La Jeunesse Et La Vieillesse Beauté

Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place, Las, las ses beautés laissé choir ! Ô vraiment marâtre Nature, Puisqu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que votre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez votre jeunesse : Comme à cette fleur, la vieillesse Fera ternir votre beauté. *Pour elle-même, François *de *Malherbe *(XVIème Siècle) N'égalons point cette petite

balançant le feston et l'ourlet ; Agile et noble, avec sa jambe de statue. Moi, je buvais, crispé comme un extravagant, Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan, La douceur qui fascine et le plaisir qui tue. Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté Dont le regard m'a fait soudainement renaître, Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ? Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être ! Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais, Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !

molles clartés. Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire, Que les parfums légers de ton air embaumé, Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire, Tout dise : Ils ont aimé ! L'Ennemi ________________________________________ Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage Traversé çà et là par de brillants soleils; Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage, Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils. Voilà que j'ai touché l'automne des idées, Et qu'il faut employer

irréparables. A vous de découvrir parmi ces poèmes, la puissance, la beauté et la vérité de chaque mot écrits par ces auteurs qui prônent la liberté; grâce à quoi mes choix ont étés définis. "Art poétique" de Paul Verlaine et "Comment faire le portrait d'un oiseau" de Jacques Prévert sont deux poèmes sur le sujet de l'art poétique. En effet, la poésie peut aussi donner des conseils au lecteur, le guider, tout en maniant les mots avec beauté et finesse. "Premier jour" de Jacques Prévert et "Mignonne"

montre que le poète inclut le lecteur qu’il invite à partager son expérience. Lamartine se souvient des instants de bonheur partagés avec l'être aimé au bord du lac : « Un soir, t’en souvient-il ? Nous voguions en silence ; » tandis qu'Hugo célèbre la jeunesse, qui est selon lui la période la plus heureuse de l'existence, un bonheur qu'il a de fait perdu en vieillissant : « Vous qui ne savez pas combien l’enfance est belle.» v.1. Les deux poèmes ont donc un registre lyrique d'autant qu'ils sont empreints

souvent pour beaucoup que le besoin, quand on se sent seul, de parler à la seconde personne.» [ André Gide ] - Prétextes «Je préfère accorder de bonne grâce ce que je ne pourrais pas empêcher.» [ André Gide ] - Les faux-monnayeurs «Ah ! Jeunesse - l'homme ne la possède qu'un temps et le reste du temps la rappelle.» [ André Gide ] - Les nourritures terrestres «J’appelle journalisme tout ce qui aura moins de valeur demain qu’aujourd’hui.» [ André Gide ] «Nous nous développons dans

jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne,  Tandis que vostre âge fleuronne  En sa plus verte nouveauté,  Cueillez, cueillez vostre jeunesse :  Comme à ceste fleur la vieillesse  Fera ternir vostre beauté. Pierre de Ronsard Dans ce texte la femme est incarné par une rose, une rose qui montre la vie, de sa naissance à la vieillesse, c’est pour cela que j’ai decidé de choisir cette image ci-dessous de fifferents tableaux des vanites qui contiennent tous des rose et qui montre chacunes

conflit des générations Inutile car personne n'échappe à la Vieillesse et à la mort ( Cette nouvelle est un récit métaphorique, une parabole sur le conflit des générations qui dégénère en guerre civile. Son auteur veut signifier que la vieillesse, comme la mort, fait partie du cycle de la vie et que personne ne peut y échapper. La phrase qui illustre le mieux cette thèse se situe dans le dernier paragraphe : "La jeunesse, cette saison fanfaronne et sans pitié qui semblait devoir durer

Madame Rosa, Monsieur Salomon ou les « lois de la nature » chez Romain Gary Anny Dayan Rosenman Dans Champ psychosomatique 2008/2 (n° 50), pages 19 à 35 & Citer ou exporter " Ajouter à une liste # Suivre cette revue $ % MADAME ROSA OU LA VIEILLESSE AU FÉMININ UN VIEUX CORPS SEXUÉ « Plus profondément surgie de l’inconscient, la terrible vision de Rosa nue, corps obscène, hypertrophié, où se renversent et se confondent les hiérarchies corporelles, renvoie à quelque fantasme effrayant de “Tête

fleur ne dure Que du matin jusqu’au soir! (…) Cueillez, cueillez votre jeunesse : Comme à cette fleur, la vieillesse Fera ternir votre beauté. Dans les vers ci-haut, Ronsard fait le parallèle entre la vie de la « fleur » qui est courte et celle de la femme. De plus les antithèses montrent la rapidité du temps qui passe