La Justice Est Elle Que La Forme Légale De La Vengeance

0.0.0. – Introduction 0.0.1. – Définitions - Droit et Justice : deux termes pour exprimer, semble-t-il, la même idée. En réalité, ils ne sont pas synonymes. On peut remarquer tout d’abord qu’ils possèdent, tous deux, un sens abstrait ou théorique, et un sens concret ou pratique. La Justice, au sens théorique, est une Idée ou un Idéal jamais atteint, en rapport avec l’Egalité, l’équilibre ou encore l’harmonie…Au sens concret, la justice désigne les institutions judiciaires, les tribunaux, les

exécuter une prestation (donner, faire ou ne pas faire) sous la garantie et le contrôle de l’Etat. Cette formule définit l’obligation aujourd’hui comme la forme passive du droit personnel (forme active : droit de créance). On doit cette définition à la doctrine contemporaine, aux auteurs du XXème, qui se sont appuyés sur certains éléments légaux, dans le but de donner une définition nette de l’obligation, mais elle n’est pas fournie par le code civil. On la devine, et la doctrine a pu l’établir en

Semestre : 2 ▪ Professeur : Hynd AYOUBI IDRISSI ▪ Année universitaire : 2008 / 2009 Chapitre introductif : Le droit pénal de fond constitue le droit pénal spécial. Le droit pénal de forme c’est la procédure pénale, elle permet d’étudier la compétence des tribunaux et les jugements. Le droit pénal est l’ensemble des règles juridiques qui règlement une société donnée, c’est l’organisation de la répression exercée par l’état contre le phénomène criminel. Il y a 3 catégories d’infraction :

travail et la technique 51 L’art……………..59 La religion……..65 L’histoire……..74 La vérité………….82 La démonstration…89. L’interprétation…..93 Le vivant…………98 Matière et Esprit…104. Théorie et expérience..109 La société et l’Etat…..115 La justice et le droit….124 La liberté…………132 Le devoir………..139 Le bonheur………145 Programme de Philosophie 2005/2006 SERIES GENERALES L-ES-S Le sujet  -La conscience, L’inconscient, Le désir ( S/ES/L) Autrui (ES/

nature humaine … ? Paragraphe 1 : La théocratie : la religion comme fondement du pouvoir et du droit Le mot théocratie vient du grec « theokratia » : dieu et pouvoir, c'est le gouvernement de Dieu. Ce terme date du 1er siècle après J-C. C'est une forme de gouvernement dans lequel le pouvoir est considéré comme émanant de Dieu et exercé par le clergé et par un souverain qui est considéré comme le représentant de dieu sur terre. Il s'agit d'un type de régime politique dans lequel la religion est source

administratifs 1 - GÉNÉRALITÉS L'Histoire distingue trois étapes successives : – – La première fut celle de la vengeance privée ( la loi du talion: "oeil pour oeil, dent pour dent" ) – – la seconde correspond à la justice privée, un pouvoir central impose le versement de l'indemnité – la troisième coïncide avec la justice publique ; l'État prend en main la direction de la répression C'est sur cette base qu'a pu se développer le Droit pénal général. À la

entendait proposer la définition d’une bonne justice, vecteur de réintégration du coupable grâce à une clarification didactique des lois effectuée par le juge, le dernier paragraphe offrant son sens à l’ensemble de l’argumentation. Cette thèse a été dans l’ensemble peu comprise et les analyses ont par conséquent souvent manqué de ligne directrice dans l’exposition des idées successives. Or, après avoir rappelé le sens de l’allégorie de la justice, qui allie la nécessité d’une force exercée

il a été convaincu9. Cette peine découle du besoin d'organisation du groupe. Avant la naissance du droit et de la justice-institution on ne peut pas parler de peine de mort. Dans ces sociétés primitives ou actuelles, ne connaissant pas l'État de droit, une condamnation à mort peut être considérée au mieux comme une exécution sommaire ou simplement comme un acte de vengeance ou de justice privée. On peut donc considérer que l'origine de la peine de mort est la construction de l'État lui-même. Le mot

Commentaire d’arrêt de la chambre criminelle du 19 février 1959 « Nul ne peut se faire justice à soi-même ». Ce vieil adage juridique traduit tant l’évolution qu’a subi le droit français et notamment le droit pénal. Si le corollaire est effectivement l’abolition de la vengeance ou encore de la justice privée, il est des cas prévus par le Code pénal pour lesquels on peut se soustraire de ce principe et ainsi agir de notre propre chef pour remplacer l’action publique quand elle fait défaut. En effet

d’institutionnaliser de façon plus ou moins systématique l’ensemble des dispositions légales concernant les incriminations et les peines : dans l’organisation sociale, il apparaît impérieux de pouvoir se défendre contre la violence et ses conséquences. Un 1er modèle pénal apparaît : Incluant une notion n’ayant pas besoin d’être juridique pour exister, notion de la « vengeance » : dans les sociétés premières, cette vengeance est avant tout privée, elle correspond à une réaction de l’homme dans l’état