La Grande Puanteur

suggérer la dislocation des chairs « où les os découverts// dépoulpez, desnoués… » et aux vers 7, 8, 9 pour suggérer encore la décomposition. «  à l’envers// se distillent en glaire », « les muscles divers// servent aux vers goulus », « cornant de puanteur// infecte l’air ». Cette hypotypose qui impose au lecteur une scène propose un spectacle cruel : Un spectacle cruel Les verbes employés sont quasiment tous formés à partir du préfixe dé- qui suggère la privation, le manque, la déperdition : 

un homme : cela est mal car ilssont de la même espèce. Il rapproche les humain au animaux, dans l'acte de guerre « tous les chats d'un grand pays se sont assemblés par milliers dansune pleine » cela fait référence aux hommes en guerre, le résultat de ce rassemblement « neuf à dix mille chats sur la place, qui ont infecté l'airà dix lieues de là par leur puanteur », on leur prête aussi des actions de violence « qui s'aboient, qui s'affrontent, qui se mordent et se déchirent» ou « ils se sont

grêlés, les yeux cerclés de bagues Vertes, leurs doigts boulus crispés à leurs fémurs Le sinciput plaqué de hargnosités vagues Comme les floraisons lépreuses des vieux murs ; Ils ont greffé dans des amours épileptiques Leur fantasque ossature aux grands squelettes noirs De leurs chaises ; leurs pieds aux barreaux rachitiques S'entrelacent pour les matins et pour les soirs ! Ces vieillards ont toujours fait tresse avec leurs sièges, Sentant les soleils vifs percaliser leur peau, Ou, les yeux

parfum de la femme, devenu ici de la puanteur.A travers cette description, le poète fait intervenir les sens de la vue, du toucher et de l’odorat.« Le soleil rayonnait sur cette pourriture/Comme afin de la cuire à point/Et de rendre au centuple à la grande Nature/Tout ce qu’ensemble elle avait joint », le poète, ici, fait la description de la peau. → Verbe/Comparaison = cuire : le poète fait de l’ironie en comparant un terme culinaire à une charogne en décomposition. →/ : / + : indices delubriqueinfâme

fendues de haut en bas. Son nez était cassé quant à ses oreilles on les voyaient pas, elles étaient recouvertes par ses longs cheveux. De plus il dégageait une odeur nauséabonde, comme si depuis des années il avait souhaité rester dans sa crasse et sa puanteur. A l arrière de son cou, on voyait un tatouage, dont la signification était inconnue de tous. Quant a sa voix, elle était ferme et grave, il ne parlait pas parfaitement français ce qui ne le rendait pas totalement compréhensible. Lorsque une colère

cynique" Son ventre plein d' exhalaisons". 10 ~ 15 20 Kott{ Le soleil rayonnait sur cette pourriture, Comme afin de la cuire à point, Et de rendre au centuple à la grande Nature Tout ce qu'ensemble elle avait joint. Et le ciel regardait la carcasse superbe Comme une fleur, s'épanouir; - La puanteur était si forte que sur l'herbe Vous crûtes vous évanouir ; Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride", D'où sortaient de noirs bataillons De larves qui coulaient comme un épais

bâton pour les séparer. Que si l'on vous disait que tous les chats d'un grand pays se sont assemblés par milliers dans une plaine, et qu'après avoir miaulé tout leur soûl, ils se sont jetés avec fureur les uns sur les autres, et ont joué ensemble de la dent et de la griffe ; que de cette mêlée il est demeuré de part et d'autre neuf à dix mille chats sur la place, qui ont infecté l'air à dix lieues de là par leur puanteur, ne diriez-vous pas : "Voilà le plus abominable sabbat dont on ait jamais

……………………………………………………………………….LECTURE VERISIFEEEXPLICATION Mouvement 1 : une description fascinante et repoussante / ambivalente Strophe Procédés et explicationLe soleil rayonnait sur cette pourriture, Comme afin de la cuire à point, Et de rendre au centuple à la grande Nature Tout ce qu'ensemble elle avait joint ; La charogne est comme une viande cuite à point > l’objet dégoutant apparaît comme délicieux à travers cette comparaison

La poésie est un acte d’amour, dit-on ; dans l’offrande des vers à son aimée, dans l’offrande des mots à l’objet décrit… Nul doute cependant que lorsque Baudelaire offrit en 1857 Les Fleurs du mal à ses lecteurs, un grand nombre parmi eux se sente insulté, ne serait-ce qu’en lisant « Une charogne ». Ce poème, s’il ne fit pas partie des « Pièces condamnées », fut incriminé lors du fameux procès qui vit condamner son auteur, alors que la même année, Flaubert, romancier de Madame Bovary, lui aussi attaqué

effectuer tout ce qu'ils nous demandaient de peur des représailles. Chacun d’entre nous étaient examinés puis vendus à plusieurs reprises à des maîtres africains et acheminés sur la côte. La première chose que je vis en arrivant fût la mer et un grand navire négrier attendant son chargement. Lorsque j’observais tout autour du bateau, je vis une multitudes de noirs enchaînés les uns aux autres comme du bétail, chacun exprimant par sa mine le découragement et la souffrance. Lorsque j'interrogeais