La Leçon Ionesco Dénouement

politique, les revues, les journaux furent aussi les agents de la transformation des goûts et des mentalités de leurs lecteurs. Ils furent les véhicules d’une culture dont les valeurs spirituelles ou esthétiques avaient moins d’importance que les leçons de morale tirées des récits de la vie quotidienne ou les jugements sommaires formulés sur les événements de la grande actualité. Mais arrêtons-nous de prime abord sur le roman réaliste s’inscrivant dans un processus de légitimation, les lecteurs attendant

définition, qui s’y livre. Discours de l’Autre, parce que ce que disent les personnages sur la scène, c’est un autre qui l’a écrit, et parce que les personnages sont autres entre eux et aussi autres qu’eux-mêmes. D’où ces lumineuses et jubilatoires leçons que sont les grandes pièces de théâtres des siècles passées et de ce siècle, ainsi pour rappel et entre autres ; Sophocle (Antigone, Œdipe à Colone), Molière (Amphitryon, Le Misanthrope, L’Avare), Racine (Athalie), Claudel, Genet et bien entendu Shakespeare

exploités personnellement par ceux qui s’y intéressent, en leur recommandant de découvrir eux-mêmes la - 10 - beauté et la richesse. Puis c’est si beau de faire des découvertes! La conception du manuel Le manuel est basé sur le matériel du cursus de leçons « Civilisation de la France. Problèmes présents et passés » tenu à la Faculté des Langues et Littératures Étrangères de l’Université d’Etat « Alecu Russo » de Bălţi durant les dernières années. Il offre aux lecteurs un matériel moderne, assez bien

toutes des médiocres ridicules, mais elles vivent dans un enfer, en sont révoltées, entreprennent une véritable démolition du Montréal ouvrier des années soixante. Aussi la pièce, dont le déroulement dramatique logique et progressif conduit à un dénouement artificiellement tragique, est-elle en fait une tragédie, ce qui est, d’ailleurs, le cas de toute comédie qui, au fond, présente un supplice qui est celui du personnage dont on se moque, mais aussi celui du public entier. C’est d’abord la tragédie

l’affirmation de la grande époque des Lumières, le démon se trouve réduit à un concept, sous la plume des auteurs qui proclament leur croyance chrétienne. […] De l’Angleterre vient une Histoire du diable due à la plume prolifique de Daniel De Foe. […] Deux leçons importantes se distinguent de cet ouvrage. […] Une consiste dans la définition d’un pouvoir très limité du démon sur l’homme. […] L’idée mène à une philosophie religieuse plus sereine, à l’antipode de la culpabilisation des pécheurs, entretenue par

Sinnlischen,Sinnbildlichen, bis zu jenem Grade immer und optischer Harmonie" (Offizielles Programm, der S.F. 1964,pp.6-7) 46 quichotterie » dans la folie architecturale du Roi Christophe. Je penserais et pencherais assez dans ce sens. En tout cas Ionesco (1972), V.Havel (1990) ont été d'autres invités d'honneur des Festspiele; ceci tendrait à prouver, je crois, que les Salzbourgeois embrassaient dans une vision toute classique le théâtre blanc, comme le théâtre noir, celui de l'Est comme celui

mal connue de nos contemporains. En outre, par son anticonformisme, Nicholas Georgescu-Roegen nous semble appartenir à cette diaspora intellectuelle roumaine qui a déjà donné au XXe siècle des figures aussi peu cartésiennes que Tristan Tzara, Eugen Ionesco, Mircea Eliade, Virgil Gheorghiu, Stéphane Lupasco ou encore Emil Cioran, ces iconoclastes de la mythologie moderne de l’Occident. C'est aussi à nos mythes que s'en prennent les analyses de Georgescu-Roegen : la figure du cercle et sa cosmologie ne

Toutefois, à l’intérieur de chaque partie, des aménagements heureusement surviennent jusqu’à la toute fin de l’épreuve. C’est bon signe. Reste que la conclusion est l’aboutissement d’une démonstration d’une démarche. Un aboutissement, sorte de dénouement synthétique du « nœud » qu’est le sujet aussi bien de ce qu’il disait que de ce qu’il présupposait. Aussi faut-il savoir au préalable vers quoi la démonstration va tendre afin de préparer à l’avance cette ultime étape qu’on recopiera au propre en

Surrealists Art and commerce Social comment Ideas The psychologists Poets of illusion Other playwrights Salacrou Cocteau Claudel Giraudoux Anouilh Conclusion 1940–68 The mainstream The literary play The philosophical play Sartre Camus New Theatre Ionesco Beckett Genet 346 347 348 350 350 351 351 352 352 353 353 353 354 354 354 355 355 356 357 357 358 359 359 359 360 360 361 362 363 363 364 364 365 365 366 366 368 369 370 CONTENTS xvii 371 372 372 373 373 374 375 375 376 376 377 378 379 380

de l’Afrique contemporaine. Les actions ne suivent pas toujours le même schéma. Car, au lieu d’avoir une exposition des éléments de la situation de départ, suivie par la suite de péripéties avec quelques retournements de situation ; et enfin, dénouement prévisible depuis le début, on est confronté à un renversement de tout cet ordre. Les lecteurs ont l’impression d’être jetés dès l’amorce de la narration au beau milieu de l’histoire. Et c’est ce qui constitue ici, entre autres, la nouveauté de