La Fatalité Dans Oedipe

susciter de la pitié et de la terreur. Le spectacle est une catharsis c’est-à-dire une purgation des passions par la représentation dramatique ( drame = action): assister aux atrocités qui arrivent au héros libère le spectateur des ses émotions. Fatalité : On parle toujours de « fatum », du destin qui écrase le héros tragique. Le héros tragique est victime à la fois de la volonté des dieux, d'un coefficient de hasard et de son erreur. Le héros a commis le « péché » d'hybris (la religion grecque

donner une sépulture à son frère. Dans Huis Clos de Sartre les trois protagonistes deviennent les bourreaux et les victimes des uns et des autres pour l’éternité. Cette lutte peut mettre face à face l’homme et Dieu ou l’homme et la fatalité comme dans Don Juan de Molière et Œdipe Roi de Sophocle. Elle peut aussi, et nous allons voir que c’est souvent le cas dans la tragédie, être intériorisée et dresser l’homme contre lui-même. Ces conflits peuvent être familiaux (les Atrides se déchirent), sociaux (les

trouve du plaisir dans la représentation des choses dont la vue lui est pénible et qui nous repoussent dans la réalité. Ce plaisir passe par l'image et par le regard ; le théâtre opère comme la peinture. Si l'on applique cela à la tragédie, (Oreste, Œdipe dont l'image est considérée comme trop violente), on opère la reconnaissance du mythe à travers la réalité. C'est alors que se réalise le paradoxe à travers la catharsis. Le théâtre, contrairement à ce que dit Platon, est donc un moyen pour apprendre

le mythe d’Electre :  Sophocle fut l’un des trois grands tragédiens grecs. Il est l’auteur de cent-vingte-deux pièces. Il remporte de nombreuse victoires aux Dionysies. Ses pièces mettent en scène des héros solitaires et rejetés (Ajax, Antigone, OEdipe, Electre) confrontés à des problèmes moraux desquels naît la situation tragique.  Euripide est un poète tragique grec qui reprit lui aussi le mythe d’Electre.  Le baron Hilaire de longepierre est un auteur dramatique français. Ses tragedies visent

d'accord pour soutenir la théorie qui soutient l'existence du complexe d'Œdipe. Le complexe d'Œdipe représente le fait que chaque enfant a une pulsion sexuelle envers sa mère et une pulsion meurtrière envers son père chez chaque enfant, tout comme Œdipe dans la mythologie grecque. Freud a même dit dans l'introduction de son texte « la reconnaissance d'un psychique inconscient ». En tant que tel, il a déclaré que sa théorie avait en fait été rejetée parce qu'elle violait

Dargelos, « le coq du collège » fait son apparition. Il est le stéréotype même de l’élève turbulent, insolent, qui défie l’autorité à plaisir. Il est le personnage qui introduit le scandale (celui-ci se révoltant contre la bourgeoisie), mais aussi la fatalité (en lançant la boule de neige sur Paul et en lui offrant ensuite une boule sombre, du poison). Quant à Paul et Élisabeth, ils voient la vie comme un jeu perpétuel, ne se préoccupant guères de la réalité quotidienne. Ils sont oisifs et vivent

nouveau-né aux bêtes sauvages puis recueilli par le roi de Corinthe, tuant son vrai père en chemin (Laïos roi de Thèbes) il délivre Thèbes du sphinx, épouse Jocaste et devient roi de Thèbes. 2. La peste s'abat sur Thèbes, deuxième oracle de Delphes, Oedipe découvre sa relation incestueuse avec Jocaste, exil du premier et suicide de l'autre. 3. Etéocle devient roi de Thèbes et refuse d'alterner le pouvoir avec Polynice comme prévue; Polynice s'exile à Argos et revient avec l'armée des sept chefs

actuelles. Cletre, Giraudoux s’inspirent de Sophocle, Eschyle et Euripide. Ex : Cocteau reprend le mythe d’Orphée Antigone ou Oedipe. Anouilh → « Antigone » moderne J.P.Sartre → « Les mouches » Electre et son frère Oreste Anachronisme→ personnages antiques confronter a des événements Montrer la puissance symbolique de ces mythes (personnage toujours confrontés à la fatalité) ≠ montrer que l’homme est l’objet de forces qui le dépassent. L’angoisse et la terreur causé par les guerres mondiales créent

est redevenue un modèle ou une nostalgie pour quleques auteurs comme Paul Claudel, Jean Cocteau, Jean Giraudoux, Jean Anouilh. Mais les dieux sont morts et, malgré les efforts d'Albert Camus et de Jean-Paul Sartre pour opposer à la tragédie de la fatalité une tragédie de la liberté, le genre, âprement critiqué par Berthold Brecht, n'a pas retrouvé la communion ou l'angoisse collective nécessaire à son épanouissement. Analyse Antigone, Anouilh ANOUILH,   Antigone (1944) Biographie de l’auteur

institutions : acquisitions techniques). 1) Le mythe d’Œdipe Pour comprendre la signification religieuse donnée à Sophocle au drame d’Antigone, il est nécessaire de connaître quelques détails du mythe d’Œdipe. Dans la mythologie grecque, Œdipe est le roi de Thèbes, fils de Laïos et de Jocaste, anciens roi et reine de Thèbes. Alors que la reine Jocaste attend un enfant, son mari, Laïos, roi de Thèbes, demande aux dieux quel sera son avenir. La réponse de l’oracle est terrible : « Il tuera