La Déshumanisation Des Juifs

importantes de restitution et de mise en exposition, soit une première après 1945 et une seconde à la fin des années 1990, mettant en lumière de nombreuses associations entre la spoliation des œuvres et l’Holocauste, les diverses persécutions faites aux Juifs et l’évolution de notre regard sur ces événements. La poursuite de cette réflexion fut rendue possible grâce à l’étude de cas consacrée à la mise en exposition d’une partie des œuvres restituées en 2006 par le gouvernement de Hollande à la belle-fille

position de victime en tant que comédien travaillant sur victimisation de ses propres sujets. Il fait jouer des masques à se place. Genet ne pourrait cocher avec juif car victime absolue, et Genet ne veut que des héros. Ressemblance tacite entre les juifs que Genet représente = représentation masquée de Genet lui-même. Genet se représentant lui-même en victime rejette tout ce qui y ressemble. Donc amant de la puissance, nazis. On n’est pas dans un schéma historique, ou dans une représentation idéologique

n’y a pas d’histoire plus difficile à raconter dans toute l’histoire de l’humanité. » ( H. Arendt, L’Image de l’enfer, 1946 [2]) Entre 1939 et 1945, l’Allemagne nazie, secondée par de nombreuses complicités, a assassiné près de six millions de Juifs européens dans le silence quasi complet du monde. Le temps lui a manqué pour détruire le peuple juif tout entier comme elle l’avait décidé. Telle est la réalité brute du génocide juif, en hébreu shoah. La décision de « faire disparaître » [3] le

Il n’y a pas d’histoire plus difficile à raconter dans toute l’histoire de l’humanité. » ( H. Arendt, L’Image de l’enfer, 1946 [2]) Entre 1939 et 1945, l’Allemagne nazie, secondée par de nombreuses complicités, a assassiné près de six millions de Juifs européens dans le silence quasi complet du monde. Le temps lui a manqué pour détruire le peuple juif tout entier comme elle l’avait décidé. Telle est la réalité brute du génocide juif, en hébreu shoah. La décision de « faire disparaître » [3] le peuple

nature. De plus, obéir aux lois ce n'est pas être esclave, c'est être sujet. Il serait absurde de se donner un maître, ce serait être esclave, ce serait "vouloir ne plus vouloir". Le résultat d'une telle opération serait l'hétéronomie et une déshumanisation, puisque la liberté est l'essence de l'homme. Rousseau disait "renoncer à sa liberté c'est renoncer à sa qualité d'homme". Donc à partir du moment où l'homme cède une partie de sa liberté en suivant sa propre raison et à partir du moment où

terme « Humanité » est à comprendre en son sens premier, c'est à dire se comporter avec humanité, se comporter en bien considérant que son ennemi est également un être humain. Il faut comprendre qu'on lutte contre tout les actes qui cherche la déshumanisation. Comme ça a été le cas dans les camps de concentration où les hommes perdaient leur identité au profil de numéro, le but était de leur faire perdre le statut d'humain. On parle d'atteinte universelle car, manifestement, aucun état ni aucune

Allemagne, la manière de pensée change de manière radicale, comparée à l’avant-guerre : une bataille est menée dans le but d’écraser l’ennemi. De nouvelles idéologies se mettent en place tels que le racisme et l’antisémitisme en particulier en vers les juifs. Comme nous l’avons évoqué précédemment, le recours à la violence devient courant que ce soit physiquement ou verbalement. Cela explique en partir le succès des partis mouvements politiques extrémistes que subissent les civils. D’autant plus que dans

Sont inauthentique ceux qui sont passifs et attendent l’écoulement du temps. Heidegger a été rapproché en cela de beaucoup de penseurs de la révolution conservatrice de l’entre-deux guerres, de ceux qui critiquent le monde moderne, assimilé à la déshumanisation, la massification, une certaine forme de décadence. Ils pensent qu’il faut se surpasser. Gaston Bachelard, La Formation de l’esprit scientifique. B. Le développement de la psychologie : psychologie et psychologie sociale : La psychologie

tatouage pour les juifs et autres détenus des camps de concentration et d’extermination d'Auschwitz. Les tziganes étaient par exemple tatoués de la lettre Z pour « Zigeuner », et les Aryens (type des individus blancs selon les théories racistes) de la lettre A. Dès l'entrée des prisonniers dans les camps, les SS (police du parti nazi) leur imprimaient un numéro de matricule tatoué à l’intérieur du poignet qui devenait leur seule identité, comme du bétail, dans un processus de déshumanisation. Ce marquage

baigne le film et une photographie qui offre ses couleurs brunes et déssaturées succédant au bleu métallique du générique. Bref, à Gattaca, la chaleur des sentiments et des couleurs qui est à la source de la vie s'en est allée, éliminée par une déshumanisation qui accentue la solitude de personnages réduits à leurs seules fonctions utilitaires. Nul sourire, nul éclat, mais une terne et triste réalité qui définissent un univers oppressant. Par ailleurs, la musique de Michael Nyman est l'élément