La Double énonciation

jeune femme à une vision positive de Dorante et qu’elle ressent certainement des sentiments pour le jeune homme, bien qu’elle ne les avoue pas encore « tu me surprends à mon tour. » . Cette phrase tient également de la double énonciation car elle énonce ce que le spectateur ressent également : de la surprise face au discord de Dubois. Le début de cet extrait remet donc en question l’intrigue puisque le spectateur ne sait plus qui croire et que l’alliance entre Dorante

?”. Enfin le troisième mouvement jusqu’à la fin évoque l’égoïsme d’Argan. MOUVEMENT 1 : méprise d’Angélique ANGELIQUECléante, neveu de monsieur Purgon? · “Cléante” : N propre, prénom de l’amant d’Angélique. Double-énonciation, on apprend enfin son prénom. Cléante est l’objet de sa préoccupation. Elle le connait depuis 6j et sait qu’il est comédien, il ne peut donc pas être médecin (donc ne peut pas être le neveu de monsieur Purgon). · “?”

est une scène de monologue (du grec « monos », seul et « logos », parole, discours) : Harpagon est seul en scène et se parle à lui-même, mais, ce qui serait anormal dans la vie courante est admis au théâtre. Le discours théâtral relève de la « double énonciation » : l’énoncé  (mais non l'énonciateur), s’adresse à la fois à un autre personnage et au public. En l’absence d’interlocuteur, l’énoncé  s’adresse donc uniquement au public.   I/2) Le monologue théâtral présente les mêmes inconvénients que

montre qu’elle est rusée. La supercherie dont sont victimes Arlequin et Lizette n’est pas vécue comme étant une véritable tromperie. Dans cette scène, les appartés jouent sur une double énonciation (personnages au public / personnages entre eux) car les spectateurs deviennent des confidents. Cette double énonciation participe au rire. II) Scène efficace qui fait l’éloge de la simplicité. Dans cette scène, Arlequin est embarrassé (hésitations, appartés, devinettes, ponctuation, interjections

spectateurs (cf. double énonciation) Ex. Dans la scène 1 de Juste la fin du monde, on perçoit l’agacement d’Antoine lors du retour de Louis. En effet, Antoine, sensible, à fleur de peau et moins à l’aise avec la langue que Louis, exprimera sa colère par des attaques perfides à mots couverts. Dans cette scène, c’est Suzanne qui en fera les frais quand il la comparera à un « épagneul » parce qu’il juge l’excitation de la petite soeur, qui n’a presque pas connu son frère, excessive. La double énonciation

l’auteur en dehors du texte à dire. Elles précisent la liste des personnages, leurs particularités, les indications de lieu, de temps, de jeu.  Au théâtre, le texte à un double destinataire : le personnage sur scène qui s’adresse à un autre personnage (premier destinataire) et le public (deuxième destinataire). C’est la double énonciation.  [pic]

point et contrepoint Deux tableaux symétriques Le champ de bataille : un tableau d'extérieur, fort et violent, une épopée terrible L'église : Un tableau d'intérieur feutré et tout en nuances, une scène intimiste et sombre II] Double énonciation, double conclusion La subjectivité d'un jeune poète : pitié pour les victimes des deux tableaux L'engagement et la révolte d'un jeune poète Avec « Le Mal », Rimbaud s'inscrit dans la lignée des poètes engagés comme Hugo, qui mettent

maudit par les Dieux et dont le destin est l’exil et la mort, qui en essayant de détourner l’oracle ne fait que l’accomplir. -père et mari aimé puis détesté (double parenté) -homme de la démesure (ubris), lucide (> retournement de situation) déshumanisé, qui brouille ses liens de parenté = héros solitaire Style : métaphore, double énonciation (invocation des dieux), opposition, monologue lyrique, ironie tragique, clair/obscur Eléments à mettre en relief : bienséance, vraisemblance, règle des

Synthèse L’illusion comique a été écrite en 1635 par Corneille. C’est une comédie puisque c’est un fait qui excite le rire. Le théâtre n’est qu’illusion. Dans la pièce, il y a deux histoires donc une double illusion. Il y a différentes formes d’illusion dans cette comédie : Se faire illusion à soi-même ; état de l’âme qui fait que nous attribuons une certaine réalité à ce que nous savons n’être pas vrai ; Sorte de fantômes qui flottent dans l’imagination ; fausse apparence que l’on attribuait

Tartuffe ignore, c’est-à-dire qu’il est tombé dans un piège tendu par Elmire. Il comprendra alors qu’elle emploie des phrases avec la double énonciation. Elles sont destinées à la fois à Tartuffe, pour lui faire croire qu’elle est sincère et ainsi l’amener à dévoiler sa culpabilité ; mais aussi à Orgon, pour qu’il mesure l’hypocrisie de Tartuffe. On voit nettement ce double jeu dans l’emploi du pronom « on » : le « on » qui désigne l’objet aimé (Elmire pour Tartuffe et Tartuffe pour Elmire), et le «