La Liberté Selon Nietzsche

sont des interprètes des dieux ou encore ceux qui interprètent les oracles. L’art interprétatif se rapproche ici d’un art consistant à décoder des messages. Aristote quant à lui intitule l’un de ses traités De l’interprétation (Peri hermeneias). Selon lui, la langue est l’interprète des pensées en ce sens qu’elle les exprime, les présente à l’extérieur (le traité mentionné ci-dessus est également connu sous le nom de De la proposition). L’interprétation est expression, manifestation du logos.

de l'homme, tel un "ver qui s'efforce en rempant d'imiter un éléphant" et introduit la notion de "liberté" humaine. Selon l'auteur de l'Esthétique, l'imitation aussi parfaite soit-elle, ne pourra tout d'abord jamais être une réplique identique de ce qu'elle imite (idée défendue par Platon), mais elle apparaît commune, lassante aux yeux des autres hommes, et elle empêcherait l'homme d'exprimer sa liberté. De ce fait pour Hegel, l'Art doit permettre à l'homme de se libérer de cette nature contraignante

entendue. Le divorce de la raison et de la foi ne pouvait que signifier l’évacuation de la question de Dieu hors du champ philosophique. Implicite ou explicite, elle y reste pourtant bien présente. Si “ Dieu est mort ”, comme l’a proclamé Nietzsche, la question de Dieu n’en continue pas moins de faire penser les philosophes. Après le retour du religieux puis celui de la philosophie, jusque dans les cafés, peut-on pour autant parler d’un retour de la question de Dieu dans la philosophie ? “ Cette

triomphera d’une vengeance primordiale et sauvage. Les Erinyes de maléfiques vont devenir bénéfiques et s’appelleront désormais les Euménides : les bienveillantes. Telle est bien la finalité de ce « plus ancien canon de la justice » - selon l’expression de Nietzsche dans L a généalogie de la morale – qu’est la loi du talion. Certes, une lecture littérale de ses toutes premières formulations – à travers plusieurs passages de l ’ A ncien Testament – Deutéronome et Lévitique – semble l’assimiler

triomphera d’une vengeance primordiale et sauvage. Les Erinyes de maléfiques vont devenir bénéfiques et s’appelleront désormais les Euménides : les bienveillantes. Telle est bien la finalité de ce « plus ancien canon de la justice » - selon l’expression de Nietzsche dans La généalogie de la morale – qu’est la loi du talion. Certes, une lecture littérale de ses toutes premières formulations – à travers plusieurs passages de l’Ancien Testament – Deutéronome et Lévitique – semble l’assimiler à une forme

caractéristiques universelles (= fondamentaux de la culture) permettent-ils de dépenser une sorte d’unité du genre humain ? Plus précisément, il y aurait-il une définition générale de l’homme, bref, une essence qui s’exprimerait différemment selon soit le lieu où il est né, l’époque, selon les caractères particuliers de la société dans laquelle il évolue, c’est-à-dire sa culture ? 1) L’existence d’une communauté humaine a) La notion de la culture La culture, c’est un ensemble d’habitudes, de

La liberté et le bonheur. 1_Vers 2 définitions de la liberté A_ A partir de l’usage courant Un homme libre Un animal en liberté/un animal en captivité. Plante pousse librement. Pierre en chute libre. L’air libre. W.C libre. Y a-t-il dans tous ces usages quelque chose de commun ? Dans tous ces cas, la liberté se définit comme l’absence de contrainte Définition : Est libre, ce qui n’est pas empêché dans son mouvement naturel. _Cette liberté se vérifie toujours par une négation

sujet se connaît d’abord lui-même et, à partir de là, il peut connaître les autres, dans un raisonnement par analogie. - l’homme, parce qu’il se connaît se maîtrise, est libre. (même si, de fait, l’union au corps empêche cette liberté de s’exprimer pleinement.) La pensée et les sciences modernes vont remettre partiellement en cause une telle conception : - la conscience n’est pas une substance indépendante, elle est relation et activité, dira Husserl. (intentionnalité)

Sujet 2 Les oeuvres d'art sont-elles des réalités comme les autres ? Sujet 3 Un texte d'Aristote sur la responsabilit individuelle (la morale, la liberté Série ES Sujet 1 Peut-on en finir avec les préjugés ? Sujet 2 Que gagnons-nous à travailler ? Sujet 3 Un texte de Nietzsche sur la mauvaise action (la morale, la libert Série S Sujet 1 Le désir peut-il se satisfaire de la réalité ? Sujet 2 Que vaut l'opposition du travail manuel et du travail intellectuel ? Sujet 3

I. La société pluraliste ne connaît qu’un nombre restreint de valeurs fondamentales : 1. la tolérance : limité par un pluralisme totale qui détruirait tout lien social 2. l’ordre de droit (libre) = freiheitliche Rechtsordung : a. libertés individuelles rendent l’individu indépendant des autres b. légitimité de l’ordre public au lieu de « vérités » religieuse ou philosophiques c. mais aussi : « tyrannie du droit » à la place de « la lutte sociale avec sa violence contre les injustices » 3