La Génisse En Société Avec Le Lion

BAC BLANC de FRANÇAIS Séries technologiques Lundi 1er mars 2010, durée 4h L’argumentation : convaincre, persuader et délibérer. Documents A. Jean de La Fontaine, « La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion », Fables, I, 6, 1668-1696. B. Jean de La Fontaine, « Le Lion et le Moucheron », Fables, II, 9, 1668-1696. C. Jean-Jacques Rousseau, Emile ou de l’Education, II, 1762. Questions (6 points) 1. documents A et B : retrouvez la morale pour chacune de ces deux fables

Le Loup et le Chien Un chien se vante de la vie qu’il mène, mais le loup préfère la liberté. Hommes évoqués Implicite La Génisse la Chèvre et la Brebis en société avec le Lion Un lion mange la totalité d’un gibier qu’il devait partager en quatre parts égales. Les 4 animaux ont décidé de mettre en commun leurs revenus. La Chèvre prend un Cerf et appelle les autres. Le Lion le découpe en 4 parts mais s’octroie les 4 (c’est le Roi, il est le plus fort, le plus vaillant) et menace d’étrangler celle

la morale qu’il propose – comme une dissertation critique. Éléments d’analyse L’espace et la rencontre des personnages Les fables montrent une vision assez sombre et pessimiste de l’homme, sans illusions. Les puissants écrasent les faibles, la société juge et condamne. On remarque dans la table des matières, les titres ont souvent une structure binaire : « X et Y ». - Le Loup et l’Agneau : la hiérarchie du naturel domine sur la civilisation -> loi du pus fort ; l’argumentation de l’agneau est un

mauvaise influence sur les enfants. Ils sont tentés de choisir le parti du plus fort, "ils prendront toujours le beau rôle". Dans "la Cigale et la Fourmi", ils choisiront la fourmi ou encore, dans "la Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion", "l'enfant ne manque point de se faire lion". On leur apprend plus à flatté les gens pour obtenir ce qu'ils veulent, que l'inverse, avec "Le Corbeau et le Renard". En effet, tout cela nous prouve que les fables ne sont pas destinées aux enfants

Le corpus qui nous est présenté se compose d'un texte antique, emprunté à Ésope "D'un agneau et d'un loup", d'un texte de La Fontaine, extrait de ses célèbre Fables publiées en 1668, "La Génisse,la Chèvre et la Brebis en société avec le Lion" et enfin d'un extrait de l'article "Autorité politique", rédigé par Diderot et emprunté à l'ouvrage majeur du 18ème siècle: l'Encyclopédie. Ils traitent tous 3 de l'usage de la force mais à travers des stratégies d'écriture différentes. Les textes d’Ésope et

texte est un sonnet de Joachim Du Bellay intitulé « Seigneur, je ne saurais regarder d’un bon oeil… ». Il est extrait des Regrets et est publié en 1558. Le deuxième texte est une fable de Jean de La Fontaine intitulée « La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion ». Le troisième poème est un sonnet de Paul Verlaine, « L'enterrement » extrait des Poèmes saturnien. Enfin, le dernier texte est une œuvre d’Arthur Rimbaud qui a pour titre « A la musique ». Il parait en 1870 dans le recueil

que je vais vous présentez, les fables sont les suivants : Le Lion (Livre XI, Fable 1), Le Lion amoureux (IV,1), Le Lion et le Rat (II,11), Le Lion et le Moucheron (II, 9) , La génisse ,la chèvre et la brebis en société avec le lion (I,7), Le Lion malade et le renard (VI,14), Le Lion et L'Ane chassant (II, 19), le Pâtre et le Lion (VI, 1), Le Lion s'en allant en guerre (V, 19). Ces textes ont été choisis pour thème commun, le lion, dont les caractéristiques principales sont sa force, sa crinière

Pour autant, Il cherche aussi à nous enseigner des choses : « La raison du plus fort est toujours la meilleure », on retrouve par conséquent un registre didactique. Dans le second texte de Jean de La Fontaine, intitulé La génisse, la chèvre et la brebis, en société avec le lion, on retrouve assurément, comme dans la plupart des fables (pour ne pas dire toutes) un registre didactique. La fontaine cherche en effet, à nous faire passer un message → « ce droit, vous le savez, c’est le droit du plus fort

Fontaine évoque plus sèchement au début de sa fable la « société » établie entre le lion et la génisse la chèvre et la brebis) ; les textes C et D visent l’i nanité des mœurs bourgeoises, dans des circonstances sociales plus ou moins rituelles (che z Verlaine, le titre – « L’Enterrement » - 12FRESEAME-LRM1-C Page 2 sur 8 du sonnet annonce une galerie de brefs portraits t out à fait homogène ; dès le début du poème de Rimbaud, la société dénoncée est présentée par le pluriel « Tous les bourgeois

TITRE MORALE La cigale et la fourmi Il faut prévoir Le lion et le rat On a souvent besoin d’un plus petit que soit La colombe et la fourmi On a souvent besoin d’un plus petit que soit Le loup et la cigogne Les méchants sont incapables de gratitude, que ceux qui les servent méditent la leçon... Le cerf et la vigne Ceux qui méprisent le refuge se font avoir L’âne et le chien Il faut s’entraider Le chêne et le roseau Ce n’est pas le plus costaud qui résiste, mais le plus main Le cochet, le chat