite, et le manque de solidarité entre d’une part femmes politiques et femmes apolitiques et d’autre part femmes intellectuelles et femmes de formation limitée. Les femmes sont au début et à la fin du questionnement de ce mémoire.

donc chercher, à travers une argumentation inductive, à expliciter sa thèse. Simone de Beauvoir nous explique que c’est la société qui donne l'identité féminine à la femme, et non la nature. Tout est acquis et non inné. C'est « l'ensemble de la civilisation qui élabore ce produit intermédiaire entre le mâle et le castrat qu'on qualifie de féminin ». Et l'auteur explique qu'une personne n’existe pas vraiment par sa seule naissance, la conscience qu’on a de nous même dépend des autres. Elle explicite

puissante domination masculine au sein de cette société, ainsi qu'une forte segmentation du rôle de chaque individu. En lisant son étude, de nombreuses questions nous viennent à l'esprit. Les principales sont les suivantes : Quelles sont donc les origines de ce pouvoir exercé par les hommes sur les femmes Baruyas ? Dans quelle mesure cela influence t il l'organisation de leur société ? Pour y répondre de manière claire, il nous faudra dans un premier temps étudier ce fameux rapport de domination, pour

(d) LA MATERNITÉ DANS LA LITTÉRATURE FÉMININE AU MAROC ZOHRA MEZGUELDI Université Hassan II d’Aïn Chock, Casablanca La littérature féminine au Maroc reflète les représentations socio-culturelles de la maternité en la faisant ressortir comme une contrainte imposée aux femmes pour exister dans la société et la famille. Cette littérature présente aussi une image de la mère négative et associée à un modèle remis en question parce qu’entravant le désir d’émancipation des écrivaines. Cependant, on