La Fille Elisa

(à qui il allait consacrer encore “Le crucifix” dans les “Nouvelles méditations” [1823]), évoquait avec discrétion l'image d'une autre femme. Il s'était en effet épris de l’Anglaise Maria Anna Elisa Birch qu’il espérait épouser, projet qui n’allait pas sans difficultés matérielles, la mère de la jeune fille s’y refusant car le poète était «sans emploi ni fortune», ce qui ne manquait de retentir sur son moral (il ne fut définitivement décidé qu’en mars 1820). Ayant quitté sa fiancée et Aix-les-Bains

reprises, prendre la main de madame de Renâl ; il tente donc un rapprochement physique, qui, d’ailleurs va être couronné par une réussite. Pour sa part, madame de Renâl semble véritablement et sincèrement éprise de Julien. Nous l’apprenons, lorsque Elisa, une femme de chambre souhaite épouser Julien. Cette révélation d’Elisa rend madame de Renâl terriblement jalouse, au point qu’elle en tombe malade. C’est seulement le jour, où elle apprend que Julien a décliné l’offre, qu’elle se remet et se dit,

Nicolas-Auguste Verlaine et d’Élisa Dehée. Enfant, il ne souffrit pas des fréquents changements de garnison de son père, car il était aimé, choyé par sa mère comme par sa cousine, Élisa Moncomble, qui, plus vieille de huit ans, était comme sa sœur adoptive. En 1851, les Verlaine s’installèrent à Paris, toujours avec Élisa. À neuf ans, le petit Paul fut interne à l’institution Landry, rue Chapsal. À partir de 1855, il suivit les cours du lycée Bonaparte (depuis Condorcet). C’était un élève studieux

rencontre Julie Charles à Aix-les-Bains et vit avec elle un amour tragique puisque Julie mourra quelques mois plus tard. Il écrit alors les poèmes des Méditations dont le recueil est publié en 1820 et obtient un grand succès1. Alphonse épouse Marianne-Elisa Birch, une jeune Anglaise, en 1820, et occupe des fonctions de secrétaire d'ambassade en Italie avant de démissionner en 1830. Il publie alors d'autres poèmes comme, en 1823, Nouvelles Méditations poétiques et La mort de Socrate, ou, en juin 1830,

personnage rabelaisien du Garçon, au travers duquel les adolescents se moquent des bourgeois . -En 1934, il rencontre Louis Bouilhet qui demeura jusqu'à sa mort un de ses meilleurs amis. -En 1836, il écrit de nombreux contes. Il rencontre à Trouville Élisa Schlesinger, femme mariée qui lui inspire une passion dont on lira des échos dans l'Éducation sentimentale (1869). -En 1837,Sa vocation littéraire se précise. Il publie ses premières œuvres dans le Colibri, une revue littéraire de Rouen : Bibliomanie

Texte A : Gustave Flaubert, Mémoires d'un fou.  [C'est à l'âge de dix–sept ans, en 1838, que Flaubert achève la rédaction de cette ébauche de fiction autobiographique, qui ne sera publiée qu'en 1901. Pendant les vacances de l'été 1836 il a rencontré Elisa Schlesinger, qui inspirera le personnage de Mme Arnoux (voir textes suivants). Elle a alors vingt-six ans, il en a quinze.]   J'allais souvent seul me promener sur la grève. Un jour, le hasard me fit aller vers l'endroit où l'on se baignait. C'était

A : Gustave Flaubert, Mémoires d'un fou. [C'est à l'âge de dix–sept ans, en 1838, que Flaubert achève la rédaction de cette ébauche de fiction autobiographique, qui ne sera publiée qu'en 1901. Pendant les vacances de l'été 1836 il a rencontré Elisa Schlesinger, qui inspirera le personnage de Mme Arnoux (voir textes suivants). Elle a alors vingt-six ans, il en a quinze.] J'allais souvent seul me promener sur la grève. Un jour, le hasard me fit aller vers l'endroit où l'on se baignait. C'était

beaucoup de tickets et vivent des mois à plus de trente jours. C’est le cas du narrateur qui tombe amoureux d’une jeune femme un trente-deux juin. Cependant il se réveille le premier juillet après avoir vécu soixante jours en juin. La jeune femme, Elisa ne le connait pas. Un décret supprime la carte de temps le six juillet. d. Le décret. Un accord international est signé au plus fort de la guerre afin d’avancer de dix-sept années dans le temps. Pendant ce lapse de temps le narrateur avait effectué

des contes fantastiques, des confidences autobiographiques, un roman SMARH (1839) qui raconte l’histoire d’un ermite tenté par un démon. En 1836, à TROUVILLE-SUR-MER (station balnéaire sur la côte de la Normandie), Flaubert a 15 ans et rencontre ÉLISA SCHLÉSINGER, l’épouse de Maurice Schlésinger, un éditeur de musique. La jeune femme sera à l’origine d’une passion amoureuse inassouvie. Il ne lui écrira sa première lettre d’amour que 35 ans plus tard, lorsqu’elle sera veuve ! Elle sera transfigurée

Bovary,c’est moi ! ». De 1864 à 1869,Flaubert réécrit une oeuvre rédigée quand il était jeune, L’éducation sentimentale. Comme Madame Bovary ce roman est inspiré par un fait véridique : c’est l’histoire d’amour de jeunesse que Flaubert a éprouvé pour Elisa Schlésinger. Mais l’adulte jette un regard désenchanté sur son rêve d’adolescent ; l’impossible grande passion devient alors l’emblème de l’échec d’une existence, mais surtout l’échec des espoirs et des ambitions de toute une génération. Honoré