La Dépolitisation Des Jeunes

on vit" - Interview de Vincent Bonhomme Les jeunes et la politique : je t'aime, moi non plus Autonomie ou insertion Anne Muxel est directrice de recherches au CEVIPOF, le Centre de recherches politiques de Sciences Po. Elle est l'auteur de nombreux ouvrages portant sur le rapport des jeunes à la politique, dont le dernier, Avoir 20 ans en politique, vient de paraître aux éditions du Seuil. Vous vous intéressez de longue date au rapport des jeunes à la politique et vos travaux de recherches

exemplaires. Le premier magazine de la presse féminine française est Midinette, publié par les Éditions Rouff, paru en 1926. Loin de la politique, c’est une sorte de revue légère illustrée mêlant questions de mode et actualités. Sur ses couvertures, des jeunes femmes célèbres de l’époque, entres autres des chanteuses et des comédiennes. Après la Seconde Guerre Mondiale, l'entrée des femmes dans la vie active et la reconnaissance de leurs droits civiques permettent l'émergence de nouveaux titres au caractère

fait à partir de16 ans et conduit à la JCD qui permet à l’adolescent d’être directement inscrit sur les listes électorales. Importance des parents qui généralement gèrent les démarches administratives des enfants (s’ils ne le font pas, rares sont les jeunes qui se débrouilleront seuls). Le rappel à l’ordre familial : Certaines familles ne parlent pas du tout de politique car le sujet est considéré comme tabou ou intime et personnel : exemple de Violette qui se sent obligée de voter pour être une bonne

créé en 1955. Après Mai 68, le Mouvement de libération des femmes publie de nombreux titres, avec en France Questions féministes (renommé Nouvelles questions féministes) et en Belgique Les Cahiers du Grif. La fin du XXe siècle est marquée par une dépolitisation de la presse féminine, le féminisme étant jugé trop « poussiéreux » XXI ème siècle Le XXIème siècle est marqué par la poussée des media sur intrenet des réseaux sociaux (Face Book) La télévision et la radio restent les deux media prioritaires

pour la désignation des députés au Parlement européen. Plus particulièrement, les jeunes se sont encore plus abstenus de voter que leurs aînés. C'est d'ailleurs en France que cette tendance a été particulièrement visible. C'est pour cela qu'il serait intéressant de se poser la question suivante: « Peut-on parler d'une citoyenneté européenne chez les jeunes en France ? ». L'étude du comportement des jeunes sur le sujet est particulièrement singulière, car paradoxale. Ainsi, bien qu'ils constituent

majorité des catégories traditionnelles de la droite : professions libérales, petits patrons, commerçants, cadres moyens et catholiques pratiquants → Radicalisation de l’électorat de droite face au pouvoir socialiste et communiste. 1986-88 : les jeunes souvent abstentionnistes ou votant à gauche mais peu politisés, plus populaires et moins liés à la religion se rallient au FN → petits patrons, des patrons de PME Entre les deux présidentielles suivantes : apparition d’un mouvement très net de

Les électeurs sont ils incompétents et indifférents politiquement ? l’exemple des jeunes. Hippolyte Taine dans  Les origines de la France contemporaine, de 1875 à 1893 , « En 1849, ayant 21 ans, j’étais électeur et fort embarrassé : j’avais à nommer 15 ou 20 députés […] On me proposait d’être royaliste ou républicain, démocrate ou conservateur, socialiste ou bonapartiste. Je n’étais rien de tout cela, ni même rien du tout […] » Cet aveu d’H. Taine rapportant son propre ressentiment quant à ses

terreur   associée   aux   affrontements   entre   groupes   d’extrême   gauche   et   d’extrême   droite   et   au  coup  d’État  de  1980,  puis  par  les  efforts  de  «  dépolitisation  »  du  gouvernement  militaire  et  des  gouvernements  qui   l’ont  suivi  jusqu’à  aujourd’hui  pour  rendre  impossible  l’expression  de  voix  contradictoires  au  «  consensus

d'un militantisme politique sans faille dans Fils de France, qu'il écrit et enregistre au lendemain de la défaite du parti socialiste des élections de 2002. Saez s'affiche contre l'extrême droite, et rejette la faute sur l'absence de vote de 40% des jeunes. Il souhaite faire réagir la jeunesse, en lui faisant prendre conscience du risque qu’inclus son abstention, mais également en lui rappelant d'où elle vient (il fait notamment référence aux Lumières et à la déclaration des Droits de l'Homme de 1789)

législatives. III) Manque de crédibilité des politiciens dans le monde arabe L’auteur part d’un premier constat : les sociétés des pays arabes du moyen orient et de l’Afrique du nord sont fortement dépolitisées avant les printemps arabes. Cette dépolitisation est -selon Nizar Messari- voulue par les dirigeants eux-mêmes. Il analyse les blocages inhérents à la révolte engagée par la classe politique et l’ambition prometteuse en termes de révolution dans la société civile. Il s’agit alors de comprendre