La Grotte Mise En Abyme

pièce B. la 2nde pièce s’imbrique donc dans la 1e La double utilisation par Corneille du principe du théâtre dans le théâtre. N’est pas l’inventeur du procédé mais le porte à son plus haut degré de réussite dans cette pièce. 1e utilisation = mise en scène des années que Clindor et Isabelle passent auprès de Matamore. Ce 2nd spectacle à l’intérieur du spectacle évoque les aventures passées mais réelles des 2 jeunes gens. 2nde utilisation du procédé concerne acte V : fragment de tragédie que

celui qui, hors norme, est montré du doigt par autrui, pourquoi qualifier ainsi cette pièce en 5 actes racontant l’histoire d’un père (Pridamant) à la recherche de son fils Clindor qu'il n'a plus vu depuis 10 ans ? Amené par son ami Dorante dans la Grotte du magicien Alcandre qui a le pouvoir de faire apparaitre sous ses yeux le spectre de Clindor, Pridamant va enfin savoir ce qui est arrivé à son fils depuis le jour où il a disparu. Cette pièce s’appuie fondamentalement sur le motif du théâtre dans

l’excessive sévérité de son père, Pridamant, devenue maintenant suivant d’un étrange capitaine gascon, Matamore. Après de nombreuses recherches pour retrouver son fils, Pridamant va trouver un magicien, Alcandre qui lui promet de le faire apparaître dans sa grotte grâce à des enchantements. Maintenant, il voit que Clindor rire de son maître et de son éternelle fanfaronnade ainsi que de sa ridicule passion pour Isabelle. Ensuite entre Lyse, servante d’Isabelle, elle aussi très amoureuse de Clindor, qui la repousse

hiérarchisé n’est pas mince. L’esthétique « baroque » est ici utilisée mais mise en dérision, renvoyée à sa platitude, à sa profusion, à un régime illogique de juxtaposition, puis elle est réordonnée par l’économie de la vision à d’autres principes plus simples d’intelligibilité. Prise du point de vue du contenu, la pièce est baroque (récits, outrances, changements de lieux, étirement du temps). Prise du point de vue de sa mise en perspective et si on prend son titre au sérieux (L’Illusion et non pas

l’épouse. = tragi-comédie (pas d’unité de genre), pas d’unité de lieu, de temps, mais d’action oui. L’illusion comique : père va voir sorcier car fils disparu. Magicien fait apparaître sa vie dans une grotte puis meurt  père pleure  se relève car pièce de théâtre, puis retrouvailles et pardon. = mise en abîme, caractéristique du baroque + éloge du théâtre, des acteurs … car montre que théâtre permet de dévoiler la vérité, c’est un lieu de magie qui ouvre sur le réel. Classicisme : deuxième moitié

liens étroits avec les mortels, et le plus souvent, ravir les conjoints des uns et des unes. Pendant son périple, Ulysse aura d’ailleurs l’occasion de goûter aux charmes de la belle Circé, de subir le dangereux chant des Sirènes, de s’enfuir de la grotte du Cyclope Polyphème, fils de Poséidon, et de visiter les Enfers, avant même de mourir ! La pensée des Grecs de l’Antiquité est donc ici peinte dans toute sa splendeur. Nous observons aussi l’art du récit, puisque ce qui pourrait n’être qu’un handicap

l’argumentation écrite. • Chapitre 1, p. 12-14, de « Le groupe mettait en scène des personnages plus ou moins mal en point » à « je vais gratter quatre de ces tocards ». • L’ensemble de l’œuvre. Séance 3 1h30 Lecture – Écriture – Langue – Oral Travailler la mise en voix d’un texte. Travailler sur les discours rapportés. Mettre en lien différents extraits d’un même ouvrage. Travailler la méthode de l’argumentation orale. • Chapitre 3, p. 61-62 de « J’avais presque terminé » à « jusqu’à la fin de ma vie »

et regrette cette décision. Désespéré, il s’adresse à un ami, Dorante, qui lui conseille de visiter un mage, Alcandre, qui serait le seul en mesure de lui donner des informations sur le devenir de son fils. Pridamant et son ami se rendent devant la grotte où réside Alcandre. Le mage se veut rassurant et propose à Pridamant de voir ce qu’est devenu Clindor grâce à des illusions.Actes II à IV : L’illusion comique se met en place sous la forme d’une“comédie imparfaite”.Le magicien Alcandre déclenche une

dans l’espoir que le retour d’U. le relance. De même Calypso, en proposant l’immortalité à U., lui propose d’ « arrêter le temps » mais au lieu de relancer le retour, cela le bloquerait définitivement. C’est pourquoi U. choisit le retour contre la grotte « cachée » (cf kaluptô=cacher, recouvrir), la mémoire contre l’immortalité -> On peut donc dire que le séjour chez Calypso-parasite, pause narrative dans l’errance, joue un rôle de révélateur pour le héros : fait prendre conscience à U. (cf ses

Cependant, ce discours sur la mort est allégé par le fait que cela ne soit que du théâtre. Dans le premier niveau, la mort a une fonction décorative et symbolique : le fait que Pridamant ne puisse quitter la grotte avant Alcandre sans mourir installe le magicien dans sa pompe (description de la grotte au premier acte), et d'autre part signifie que nul de peut quitter la salle de théâtre sans rompre l'enchantement. Toutes les facettes de l'amour sont représentées dans l'œuvre : dans le second niveau,