La Leçon Finale Candide

au moins un de ses contes, que ce soit Candide, Zadig, ou L’Ingénu, par exemple. Vous y retrouverez toutes les caractéristiques du conte, souvent tournées en dérision d’ailleurs. Mais loin de se contenter d’illustrer une situation du quotidien ou un aspect de la vie individuelle et sociale, le conte philosophique a d’autres ambitions : il développe, en passant par le récit, des idées qui pourraient aussi bien faire l’objet d’un essai philosophique. Candide propose une réflexion sur l’optimisme et

l’accent sur ce qui paraît contradictoire dans le texte : par exemple, un apologue propose une histoire particulière et il prétend pourtant donner une leçon de portée générale. Voici deux aspects contradictoires sur lesquels la problématique mettra l’accent : « comment un texte qui raconte une anecdote particulière peut-il en même temps donner une leçon à tous les hommes ? » Comment à partir de cette problématique, dégager un plan ? Un commentaire est argumentatif et doit se présenter comme un tout

Auteurs Voltaire : François marie arouet 1694 1778 auteur et philosophe du siècle des lumières il se bat contre l’intolérance, l’injustice, les inégalités. Oeuvres : Candide, Zadig, la Henriade, Zaire, pucelle, Irène, Dico philosophique .. Hugo : " Ce siècle avait deux ans " lorsque Victor vit le jour à Besançon. Par réaction contre son père et en accord avec l'air du temps, il fonde avec ses deux frères une revue monarchiste, et épouse à vingt ans Adèle Foucher, qui lui donnera quatre enfants mais

rapprochements peut-on faire entre ces textes ? A noter dans le sujet d’invention les formules suivantes : « méditation finale d’un personnage sur ce qu’il a vécu, méditation du personnage principal qui revient sur l’ensemble de son itinéraire ». Introduction Genre protéiforme, le roman connaît encore aujourd’hui un succès considérable. Il est bien difficile, après avoir cité Candide, Don Quichotte, Le comte de Monte-Cristo, Madame Bovary, La Peste, d’en donner une définition satisfaisante. Mélange

naïveté lui conférant une clairvoyance inouïe. Plus largement, l’Ingénu, en prison avec Gordon, va évoluer (on retrouve ici une idée de roman d'apprentissage) et, ce faisant, va remettre en cause de nombreuses conceptions du monde. L’Ingénu, comme Candide dans le roman éponyme (« Il faut cultiver notre jardin. »), préfère l’action concrète à une spéculation métaphysique et philosophie vaine que Gordon incarne, et qu’il finit par renier. « Serait-il bien vrai, s’écria-t-il, que je me fusse rendu

minimisée et même méprisée face au décès qu’on leur promet puisque, l’écorchure n’étant pas suffisante, il devra y repasser, il n’en a donc pas encore fini. Cette entaille fait également échos à la peur de la mort lente dans l’attente de la déchéance finale. La guerre ne peut s’arrêter, il cherche alors à fuir ce destin pour son idéal de mort et dans un excès de lâcheté expliqué par son pacifisme, il pense à fuir, «  le dos à l’ennemi », mais là encore le risque d’une autre mort : « on m’aurait fusillé :

lui annonce qu'il possède un remède plus puissant que tous les basiIics de la terre. Il le fait jouer au ballon. Ogul trouve ce remède pénible, mais il persévère si bien que la cure fait son effet : un beau matin, il est guéri. Grâce à cette petite leçon de culture physique, Zadig obtient la liberté d'Astarté, et la renvoie à Babylone. Chapitre XVII : ‘’Les combats’’ Astarté est reçue à Babylone avec «les transports qu'on a toujours pour une belle princesse qui a été malheureuse». Le calme revient

exotisme → utopie → lieu qui n'est pas encore là mais qui est envisageable ≠ fantasme (idéal envisageable) → objectif réalisable conte n'est pas une élucubration : forme d'allusion mentale court, bref, construit selon l'état initial, péripétie, état final → spectaculaire, résolution, dénouement fin : soit métamorphose, accompagné d'une morale (ou diffuse). Le conte met en garde → outil didactique → Voltaire le fait mais pervertit tout (Zadig : inspiration orientale) : ici thème propre de l'époque ;

«conseiller» ; - «convaincu» (chapitre X) : «reconnu coupable» ; - «couchée» (chapitre XVIII) : «étape», «endroit où l’on couche en voyage» ; - «courir quatre lances» (chapitre XVII) : «combattre quatre adversaires pour être admis à disputer la finale» ; - «course» (chapitre XIV) : «acte d’hostilité que l’on fait en courant les mers ou en entrant dans le pays ennemi» (Dictionnaire de l’Académie) ; le mot propre serait «razzia» ; - «denier» : «argent à onze deniers» (chapitre III) : «presque pur»

la complexité des relations entre les personnages et veut voir comment Amphitryon va réagir lorsque celui-ci va apprendre qu’Alcmène l’a trompé. En plus de son aspect argumentatif la fiction est intéressante pour son côté divertissant qui peut, au final, conduire le lecteur à partager la thèse de l’auteur. II) L’essai Un : La force majeure de l’essai se trouve dans la manière dont la thèse de l’auteur est exprimée, qui est complètement explicite. Dès le début du texte, le lecteur voit ce que