La Grande Puanteur

puissance du parfum est telle qu’elle dérive vers une rêverie exotique. D’où la problématique suivante : En quoi ce sonnet est-il une invitation sensuelle et onirique au voyage exotique ? ▪ En étudiant la structure du sonnet, nous dégagerons trois grands mouvements : - Au premier quatrain, le poète bascule dans la rêverie à partir de l’expérience du parfum féminin - Au deuxième quatrain, cette rêverie métamorphose la femme aimée en paradis exotique - Les deux tercets achèvent le voyage en rapprochant

Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique Son ventre plein d'exhalaisons. Le soleil rayonnait sur cette pourriture, Comme afin de la cuire à point, Et de rendre au centuple à la grande Nature Tout ce qu'ensemble elle avait joint ; Et le ciel regardait la carcasse superbe Comme une fleur s'épanouir. La puanteur était si forte, que sur l'herbe Vous crûtes vous évanouir. Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride, D'où sortaient de noirs bataillons De larves, qui coulaient comme

de les habiller, de les laver, même de les nourrir. Nous voyons les signes de cet état justement dans cette photo, parce que les enfants sont habillés comme des malheureux. La fille parle de ce désespoir de sa mère qui se montrait chaque jour. « Ce grand découragement à vivre, ma mère le traversait chaque jour. Parfois il durait, parfois il disparaissait avec la nuit. » Nous ne sommes pas sûrs si ce désespoir de la mère a commencé avec la maladie et la mort du père ou si elle était toujours comme cela

Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique Son ventre plein d'exhalaisons. Le soleil rayonnait sur cette pourriture, Comme afin de la cuire à point, Et de rendre au centuple à la grande Nature Tout ce qu'ensemble elle avait joint; Et le ciel regardait la carcasse superbe Comme une fleur s'épanouir. La puanteur était si forte, que sur l'herbe Vous crûtes vous évanouir. Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride, D'où sortaient de noirs bataillons De larves, qui coulaient comme un épais

leur place à l’argent, au règne des juges et des notaires. Et l’intrigue reflète cela au mieux, l’Empire ayant cédé sa place à la Restauration. Pour Balzac, les drames épiques, à grandeur d’empires ou de nations, ont fait leur temps. Les plus grands drames se jouent désormais dans la privauté des ménages, dans les études d’avoués, et très peu dans les cours d’assises. Ils laissent ainsi derrière eux des lambeaux d’hommes, – réduits à de simples chiffres –, des familles brisées, déchirées, mais

essentiellement négatif. En effet, aucune classe sociale n’y échappe. Les moyens de satire utilisé sont l’odeur et la caricature. Tout d’abord, les villes sont dévalorisées et caractérisées par l’enfermement, le grouillement humain et surtout la puanteur. > (p.39) (pp. 5-6) Ensuite, la totalité des classes sociales est critiquée. Les gens du peuple sont mesquins et sans-cœur, les bourgeois ne pensent qu’à leurs intérêts strictement personnels, même le couple royal est déprécié :

du chemin, il découvre qu'il hait l'odeur des hommes, ce qui le pousse à se terrer dans une grotte du Plomb du Cantal, un volcan d'Auvergne isolé du monde et des hommes. Pour la première fois, l'ancien employé de Baldini n'aura pas à supporter la puanteur humaine. Grenouille va rester pendant sept ans reclus dans la grotte, dans laquelle il se crée son propre royaume d'odeurs. Il passe ses journées à se souvenir des parfums qu'il a connus, et finit toujours par celui de la jeune fille assassinée,

II. Le détour par l’Autre est un bon moyen pour dénoncer les travers de sa société (=points positifs) (un détour commode pour permettre au lecteur de prendre de la distance avec sa propre société/ Un regard neuf, le lecteur aborde les grands sujets sous un angle d’approche inédit/ Par le biais de la fiction de l’Autre, l’argumentation devient plus efficace, car elle sollicite l’imagination, la réflexion, l’émotion du lecteur ?) III. Les dangers de la fiction de l’Autre (=les limites)

souffrir éclipses éternelles. Tout se cache de peur : le feu s'enfuit dans l'air, L'air en l'eau, l'eau en terre ; au funèbre mêler Tout beau perd sa couleur. Théodore Agrippa d’Aubigné. Jean de LA FONTAINE (1621-1695) est un poète français de grande renommée, principalement connu pour ses Fables, c’est un moraliste. La Mort et le Bûcheron Un pauvre Bûcheron tout couvert de ramée, Sous le faix du fagot aussi bien que des ans Gémissant et courbé marchait à pas pesants, Et tâchait de gagner

main de Mme de Rénal, Zola, ds La Curée, confère un rôle actif au Bois de Boulogne, à l’atmosphère enivrante et vénéneuse de la serre ou au vacarme du boulevard. Ils détraquent les sens de Renée comme l’odeur du linge sale ou le « choléra » de la grande maison ouvrière détraquent la cervelle de Gervaise dans L’Assommoir. De même, l’élan de reproduction qui s’empare des bêtes au printemps explique le désir soudain de Jeanne pour Julien dans Une Vie, comme le luxe tapageur des Folies Bergères, dans