La Déshumanisation Des Juifs

son éloquence, Mesa emploie des termes qui montent en crescendo selon leur importance. Cependant, cela peut être compris comme étant une forme d’ironie de la part de Claudel puisque ce rythme ternaire et croissant nous montre les étapes de la déshumanisation de Mesa : « moi, homme, Intelligent ». Mesa se qualifie, tout d’abord, comme étant lui-même, de façon relativement orgueilleuse, puis va se caractériser de manière généraliste en employant le terme « homme » même si l’absence de majuscule le désigne

utilisant une gradation ascendante dans le 1er vers : « Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers » Cette gradation est reprise à la fin de la strophe mais est inversée : « Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent ». sur la déshumanisation et la perte d’identité des déportés qui ne sont plus que des « nombres » (V5) sur les conditions difficiles du voyage vers les camps avec des images fortes comme la métaphore : « déchiraient la nuit de leurs ongles battants ». (V3) et l’énumération

guerres sauf que la brutalité de la guerre va donner lieu à nombre d’exaction contre les prisonniers de guerre. Allemand et Austro-hongrois s’en prennent aux blessés, les russes crucifient une partie des prisonniers de guerres obtenus. Il y a déshumanisation de l’ennemi donc toutes les dérives sont possibles (mutilation, mort de faim). Le nombre de morts est impressionnant : 2M de morts allemand, 1,5M de morts français, 20m morts par jour pendant la bataille de la Somme en 1916. Sur toute la guerre

4 Étude 5 Leçon 1 Leçon 2 Leçon 3 Leçon 4 La Seconde Guerre mondiale : guerre d’anéantissement et génocide des juifs et des tsiganes ......................................................................................................................................................................... 35 La Seconde Guerre mondiale : une guerre d’anéantissement Le génocide des juifs et des tsiganes ...............................................................................................

d'ironie supplémentaire : il feint de croire ces chiffres sans importance, jugeant inutile d'en tenir le compte précis, qu'il donne avec une désinvolture approximative : «à peu près six mille... environ neuf à dix mille... quelques milliers...». La déshumanisation trouve son point d'orgue dans «le tout», qui désigne les victimes en vrac, comme une marchandise, un lot de trente mille morts. Le narrateur feint même de trouver fort bonne cette grande quantité de corps, désignés comme «coquins», dont la disparition

Théorie de l’optimum de population (Knut Wicksell (1851-1926)). Populationnisme et malthusianisme sont conciliables. B – RICARDO, théoricien de l’école classique. 1) Biographie Ricardo (1722-1823). * Née à Londres dans une famille de financiers juifs en 1722. * A 14 ans, il travail à la bourse de Londres. * En 1973, à 21 ans, il s’installe à son compte et fait fortune. * A 40 ans, il se retire des affaires et découvre l’économie politique et lit « la Richesse des Nations ». * 1817

politiques. Comparabilité car On peut comparer ces deux régimes même si elles ont des projets quelques peu différents voire opposés: projet de domination dans coté et projet de justice de l'autre. Mais il se réfère à la même matrice, fondé sur la déshumanisation de la société (idée de Berkenau). Sur cette base elle isole 4 caractéristiques : a) domination fondé sur les lois de l'histoire Son raisonnement est le suivant : le despotisme est un régime sans loi car il n’est pas fondé sur l'arbitraire

de l’évidence (des hommes qui barrissent en se transformant en rhinocéros comme dans la pièce de Ionesco) sont autant de sources du comique qui exemplifient un décalage, un écart, un hiatus. Dans ce dernier exemple, le décalage passe par une déshumanisation du personnage. Nous retrouvons une fois de plus la définition bergsonienne du rire : du mécanique plaqué sur du vivant. La réification comme la personnification provoquent le rire. La supériorité du rieur (du spectateur) a été à l’origine

fatigue de la pitié quand la pitié est inutile» -s’il a trop de pitié cela l’empêche à mettre fin à ce fléau « Pour lutter contre l’abstraction, il faut un peu lui ressembler.» -l’abstraction représente le fléeau, la peste, le mal, déshumanisation -se mettre au côté du mal pour mieux pouvoir venir à bout, le détruire -il faut être un peu indifférent pour rester efficace contra la lutte de ce fléau -Rieux fait toujours le même geste, comme un robot -abstraction (latin)=il faut s’éloigner

réalisme héroïque, les allégories patriotiques et l’exaltation guerrière laissent place à une vision macabre de la guerre, de la souffrance et de la mort. -L’horreur de la guerre est ainsi représentée (référence à Guernica) - Mécanisation et déshumanisation des affrontements, les soldats sont devenus des hommes-robots. L’industrialisation et la modernisation du conflit sont représentées par une œuvre moderne. -L’œuvre a été réalisée sept ans après la guerre. La composition générale évoque un de