La Jalousie Robbe Grillet

amoureux et le lui avoue dès le lendemain. La jeune fille ne semble pas en être gênée. Alors qu’il est chez la princesse Zassekine avec Zinaïda, un jeune hussard vient lui apporter un chaton et, pour la première fois de sa vie, Vladimir éprouve de la jalousie. Les tourments de l’amour commencent. B – Le portrait de la jeune fille 1- Extrait 1 a) Quand Vladimir aperçoit la jeune fille, il est comme frappé par la foudre. Des sentiments mêlés l’assaillent : la surprise d’une part : « stupéfait » (l.

le parti de l'In-nocence en 2002. Il a connu au cours des années 1970 une vie culturelle intense (rencontres avec Roland Barthes, Louis Aragon, Bob Wilson, Robert Rauschenberg, Cy Twombly, Gilbert & George, Andy Warhol, Marguerite Duras, Alain Robbe-Grillet, Michel Chaillou ou encore Marianne Alphant...). Durant ces mêmes années, il a été chroniqueur dans la revue Gai pied (articles réunis ultérieurement dans Chroniques achriennes) et est devenu une des voix de la communauté homosexuelle du temps

synthèse unificatrice, comment tous les livres conduisent à son livre qui les éconduit. Nous devinons dès lors les limites de la nouveauté. Sartre conclura Les mots en disant que « tout un homme (est) fait de tous les hommes 35». De la même façon, Robbe-Grillet exprimera la vanité de prétendre formuler des idées inédites et l’impossibilité d’une écriture vouée au silence à cause du toujours-déjà-dit. Soulignons, par ailleurs, qu’Antoine Compagnon, dans Les cinq paradoxes de la modernité, montre le mirage

très tôt par la maladie : « la sensation de la mort qui désormais m'est familière... Pressentir la mort à la simple vue d'un mouchoir rempli de sang » 500 . Son goût pour la vie était stimulé par la mort : « Toute mon horreur de mourir tient dans ma jalousie de vivre » 501 . Son oeuvre d'artiste en est imprégnée : « Dans le monde de la condamnation à mort qui est le nôtre, les artistes témoignent pour ce qui dans l'homme refuse de mourir » 502 . Et il affirme que l'œuvre d'art vraiment tragique « sera

tôt par la maladie : « la sensation de la mort qui désormais m'est familière... Pressentir la mort à la simple vue d'un mouchoir rempli de sang » [500]. Son goût pour la vie était stimulé par la mort : « Toute mon horreur de mourir tient dans ma jalousie de vivre » [501]. Son oeuvre d'artiste en est imprégnée : « Dans le monde de la condamnation à mort qui est le nôtre, les artistes témoignent pour ce qui dans l'homme refuse de mourir » [502]. Et il affirme que l'œuvre d'art vraiment tragique « sera

dignitaire ecclésiastique », puis une personne influente, c’est-à-dire un être humain qui joue un rôle social important. Par analogie, dans les œuvres artistiques, le personnage est un acteur qui joue le rôle d’une personne. Comme le dit Alain Robbe-Grillet, le portrait et les rôles assignés aux personnages artistiques ne sont qu’une représentation de la société réelle : 20 C. MAURON, L’Inconscient dans l’œuvre et la vie de Racine, op. cit., p. 220. Ibid., p. 35. 21 15 « Un personnage

mais aussi à la violence que la religion engendre dans la société. On peut y voir d’emblée une critique 87 L’expression est due à Emile Henriot qui l’a utilisée, dans un article du Monde daté du 22 mai 1957, pour commenter La jalousie d’Alain Robbe-Grillet. Et nous entendons par ce terme « nouveau roman », à la suite de Henriot, le fait que cette nouvelle forme d’écriture se caractérise, entre autres, par : -- La recherche et la libération, le refus des habitudes romanesques faciles et

port. ») ; – parallélisme (« Point de soldats au port, point aux murs de la ville. ») ; – rythme des vers qui épouse les différents moments du récit. rAcine (1639-1699) Dans les pièces de Racine, la passion pousse les héros à tous les excès : jalousie, avidité, haine, cruauté. Elle les conduit à une déchéance lucide et sans rémission. Dès le lever du rideau, ils sont « en sursis », face à des conflits insolubles qui les mènent à la mort ou à la folie. 1667 : Andromaque./ 1669 : Britannicus./ 1670

infinit mai cunoscută şi mai tradusă. Cartea de tinereţe (autorul avea 32 de ani în 1959) contemporană ca spaţiu literar cu experienţele Noului Roman francez (Michel Butor – 1956 Emploi du temps, 1957, La Modification, Alain Robbe Grillet – 1953, Les Gommes, 1957, La Jalousie; Nathalie Sarraute – 1947, Portrait d’un inconnu, 1956 – L’Ere du soupçon, etc.) faţă de care se află la o distanţă măsurabilă în epicul învingător şi constituţia robustă a personajului, neîncercând disoluţia formelor narative

sélection doivent convenir d’abord à la mère : « bien brune , elle a une conduite irréprochable. On dit qu’elle ne sort jamais sans voile et sans la compagnie de ses frères. Et qu’elle tient la maison de ses parents dans une propreté à faire pâlir de jalousie les mères. » [H.M. 215]. Inversement, une femme sans homme, non – mariée, qu’elle soit célibataire, à peine la puberté entamée, divorcée ou même veuve, n’a pas de place dans la société. Il faut qu’elle soit sous la protection d’un homme, n’importe